Re: Texpiration : l'ensemble des oeuvres écrites du Tyran

par **Evans Dablord** Sam 28 Mar - 0:51

C'est en forgeant qu'on devient forgeron, comme on dit^^

par **Evans Dablord** Mer 8 Avr - 22:30

Bientôt : de nouveaux textes^^ (pour le plus grand plaisir de vos nyeux Razz

)

par **Evans Dablord** Ven 10 Avr - 23:36

Voici un texte que j'ai écrit - à nouveau - dans le cadre de l'atelier d'écriture^^
Il rappellera peut-être à certains quelque chose, mais encore faut-il que ces personnes le lisent^^

Atelier d'écriture, Texte 7 : "Nouvelle terre"
Consigne : ville imaginaire.

Je me relevai précipitamment, pressé de me débarrasser de la terre qui s'était accumulée sur mes vêtements dans le tunnel. Finissant d'épousseter ma veste, je vis une pancarte en bois, sur ma droite, où figuraient plusieurs mots écrits dans une langue que je n'arrivais pas à déchiffrer. Mes yeux glissèrent de cette pancarte à l'horizon, et je m'aperçus que se tenait devant moi une longue rue - sûrement la principale - dont je n'arrivais pas, même en me concentrant, à en distinguer le bout. Il y avait de très nombreux bâtiments, à gauche et à droite, tous peints en rouge, plus ou moins clair. Je levai la tête vers le ciel et remarquai une chose aussi inattendue qu'incroyable : le ciel était marron-noir, à plusieurs centaines de mètres de moi. Cela expliquait la longue pente du tunnel qui m'avait amené en ce lieu. Je baissai cette fois la tête et sentit un frisson parcourir mon corps ; le sol était constitué de lave refroidie. Je n'y avait même pas prêté attention en arrivant ! Cette découverte me poussa à avancer, sans trop me poser de questions à ce propos. Les maisons et autres bâtiments étaient sobres. Il passait cependant sur les murs une lueur jaune quand mon regard s'y arrêtait longuement. Cela donnait une impression de cristal aux habitations.
Au fur et à mesure de ma marche, à à présent plus d'une demi-heure de l'entrée, j'arrivai devant une immense cathédrale. En tout cas, cela y ressemblait. De près, je crus qu'elle atteignait ce fameux ciel si unique, mais on pouvait sans doute en empiler plusieurs les unes au-dessus des autres avant de remplir complètement cette caverne, ce sous-sol de mon monde. L'autre monde. Je me décidai à pousser la grande porte en fer, reflétant l'autre côté de la cité. Le temps que mes yeux s'habituent au peu de lumière qu'il y avait à l'intérieur - néanmoins l'extérieur n'était pas tellement plus éclairé non plus -, ce fut l'odeur qui me marqua le plus. Une odeur de livres anciens émanant sûrement d'un très grande bibliothèque. En fait, j'avais l'impression que tout était démesuré ici. Peut-être découvrirais-je des livres plus hauts que deux personnes. Je ne tardai pas à découvrir la réponse. Ce qui ressemblaient à des hommes travaillaient sur des ouvrages ou des parchemins. Ils étaient encapuchonnés, mystérieux, la tête éclairée par la flamme des bougies, qui vacillèrent lorsque j'ouvris la porte. Je restai un instant là, les yeux fixés sur ces copistes, puis je décidai d'avancer. Personne ne fit attention à ma présence, comme si j'étais invisible ou que je n'existais pas. J'avais plusieurs hypothèses à ce sujet, mais la plus probable était qu'ils étaient simplement concentrés sur ce qu'ils faisaient. Ou sourds, c'était possible aussi. Traversant les immenses allées de la bibliothèque de la cathédrale, je remarquai plusieurs choses étrangers. A la différence de la pancarte marquant l'entrée de la ville, j'arrivais à lire la couverture de plusieurs ouvrages. En fait, c'était surtout ma mémoire qui lisait. Je connaissais ces ouvrages, je reconnus leur couverture presque aussitôt. Ils venaient de mon monde. Ils avaient réussi grâce à un procédé qui dépassait mon imagination à inverser les lettres. Tous les mots étaient écrits à l'envers. C'était renversant !
Je mis une bonne dizaine de minutes à trouver quelque chose capable de m'éclairer sur cette ville. Il existait en effet une pièce circulaire où était disposé un pupitre bordeaux aux angles arrondis. Il n'y avait rien d'autre. Ni meuble, ni chaise, ni fenêtre. Juste le pupitre, ainsi qu'une petite zone colorée juste devant. J'avançai vers cette zone. Dès que mon pied droit toucha une des dalles colorées, le pupitre et la pièce s'illuminèrent. Je vis alors qu'il existait sur ce fameux pupitre plusieurs galets colorés. J'en déplaçai un, puis deux, et plusieurs autres, qui firent tous apparaître des images et des textes semblables à un ordinateur. C'est alors que je compris l'explication de tout ceci. Sans le vouloir, j'avais affiché sur cet écran de fumée l'inscription de la pancarte que je n'avais jusque là pas réussi à déchiffrer. C'était la traduction, dans ma langue maternelle. La bouche légèrement ouverte sous la surprise et l'incompréhension, je répétais dans ma tête ces trois mots. Bienvenue en enfer.

17.03.2009

par **Evans Dablord** Ven 24 Avr - 0:19

Nouveau texte d'aujourd'hui. Smile

Atelier d'écriture, Texte 8 : "Tchou Tchou"
Consigne : inclure les mots rubis, radiateur, Soleil, sirène, barque, agrafe, lumière, Tchou Tchou le petit train et monochrome.

Tchou Tchou le petit train traversait l’horizon,
Les planches, l’eau, la région dévastée,
Ne marquant aucun arrêt devant les poissons,
Irradiant la région la région de son œil monochrome.

La lumière du Soleil renvoyait à Tchou Tchou son visage,
Lui qui empêchait son père de couper le radiateur,
L’agrafe du rubis venait en plus d’être perdue,
Passée par-dessus bord de la barque aux sirènes.

Le petit enfant pleurait la qualité de son jouet,
Le petit train nommé Tchou Tchou Bis pour éviter les confusions
En référence à Tchou Tchou un surnom des parents,
Lui qui était perdu sur une barque en train de couler.

Le lac était profond, c’était une chose sûre,
Les deux Tchou Tchou allaient couler comme Blou Blou le Titanic,
Ils resteraient dans les fonds marins à tout jamais,
Serrés dans la rigidité cadavérique qu’ils seraient deux à posséder.

23.04.2009

par **Evans Dablord** Mar 19 Mai - 0:02

Atelier d'écriture, Texte 9 : "Speedy"
Consigne : même qu'au texte 8, mais avec des mots différents.

Speedy la voiture volante planait
Au-dessus de la meute enragée,
Regroupée près du sapin du Roi Lion,
Où s’étendait tout l’esprit de la passion.

Se faisant gagner par le désespoir,
Son portable en guise de suppositoire,
Le capitaine Speedy lança l’OVNI,
Qui s’engouffra au cœur de ses ennemis.

La meute affaiblie et vaincue,
Speedy triomphant et bien vu,
La télé s’éteignit sans un bruit,
Sans dire adieu au pauvre Speedy.

30.04.2009

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Atelier d'écriture, Texte 10 : "Peau et ciel"
Consigne : chanson en poésie, avec pour thème la poésie^^

Elle, racontant un passé,
Elle, parlant d’intimité,
L’histoire est toujours plus jolie
Lorsque les rimes se sourient.

Cadence, rythme : compliqué ;
C’est difficile de tenir
Le mètre que l’on s’est donné
Et les rimes fixées en ir.

Elle est parfois ratée, ruinée ;
Voire massacrée pour certains,
Elle se sent alors atteinte
Par l’ignorance des armées.

Il y a aussi des chefs d’œuvres,
Tristes lorsque le musée ouvre,
De ne pas se sentir compris
Et de devenir des sosies.

La mélodie est régulière,
Elle participe à sa gloire,
Avec le talent de Molière
Et les techniques qu’on peut voir.

Différente de tout roman,
Elle est à elle-seule unique,
Malgré nombre de stylos BIC,
Elle ; la poésie d’avant.

07.05.2009

par Noémie David Mar 19 Mai - 18:30

Ouai !!! J'aime bien !
Tu sais, Evans, sous ton air sadique se cache un grand sentimental en fin de compte ^^

par **Evans Dablord** Mer 20 Mai - 0:54

Tu aimes bien laquelle ? Razz

[La dernière, je ne l'ai pas encore lue à l'atelier^^
Je l'ai fini jeudi dernier, mais il n'y avait pas de séance à cause d'une présentation...]

par Magalie Rowen Mer 20 Mai - 14:33

Ba j'aime bien "Peau et ciel" et "Tchou Tchou" (je le trouve marrant celui-là, n'empêche^^)

par **Evans Dablord** Mer 20 Mai - 23:26

Au fait, t'as compris le titre "Peau et ciel", au moins ? Razz

par Noémie David Jeu 21 Mai - 14:23

Euh... Non ^^

par **Evans Dablord** Ven 22 Mai - 0:38

Peau et ciel >>> Peauetci el >>> Poésie elle

par Noémie David Dim 24 Mai - 15:33

Eh bien, quelle inspiration -_-'

par **Evans Dablord** Lun 25 Mai - 0:33

Et alors ? Il est bien mon titre... -_-'

par Magalie Rowen Lun 25 Mai - 23:37

Oh mais je n'ai jamais dit le contraire ^^
Mais c'est quand même tiré par les cheveux xD

par **Evans Dablord** Mar 26 Mai - 0:03

Et alors ?^^
Au moins, il y a un rapport, contrairement à beaucoup de poèmes ! xD

par **Evans Dablord** Jeu 11 Juin - 23:15

Bon ben... voici les deux derniers textes destinés à l'atelier d'écriture (à part si arrive à rajouter une séance le vendredi 19), parce que c'est la fin d'année. Sad

En plus la prof ne sera pas là l'année prochaine...

Atelier d'écriture, Texte 11 : "Passé lointain"

Un simple souvenir m'attrapa en vol,
S'animant dans mon esprit comme le fait le passé,
Je cogite ainsi depuis une heure devant mon bol,
J'aimerais tant revenir en arrière d'une simple pensée.
La nostalgie me prend sous son aile et m'enveloppe,
M'arrachant une larme qui retombe au Canope,
J'espère trouver mon arche dissimulée,
Et revoir sans tarder mon monde enchanté.
Si étrange soit cette sensation de perdition,
Je perds l'odorat et mes émotions dans cette région,
M'isolant et suivant le Styx comme la plume,
Je regarde l'avenir se dresser dans la brume.
De nombreux fantômes resurgissent en plein jour,
De lointains paysages cernés par la vitesse du temps,
Le futur passe le sien à attendre son tour,
Jusqu'au jour où il pourra s'exprimer comme le vent.
On espère toujours revivre certains moments,
Quand les jours qui passent se montrent plus que lassants,
Mais l'allégresse nous manque, c'est la vérité,
Demain sera le début du passé regretté.

--.05.2009

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Atelier d'écriture, Texte 12 :

C'est maintenant la dernière heure,
Le dernier instant de bonheur,
L'atelier d'écriture est fini,
Repartons ensemble en MPI.

11.06.2009

par **Evans Dablord** Dim 21 Juin - 0:33

Dernier poème écrit en l'honneur de notre prof de français, et qui a été mis dans le Livre d'Or qu'on lui a donné :

A vous notre prof de français,
Vous le soleil de notre année,
Vous qui partez loin de chez nous,
Nous auriez bien tordu le coup.

A vous notre prof préférée,
Vous qui allez, vous qui venez,
Vous qui arrivez la dernière,
Vous qui restez toujours debout,
Riez chaque fois avec nous,
Pour enfin quitter notre terre.

A vous les plages des voisins,
Mais revenez là dès demain,
A coup sûr vous nous manquerez,
C'est pour vous, madame D.

12.06.2009

par **Evans Dablord** Mer 24 Juin - 23:47

Grib', si tu veux de la lecture au soleil, tu peux toujours imprimer tous mes textes...

par **Evans Dablord** Dim 20 Sep - 23:06

Bientôt, nouveaux textes ! Texpiration : l'ensemble des oeuvres écrites du Tyran - Page 3 Icon_cheers

Eh oui, l'atelier d'écriture de l'année dernière reprend... et c'est moi qui en est responsable. Texpiration : l'ensemble des oeuvres écrites du Tyran - Page 3 Icon_cool

(ce qui m'a valu un entretient et plus avec les CPE pour obtenir l'autorisation ^^)

Bref, normalement, à jeudi dans ce topic ! Very Happy

par **Evans Dablord** Sam 3 Oct - 1:06

Bon, nouvelle pas finie du tout... (au point que je ne sais même plus si le bout que je vous poste a une "fin" ^^)

NB : J'ai mis la même couleur pour toutes les répliques, parce que je n'ai plus le temps, là...

Il acquiesça et referma la porte. Ajustant sa tunique, il parcourut le long corridor vide et se dirigea vers la petite porte dérobée menant cachots. Il descendit calmement les marches en colimaçon et arriva devant des barreaux. Il s’approcha, tint quelques secondes les barreaux dans ses mains, le temps d’observer le prisonnier, puis fit signe au geôlier d’ouvrir. Lorsque la grille fut ouverte, l’homme se dit que le prisonnier était encore plus pitoyable que d’ordinaire. Recroquevillé dans un coin, il essayait de se protéger contre une menace invisible.
- Vous êtes sûr que c’est lui, messire ? lança le garde dans le noir.
Il hocha la tête en guise de réponse. Sortant son épée, il fit quelques pas vers le jeune homme, de même âge que lui d’après ce qu’on lui avait dit.
- Messire… tenta l’homme en retrait.
- C’est un service que je lui rends, se contenta-t-il de répondre.
Il s’agenouilla et, à l’aide de sa main gauche, releva la tête du prince. Il le fixa quelques secondes et se releva. L’arme fendit l’air et trancha d’un coup net le cou du prisonnier, sa tête roulant jusqu’au bord de la cellule. Il essuya l’épée avec sa cape et la rangea.
- J’espère seulement que ça ne sera pas en vain.

- Sire, quel plaisir de vous revoir ! lança au roi un des vassaux de la contrée.
Il fit signe au groupe de soldats de s’asseoir autour de la table et laissa le seigneur qui venait de lui parler commencer. Celui-ci se pencha sur le coté quelques secondes et se redressa pour étaler une carte sur la table.
- Comme vous le savez, majesté, les rebelles ont pris position ici, ici et ici, expliqua-t-il en indiquant du doigt trois zones boisées. D’après les éclaireurs que nous avons envoyés ce matin, ils se sont avancés jusqu’au pont séparant cette contrée de celle des Horin. On a eu du mal à les convaincre, mais ils ont accepté une alliance. Ils nous ont dit qu’ils allaient attaquer dès demain l’arrière des rebelles, ce qui nous permettra de les encercler par ce côté.
- Savent-ils que nous sommes responsables de l’enlèvement du prince ? lança un vieil homme au fond de la salle.
- Il est mort.
Tous se tournèrent vers le roi, qui haussa les épaules.
- J’ai ordonné à Arcane de le tuer. De toute façon, il n’était plus utile et les tortures qu’il avait subies l’avaient détruit de l’intérieur.
- J’ai bien peur que les Horin s’en doutent, malheureusement. Ils ont fait certaines insinuations qui se comprennent mieux, à présent.
- C’est peut-être un piège, alors…
- Sauf que c’est notre seul espoir, renchérit un autre seigneur.
- Alors il faut négocier avec les Horin. Faites venir un scribe, ordonna le roi.

Cela faisait à présent neuf jours qu’ils chevauchaient en direction de la forêt, où ils devaient rencontrer la délégation militaire des Horin. En général compétent qu’il s’était montré par le passé pour arrêter une invasion, Arcane avait été désigné pour commander le groupe d’hommes et pour être le représentant officiel de la contrée des Kitanori face aux Horin durant toute la durée des négociations. Il avait ainsi le droit de choisir les hommes qui l’accompagnaient, à partir du moment où il acceptait que le scribe personnel du roi vienne aussi. Ils étaient ainsi une trentaine à voyager vers une clairière, au cœur de la forêt.
Arcane était en tête du groupe, avec en tant que second un des vassaux de la contrée participant à la plupart des réunions sur la stratégie militaire à adopter. C’était un des hommes qu’il aimait le moins à la capitale, mais c’était aussi une des contraintes du Souverain.
En tant que délégation se rendant à des négociations pacifistes, ils étaient obligés de limiter les armes qu’ils amenaient avec eux. Ainsi, seuls les poignards étaient autorisés, leurs épées devant rester à Elliandir, la dernière cité fortifiée avant la frontière séparant les Kitanori des Horin. Le commandant n’était pas rassuré avec si peu d’équipement. Tout le monde savait que l’île était réputée pour regorger des traîtres attendant patiemment le meilleur moment pour passer à l’action. Quand ils ne le faisaient pas eux-mêmes, ils payaient des mercenaires. Heureusement, Arcane était accompagné d’hommes de confiance, pour la plupart. Il connaissait personnellement les trois quarts de l’escorte ; le dernier quart avait été choisi sur recommandation de Funiska, son plus ancien ami, un compagnon d’armes. Les combts qu’ils avaient vécus ensemble avaient scellé à jamais leur amitié.
Hiérarchiquement, Funiska n’était malheureusement que l’homme à tout faire, dont les missions les plus périlleuses. Ils espéraient donc tous les deux que sa participation leur permettrait de travailler ensemble.
Arrivés dans la clairière où ils devaient retrouver la délégation des Horin, Arcane et son second, Natamoto, mirent pied à terre et avancèrent de quelques pas pour observer le lieu de rendez-vous.
- De toute évidence, nous sommes arrivés les premiers, déclara Natamoto dans le dos du général. Etablissez le campement, reprit-il en criant aux cavaliers. Que deux hommes patrouillent constamment à deux cents mètres de l’entrée !
Tous s’exécutèrent, sachant parfaitement ce qu’ils avaient à faire. Funiska rejoignit Arcane, tandis que le vassal du roi supervisait le travail des soldats.
- Quelque chose ne va pas ? s’informa le lieutenant en s’approchant derrière lui.
Arcane haussa les épaules. Se détournant brusquement, il partit aider à dresser le campement, suivi par Funiska.

Ils passèrent la soirée autour d’un feu de camp. Certains restaient dans leur tente, d’autres participaient à des conversations qui les passionnaient, d’autres enfin prenaient soin de leur poignard ou mangeaient les provisions qu’ils avaient apportées avec eux. Il restait bien sûr les hommes chargés de surveiller les environs – on n’était jamais à l’abri d’une attaque massive de villageois n’appréciant guère ceux qui côtoyaient les dirigeants de la contrée –. Les chevaux, eux, avaient été attachés à l’ouest de la clairière, où les écuyers s’en occupaient comme s’ils leur appartenaient. Enfin… certains en avaient dressés et les avaient connus tout petits.
Arcane et Funiska discutaient froidement avec Natamoto. Celui-ci se montrait distant et méprisait du regard les deux autres hommes.

25.01.2009 - ...

par **Evans Dablord** Ven 5 Fév - 1:52

Allez, 4 poèmes faits à la va-vite (et donc de piètre qualité ^^) pour retrouver un petit goût de l'année dernière... Sad

Ma tapisserie, dirais-je, vieille de soixante ans,
Age de la ménopause et pourtant frutescente,
Sans marque aucune de chlore ou de dents,
Ne porte jamais de prothèse à sa jambe,
Mais aura, très bientôt, sa troisième rectoscopie.
S’insinuer dans les murs, c’est bien triste,
Surtout lorsque le talc laisse des traces aussi blanches.

01.10.2009

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A chacune de mes utilisations,
Le proverbe ne vient pas de ma raison,
L’intouchable et pourtant
Eclat de mon pouvoir parfois désespoir
Etant le reflet de ma personnalité,
De mon esprit, de mon halo,
C’est la menace de toujours,
La nuit, réelle, car jamais préservante,
Au contraire persévérante et meurtrière,
La nuit prochaine ce sera le cimetière.

04.02.2010

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Solitude et désespoir,
C’est le message d’aujourd’hui,
Le passé n’étant plus ce qu’il était,
Je m’entoure du noir.

04.02.2010

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Le dictionnaire à côté de moi,
La chaise en-dessous et toujours le noir,
Un peu de soleil pour éclairer ce jour,
Car dans J + 7, nous tournerons la page.

04.02.2010

par **Evans Dablord** Dim 11 Avr - 17:56

3 nouveaux textes, dont 2 récents (il y a respectivement 10 et 3 jours)

Au cœur de l’espace et du temps,
Avenir et poésie d’antan
Artiste peint, masque défiguré,
Figure du poète enchanté.

--.--.2010

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Zatackadiclodocus la chaussure se promenait, guidant à travers les bois ce que tout le monde s’entendait pour appeler « le chien de Zatackadiclodocus », et surtout observant d’un œil distrait et discret le ciel ensoleillé. C’était une assez belle journée pour sortir, une assez belle journée pour marcher, une assez belle journée pour sentir sa semelle se frotter contre les graviers du chemin. Cette journée, toutefois, était marquée par le vert. Eh oui, dans une région boisée et verdoyante, on ne pouvait que constater la prolifération des vers… de terre, que Zatackadiclodocus la chaussure écrasa par centaines en avançant, tout guilleret. Marchant d’un air déterminé… vers l’Ouest, cette chaussure, couverte d’une chaussette, s’enticha d’une masse verte, qu’elle colla sous sa peau, pour donner bientôt le duo « Zatackadiclodocus la chaussure et Fritadada le chewing-gum ». Dans leur périple vers les montagnes, un OVNI apparut soudain et s’écrasa face à eux. Triste, Balle Bye rejoignit ses nouveaux camarades afin d’accomplir l’ascension de l’Everest. Enfin, cependant, alors que leurs espoirs disparaissaient, la main divine d’un dieu divin s’empara d’eux, et Olivier rangea sa chaussure dans l’étagère, sans enlever ni le chewing-gum, ni la balle tombée par accident.

01.04.2010

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L’eau me submergea. Je crus un instant me noyer, sachant pourtant très bien que c’était normal. Et puis, au pire des cas, un gilet de sauvetage était pour ça, non ? Je continuai donc à ramer. Un coup à gauche, hop, un coup à droite… Ce dur exercice répétitif m’épuisait, mais je l’avais voulu, et je le voulais encore. La descente de la vallée était extraordinaire, paraissait-il, dirai-je lus tard, surtout. L’eau dans les yeux, les cheveux dans le vent… Et le canoë descendant à pleine vitesse, rebondissant contre l’eau et expulsé par celle-ci à chacun de ces rebonds. Les arbres défilaient à toute allure, et moi je continuais à pagayer le plus vite possible, pour pousser l’embarcation au maximum de sa vitesse. Les vagues frappaient le bois, fouettaient notre visage… Mon coéquipier était tout aussi énergique et enthousiaste, mais étant en première loge, lui était moins friand de vitesse. Malgré le vent, je l’entendais me crier : « on est déjà assez rapide ! On est déjà assez rapide ! ». Il était inquiet, je le savais bien… C’est pourquoi je continuais à pagayer et essayais d’aller toujours plus vite. Oui, je me fichais de lui ; non, je n’aurais pas souhaité qu’on échange nos places. Mais c’était cela qui rendait cette descente si fun, si… passionnante ! Et je pensais : « et je vois ces voiles au loin descendant vers Harfleur… ».
Un virage arriva. On était trop rapide, effectivement. Allez, on pousse sur le côté…

L’eau me submergea. Je découvris alors à côté de moi ma mère, un saut à la main. Pivotant sur elle-même, elle partit sans dire un mot. Et voilà… Enervé dès la descente du lit !

08.04.2010

par **Evans Dablord** Jeu 20 Mai - 17:29

Un texte écrit en Angleterre, dans le car, sur le chemin du retour :

Spoiler:

par **Evans Dablord** Dim 15 Aoû - 17:23

Poème réalisé dans le cadre d'un mini-concours sur un forum RPG.

Thème : Désespoir
Min. 10 vers.

Spoiler:

par **Evans Dablord** Lun 20 Déc - 23:53

Oups, j'ai oublié de publier un mini-poème tout récent ^^

Spoiler:

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