Texpiration : l'ensemble des oeuvres écrites du Tyran
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Re: Texpiration : l'ensemble des oeuvres écrites du Tyran
Un commentaire ?
[Je suppose que tout le monde a eu la flemme de lire...^^]
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Evans Dablord-
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Re: Texpiration : l'ensemble des oeuvres écrites du Tyran
Je me suis connectée alors que j'avais la tête dans le *** hier alors ne m'en demande pas trop lol !
Si c'est bien n'empêches ! Tu as un talent caché, Evans^^
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Noémie David-
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Re: Texpiration : l'ensemble des oeuvres écrites du Tyran
Caché, caché...^^
Vous n'aviez toujours pas remarqué ?!
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Evans Dablord-
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Re: Texpiration : l'ensemble des oeuvres écrites du Tyran
Voici un texte que je devais vous montrer après la Toussaint mais que ma prof de français vient tout juste de nous rendre^^
C'est un blâme à la manière de La Bruyère. Connaissez, connaissez pas ?^^
Sattos
Sattos se dit indifférent à toute chose, toute personne et toute marque de propriété. Alors qu’en réalité, un détail peut rapidement attirer son attention et l’obséder. Qu’il le sache ou non, qu’il admette ou réfute cette idée, il reste le même. Accompagnant une demoiselle chez un ami de celle-ci, ses sens s’éveillent, à l’affût d’un quelconque signe d’intérêt de la part de la jeune femme. Leur hôte se lève, sorte une boîte qu’il pose sur la table basse, entre eux, puis l’ouvre, découvrant ainsi un bracelet brillant de mille feux. Il le prend délicatement ans sa main, faisant attention à ne pas toucher les diamants, puis l’apporte à la dame, dont les yeux sont captivés par l’objet qu’elle s’apprête à porter. Sattos se sent mis à l’écart. Alors que les deux autres admirent et vantent la beauté du cadeau, il tente à son tour de se faire remarquer en racontant une anecdote. Il se présente comme un proche d’une personnalité de la cour, affirme être son confident et finit par déclarer s’être fait offrir des mains de cette même personne le bracelet en question et qu’il l’a donné à quelqu’un qui en avait plus besoin que lui. Fier de son histoire, il se détend et sourit, jetant un bref coup d’œil vers la demoiselle, émerveillée, mais l’homme lui faisant face réplique : « Serait-ce votre jalousie qui est à l’origine de cette brusque inspiration ? ». Il se tait, observant Sattos, bouche bée, puis reprend : « Ce bracelet a été fabriqué la semaine dernière, à ma demande. ».
C'est un blâme à la manière de La Bruyère. Connaissez, connaissez pas ?^^
Sattos
Sattos se dit indifférent à toute chose, toute personne et toute marque de propriété. Alors qu’en réalité, un détail peut rapidement attirer son attention et l’obséder. Qu’il le sache ou non, qu’il admette ou réfute cette idée, il reste le même. Accompagnant une demoiselle chez un ami de celle-ci, ses sens s’éveillent, à l’affût d’un quelconque signe d’intérêt de la part de la jeune femme. Leur hôte se lève, sorte une boîte qu’il pose sur la table basse, entre eux, puis l’ouvre, découvrant ainsi un bracelet brillant de mille feux. Il le prend délicatement ans sa main, faisant attention à ne pas toucher les diamants, puis l’apporte à la dame, dont les yeux sont captivés par l’objet qu’elle s’apprête à porter. Sattos se sent mis à l’écart. Alors que les deux autres admirent et vantent la beauté du cadeau, il tente à son tour de se faire remarquer en racontant une anecdote. Il se présente comme un proche d’une personnalité de la cour, affirme être son confident et finit par déclarer s’être fait offrir des mains de cette même personne le bracelet en question et qu’il l’a donné à quelqu’un qui en avait plus besoin que lui. Fier de son histoire, il se détend et sourit, jetant un bref coup d’œil vers la demoiselle, émerveillée, mais l’homme lui faisant face réplique : « Serait-ce votre jalousie qui est à l’origine de cette brusque inspiration ? ». Il se tait, observant Sattos, bouche bée, puis reprend : « Ce bracelet a été fabriqué la semaine dernière, à ma demande. ».
Evans Dablord-
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Re: Texpiration : l'ensemble des oeuvres écrites du Tyran
connaissais pas ! lol
C'est pas mal !
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Noémie David-
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Re: Texpiration : l'ensemble des oeuvres écrites du Tyran
Ca m'a - encore - valu plein de compliments^^
Evans Dablord-
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Re: Texpiration : l'ensemble des oeuvres écrites du Tyran
En voilà encore 2 autres^^
Le premier est un poème que l'on devait écrire en devoir surveillé (c'est le 2e que je devais vous écrire depuis la Toussaint^^)
Le second est un récit que l'on devait écrire pour aujourd'hui^^ (donc il est tout récent et que je ne saurai pas ma note avant la rentrée^^)
Poème 1
Bouche solitaire, par sa beauté expliquée,
Bouche composée de lambeaux de peau,
Bouche assoiffée, de baisers et d’eau,
Bouche du désert, malaimée.
Bouche de son lit débordée par son contenant,
Bouche envahie, microbes et saletés,
Bouche aussi grande qu’une marée,
Bouche liquéfiée par le blanc.
Bouche maquillée dès son levé, mais grosse erreur,
Bouche inspirant à chaque instant la peur,
Bouche parfaite, bien sûr que non,
Bouche détériorée par l’action des bonbons,
Bouche fidèle, toute une histoire !
Bouche qu’il vaut mieux ne pas voir.
15.10.2008
----------------------------------------------------------------------------------------
Texte 1
Consigne : Vous retrouvez, après plusieurs années, un paysage que vous aimiez beaucoup enfant. Décrivez ce paysage en exprimant votre émotion et votre nostalgie d’une époque révolue.
Je me souviens parfaitement de cet endroit. J’y suis resté de nombreuses années avec ma famille. D’ailleurs, j’y suis resté pratiquement toute ma vie. Assis sur le sol, je me vois encore, alors que je n’avais pas atteint mes dix ans, en train de batifoler dans l’herbe recouvrant la vallée. Cela inquiétait toujours ma mère, pourtant habituée de mes escapades. La plupart du temps, lorsque je rentrais, je pouvais m’attendre à être sévèrement réprimandé. Maintenant, ce n’est plus le cas. De toute façon, j’ai appris depuis bien longtemps que cela pouvait être dangereux, même si, en fait, tous les chemins – ou presque – revenaient à la maison. Une grande cabane en bois, perdue au milieu de nulle part. J’ai toujours été un peu frustré que nous soyons coupés du monde. Enfin, surtout quand j’étais petit. Je suis finalement devenu comme mes parents en suivant la tradition familiale : je me suis renfermé sur moi-même et je suis devenu solitaire. Je ne dis pas que je suis devenu une de ces personnes qui ne sont jamais informées de ce qu’il se passe dans le monde – non, au contraire, je suis toujours attentivement l’actualité et le progrès de la technologie – ; je reste seulement à l’écart des autres. C’est pourquoi j’ai habité si longtemps cette vallée. Pour sa tranquillité. Pour son calme. Pour son paysage.
Ce paysage, je l’observe déjà depuis une heure. Je me relève donc et remets correctement mon costume blanc, légèrement sali par la terre. Je descends lentement la colline en évitant à tout prix les crevasses. Je me souviendrai longtemps du jour où je courais et que mon pied s’est pris dans un trou. Je suis rentré à la maison les vêtements déchirés, la tête en sang, mais finalement, c’est devenu un des plus belles journées de ma vie. Il faut dire que j’ai rarement autant ri avec ma famille, et ce grâce au récit palpitant de ma sœur, qui m’avait vu tomber et rouler jusqu’au bord de la colline.
Je ne reviens au moment présent que lorsque je m’aperçois que je suis à quelques mètres seulement de la maison. Je m’approche de la porte en bois et regarde le symbole que mon père a gravé pendant mon adolescence. C’est un genre de roue traversée par une flèche. Depuis, on l’a toujours gardé comme emblème de notre famille. Sans me faire entendre, essayant d’être le plus discret que possible, je regarde par l’interstice laissé par la porte légèrement ouverte. Deux personnes âgées préparent le repas. Ils ne font pas attention à moi, et cela me permet d’observer plus longtemps l’intérieur de la cabane. Tout est resté comme avant, comme il l’était quand j’habitais encore là. De nombreux souvenirs reviennent à mon esprit, et j’essaie de les refouler le plus possible pour ne pas être submergé par l’émotion. Il faut avouer que j’ai passé de très bons moments ici, même si, comme pour n’importe qui, ça aussi été le lieu de nombreux malheurs. On dit toujours que les moments de malheur sont plus nombreux que les moments de bonheur… Heureusement, j’arrive à oublier les indésirables, malgré une chose qui restera indéfiniment là, collée à moi. C’est justement ça qui me donne envie de pleurer, car je ne pourrai jamais revenir en arrière. Ce qui est fait est fait. Les autres me disent de me tourner vers l’avenir, mais quel avenir ai-je à présent ?...
Je suis obligé de me déplacer, voyant que le vieil homme s’apprête à sortir. Je me colle au mur latéral et je peux le suivre des yeux sans qu’il s’en aperçoive. Ils m’ont dit qu’il ne fallait pas que je leur parle. Pourtant, je les connais, et il m’est pratiquement impossible de les ignorer. Comment le pourrais-je ? Néanmoins, je reste là sans bouger. L’homme se dirige vers la forêt, un peu plus loin, derrière l’autre versant de la colline. Il ne reviendra pas avant un moment. Je reporte mon attention sur l’habitation. La porte est restée ouverte. Si je reprends la position que j’avais quelques instants auparavant, elle me verra. Il ne faut pas qu’elle me voie. Je contourne à nouveau la bâtisse et m’accroupis sous une fenêtre. Discrètement, je déplie légèrement mes genoux et me mets de façon à voir la cuisine. Elle prépare encore ce plat typique que j’aimais tant. J’aimais le déguster. Je prenais plaisir à le manger. Maintenant, je ne peux plus. D’ailleurs, je ne peux pas non plus manger d’autres plats, que je les aime ou non. Je regrette encore plus cette période de ma vie. Celle où l’on est insouciant, où l’on ne pense jamais à l’avenir, aux choses qui peuvent arriver sans qu’on le veuille. L’enfance. J’aurais dû en profiter davantage. En fait, j’aurais dû me comporter différemment dans beaucoup de domaines. J’aurais dû éviter de provoquer des frayeurs chez ma mère, j’aurais dû essayer d’amener mes parents avec moi lorsque je me baladais. Bien sûr que nous nous sommes promenés ensemble de nombreuses heures, mais pas comme je l’aurais souhaité. De toute façon, depuis tout ce temps, je n’ai jamais trouvé ce qui me gênait. J’aurais dû changer ma nature peut-être, comme cela rien ne m’aurait gêné. Mais je ne pense pas que c’était le véritable problème. Peut-être est-ce tout simplement moi qui suis trop exigeant avec moi-même. Je pourrais tout recommencer une dizaine de fois, rien ne serait jamais parfait. Peut-être mes parents étaient-ils heureux que je sois si indépendant. Peut-être devrais-je me contenter de cela.
Avant, ma vie a toujours été une longue suite de périples où j’explorais constamment les profondeurs des terres sur lesquelles je passais. Maintenant, je vais pouvoir me reposer. J’ai tout le temps devant moi. A cet instant, alors que la vieille femme est retournée et vaque à ses occupations, ma main droite est posée sur la fenêtre de la cuisine. Je sens quelque chose couler le long de ma joue et je me sens partir alors que mes lèvres forment en vain des sons qui ne s’entendront jamais plus. Je ne peux plus que penser, mais mon esprit s’éteindra lui aussi très bientôt.
Sèche tes larmes, maman.
Le premier est un poème que l'on devait écrire en devoir surveillé (c'est le 2e que je devais vous écrire depuis la Toussaint^^)
Le second est un récit que l'on devait écrire pour aujourd'hui^^ (donc il est tout récent et que je ne saurai pas ma note avant la rentrée^^)
Poème 1
Bouche solitaire, par sa beauté expliquée,
Bouche composée de lambeaux de peau,
Bouche assoiffée, de baisers et d’eau,
Bouche du désert, malaimée.
Bouche de son lit débordée par son contenant,
Bouche envahie, microbes et saletés,
Bouche aussi grande qu’une marée,
Bouche liquéfiée par le blanc.
Bouche maquillée dès son levé, mais grosse erreur,
Bouche inspirant à chaque instant la peur,
Bouche parfaite, bien sûr que non,
Bouche détériorée par l’action des bonbons,
Bouche fidèle, toute une histoire !
Bouche qu’il vaut mieux ne pas voir.
15.10.2008
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Texte 1
Consigne : Vous retrouvez, après plusieurs années, un paysage que vous aimiez beaucoup enfant. Décrivez ce paysage en exprimant votre émotion et votre nostalgie d’une époque révolue.
Je me souviens parfaitement de cet endroit. J’y suis resté de nombreuses années avec ma famille. D’ailleurs, j’y suis resté pratiquement toute ma vie. Assis sur le sol, je me vois encore, alors que je n’avais pas atteint mes dix ans, en train de batifoler dans l’herbe recouvrant la vallée. Cela inquiétait toujours ma mère, pourtant habituée de mes escapades. La plupart du temps, lorsque je rentrais, je pouvais m’attendre à être sévèrement réprimandé. Maintenant, ce n’est plus le cas. De toute façon, j’ai appris depuis bien longtemps que cela pouvait être dangereux, même si, en fait, tous les chemins – ou presque – revenaient à la maison. Une grande cabane en bois, perdue au milieu de nulle part. J’ai toujours été un peu frustré que nous soyons coupés du monde. Enfin, surtout quand j’étais petit. Je suis finalement devenu comme mes parents en suivant la tradition familiale : je me suis renfermé sur moi-même et je suis devenu solitaire. Je ne dis pas que je suis devenu une de ces personnes qui ne sont jamais informées de ce qu’il se passe dans le monde – non, au contraire, je suis toujours attentivement l’actualité et le progrès de la technologie – ; je reste seulement à l’écart des autres. C’est pourquoi j’ai habité si longtemps cette vallée. Pour sa tranquillité. Pour son calme. Pour son paysage.
Ce paysage, je l’observe déjà depuis une heure. Je me relève donc et remets correctement mon costume blanc, légèrement sali par la terre. Je descends lentement la colline en évitant à tout prix les crevasses. Je me souviendrai longtemps du jour où je courais et que mon pied s’est pris dans un trou. Je suis rentré à la maison les vêtements déchirés, la tête en sang, mais finalement, c’est devenu un des plus belles journées de ma vie. Il faut dire que j’ai rarement autant ri avec ma famille, et ce grâce au récit palpitant de ma sœur, qui m’avait vu tomber et rouler jusqu’au bord de la colline.
Je ne reviens au moment présent que lorsque je m’aperçois que je suis à quelques mètres seulement de la maison. Je m’approche de la porte en bois et regarde le symbole que mon père a gravé pendant mon adolescence. C’est un genre de roue traversée par une flèche. Depuis, on l’a toujours gardé comme emblème de notre famille. Sans me faire entendre, essayant d’être le plus discret que possible, je regarde par l’interstice laissé par la porte légèrement ouverte. Deux personnes âgées préparent le repas. Ils ne font pas attention à moi, et cela me permet d’observer plus longtemps l’intérieur de la cabane. Tout est resté comme avant, comme il l’était quand j’habitais encore là. De nombreux souvenirs reviennent à mon esprit, et j’essaie de les refouler le plus possible pour ne pas être submergé par l’émotion. Il faut avouer que j’ai passé de très bons moments ici, même si, comme pour n’importe qui, ça aussi été le lieu de nombreux malheurs. On dit toujours que les moments de malheur sont plus nombreux que les moments de bonheur… Heureusement, j’arrive à oublier les indésirables, malgré une chose qui restera indéfiniment là, collée à moi. C’est justement ça qui me donne envie de pleurer, car je ne pourrai jamais revenir en arrière. Ce qui est fait est fait. Les autres me disent de me tourner vers l’avenir, mais quel avenir ai-je à présent ?...
Je suis obligé de me déplacer, voyant que le vieil homme s’apprête à sortir. Je me colle au mur latéral et je peux le suivre des yeux sans qu’il s’en aperçoive. Ils m’ont dit qu’il ne fallait pas que je leur parle. Pourtant, je les connais, et il m’est pratiquement impossible de les ignorer. Comment le pourrais-je ? Néanmoins, je reste là sans bouger. L’homme se dirige vers la forêt, un peu plus loin, derrière l’autre versant de la colline. Il ne reviendra pas avant un moment. Je reporte mon attention sur l’habitation. La porte est restée ouverte. Si je reprends la position que j’avais quelques instants auparavant, elle me verra. Il ne faut pas qu’elle me voie. Je contourne à nouveau la bâtisse et m’accroupis sous une fenêtre. Discrètement, je déplie légèrement mes genoux et me mets de façon à voir la cuisine. Elle prépare encore ce plat typique que j’aimais tant. J’aimais le déguster. Je prenais plaisir à le manger. Maintenant, je ne peux plus. D’ailleurs, je ne peux pas non plus manger d’autres plats, que je les aime ou non. Je regrette encore plus cette période de ma vie. Celle où l’on est insouciant, où l’on ne pense jamais à l’avenir, aux choses qui peuvent arriver sans qu’on le veuille. L’enfance. J’aurais dû en profiter davantage. En fait, j’aurais dû me comporter différemment dans beaucoup de domaines. J’aurais dû éviter de provoquer des frayeurs chez ma mère, j’aurais dû essayer d’amener mes parents avec moi lorsque je me baladais. Bien sûr que nous nous sommes promenés ensemble de nombreuses heures, mais pas comme je l’aurais souhaité. De toute façon, depuis tout ce temps, je n’ai jamais trouvé ce qui me gênait. J’aurais dû changer ma nature peut-être, comme cela rien ne m’aurait gêné. Mais je ne pense pas que c’était le véritable problème. Peut-être est-ce tout simplement moi qui suis trop exigeant avec moi-même. Je pourrais tout recommencer une dizaine de fois, rien ne serait jamais parfait. Peut-être mes parents étaient-ils heureux que je sois si indépendant. Peut-être devrais-je me contenter de cela.
Avant, ma vie a toujours été une longue suite de périples où j’explorais constamment les profondeurs des terres sur lesquelles je passais. Maintenant, je vais pouvoir me reposer. J’ai tout le temps devant moi. A cet instant, alors que la vieille femme est retournée et vaque à ses occupations, ma main droite est posée sur la fenêtre de la cuisine. Je sens quelque chose couler le long de ma joue et je me sens partir alors que mes lèvres forment en vain des sons qui ne s’entendront jamais plus. Je ne peux plus que penser, mais mon esprit s’éteindra lui aussi très bientôt.
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Dernière édition par Evans Dablord le Sam 28 Fév - 11:04, édité 1 fois
Evans Dablord-
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Re: Texpiration : l'ensemble des oeuvres écrites du Tyran
je lirais plus tard, j'ai la flême pour l'instant !^^
Noémie David-
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Re: Texpiration : l'ensemble des oeuvres écrites du Tyran
J'ai l'impression que ça devient une maladie contagieuse ça, la "flemme" !
Evans Dablord-
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Re: Texpiration : l'ensemble des oeuvres écrites du Tyran
moui lol en effet !
Ouai ! C'est pas mal !
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Noémie David-
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Evans Dablord-
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Re: Texpiration : l'ensemble des oeuvres écrites du Tyran
Ayant eu, (enfin!), le temps de parcourir un peu tout ça. je trouve que c'est pas mal du tout. J'ai particulièrement aimé le texte de l'oreiller ainsi que le dernier texte sur le paysage connu enfant.
Julius Horg-
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Re: Texpiration : l'ensemble des oeuvres écrites du Tyran
Ce sont mes préférés aussi^^ (avec celui de la bouche, aussi )
[Ben quoi ? J'ai bien le droit de m'autocongratuler de temps en temps. ]
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Evans Dablord-
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Re: Texpiration : l'ensemble des oeuvres écrites du Tyran
Je ne savais pas que tu aimais tant que ça les compliments Evans...
Ca ne te vas pas mon "c'est pas mal" ?
Ca ne te vas pas mon "c'est pas mal" ?
Noémie David-
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Ben... c'est pas mal !
Evans Dablord-
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Re: Texpiration : l'ensemble des oeuvres écrites du Tyran
T'as de la chance que c'est ton anniv' aujourd'hui, sinon tu te serais ramasser une baffe en pleine tronche pour ton comportement !... Même si je dois avouer que ce n'était pas méchant, j'avais envie de dire ça ^^
Noémie David-
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Re: Texpiration : l'ensemble des oeuvres écrites du Tyran
Gngngngngn... *tire la langue*
P'tain, il faut peut-être que je me mette à corriger les examens, moi...
P'tain, il faut peut-être que je me mette à corriger les examens, moi...
Evans Dablord-
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J'ai une bonne note ?
Noémie David-
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Re: Texpiration : l'ensemble des oeuvres écrites du Tyran
Je n'ai pas commencé !
Evans Dablord-
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Re: Texpiration : l'ensemble des oeuvres écrites du Tyran
Deux poèmes (un en vers et un autre en prose) à venir. (c'est ma prof qui les a^^)
Evans Dablord-
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Re: Texpiration : l'ensemble des oeuvres écrites du Tyran
Voici un petit imprévu écrit en 20 min il y a exactement 9 h et 5 min ^^
Poème 2
Aux gens que l'on n'aime pas,
A ceux qui parlent de nous tout bas,
Qui nous haïssent, qui nous méprisent,
Aux gens qui nous humilient à leur guise,
Exprimons notre détresse,
Faisons-leur voir leur maladresse,
Restons polis, sages et studieux;
Montrons-leur que nous sommes comme eux,
Arrêtons leurs ricanements,
Cessons les bêtises de ces gens,
Soyons unis, forts et soudés,
Résistons tel une armée,
Renvoyons l'image que nous voyons,
Laissons-les voir si ils sont bons,
Car c'est de leur propre volonté,
Qu'ils retrouveront toute leur bonté.
28.02.2009
Poème 2
Aux gens que l'on n'aime pas,
A ceux qui parlent de nous tout bas,
Qui nous haïssent, qui nous méprisent,
Aux gens qui nous humilient à leur guise,
Exprimons notre détresse,
Faisons-leur voir leur maladresse,
Restons polis, sages et studieux;
Montrons-leur que nous sommes comme eux,
Arrêtons leurs ricanements,
Cessons les bêtises de ces gens,
Soyons unis, forts et soudés,
Résistons tel une armée,
Renvoyons l'image que nous voyons,
Laissons-les voir si ils sont bons,
Car c'est de leur propre volonté,
Qu'ils retrouveront toute leur bonté.
28.02.2009
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Re: Texpiration : l'ensemble des oeuvres écrites du Tyran
Mon poème est pourtant court et personne ne le lit...
Il serait long, je ne dirai pas, mais là... ^^
Au fait, bientôt (relatif xD), long long texte^^
Il serait long, je ne dirai pas, mais là... ^^
Au fait, bientôt (relatif xD), long long texte^^
Evans Dablord-
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Re: Texpiration : l'ensemble des oeuvres écrites du Tyran
Evans Dablord a écrit:Deux poèmes (un en vers et un autre en prose) à venir. (c'est ma prof qui les a^^)
Et les voilà^^
Le 1er est un poème en prose (atelier d'écriture pour 1/3).
Le 2nd est un poème en vers (commencé à l'atelier d'écriture parce qu'il n'y avait pas la prof^^).
Et le 3e a été écrit ce midi, à l'atelier d'écriture aussi^^
Aujourd'hui, spécial poèmes !
Atelier d'écriture, Texte 4 : "Projecteur sur l'Olympe"
Consigne : poème en prose.
D'une profonde nuit, un soleil apparaît. Un point blanc dans le ciel, éclairant l'obscurité des collines désertiques, repoussant les ténèbres aux plus extrêmes des limites de la vie. La lumière de l'aurore, ou l'éclat de l'halo de la sereine nuit, le centre du cosmos est regroupé ici-même, sous ce projecteur envoyé par les dieux de l'Olympe. Le cercle doré de la lune sans dune vagabonde, voyage au-dessus des montagnes les plus hautes et téléporte son ombre à quelques sandales de Mars. Eclairant à présent la moitié des silhouettes remuant auparavant dans le noir, le faisceau de lumière dévoile la terrible loi de la nature, l'effroyable nature des Hommes. Cette scène dérisoire, de plein fouet révélée par la vérité mécanique, donne finalement l'avantage à Mars. Aux Mars. Ces dieux régnant sur les obscures vallées, à l'intérieur des étroits couloirs où se déroulent les combats entre la Terre et l'Olympe. Cette lumière reprend finalement son chemin, obéissant à la direction que veut lui faire prendre Mars. Le jour où elle s'éteindra, une autre reprendra son flambeau, jusqu'à ce qu'elle devienne inutile à quiconque, et finisse sa vie en se consacrant à la Joconde.
15.01.2009 - 24.02.2009
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Atelier d'écriture, Texte 5 : "Souriceausport"
Consigne : une souris qui fait du sport^^ (c'est de moi )
S'enfuyant du croissant à vive allure,
Reprenant son souffle à la croisée des couleurs,
La souris s'entraîne au sport le plus dur,
Celui qui consiste à survivre aux projecteurs.
Sa célébrité vient de cet effort,
Même si un jour la chance lui a souri,
Elle s'efforce d'éviter le bord,
Et surtout que ses gestes et son tir soient précis.
Les acclamations, elle les connaît,
Ce sont elles qui l'accompagnent au panier,
Une déception, ça peut arriver,
Elle va alors se doucher dans son évier.
Son but reste cependant de gagner,
Elle adore fêter ses victoires en soirée,
Un jour elle deviendra millionnaire,
Et finira sa petite vie dans la bière.
05.02.2009
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Atelier d'écriture, Texte 6 : "Balle Bye"
Consigne : poème libre.
Roulant la pente à pleine vitesse,
Inspirant les idées que les rêves laissent,
La balle à casquette voyage dans les cieux,
Explore les esprits en évitant les creux.
La fenêtre est ouverte sur un monde sauvage,
Montagnes, collines et forêts se succèdent,
La belle balle se protège du Soleil qui les ravage,
De son immense clarté à la fois un remède.
Le petit objet qui n'est pas chez lui,
Profite de sa roulade avant de voir la pluie,
Et surtout se rappelle qu'en étant ici,
C'est comme s'il retrouvait son ancien abri.
On aurait pu dire qu'elle était isolée,
Perdue au milieu de cet horizon de fourrés,
Mais en fait sa solitude lui convenait à plein temps,
Sa tête doucement caressée par le vent.
Sa balade se termina bientôt contre un chêne,
Elle comprit alors que ce n'était pas sa veine,
D'être reprise par la main de son maître,
Qui l'avait déjà entourdie sans s'occuper de son être.
05.03.2009
Evans Dablord-
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Re: Texpiration : l'ensemble des oeuvres écrites du Tyran
Petite chronique faite pour un concours dans le cadre de modules de français.
http://www.deezer.com/track/2714487
Chronique lycéenne
Au grand jamais il n'écoutera
Ce que lui dicte son cœur,
Car toujours Bensé préfèrera
Garder ses passions par peur.
En 2008 naît sa chanson,
Comme lui dans la musique,
Sa famille lui donne le ton,
Sa passion et son tic.
Ses quelques rimes vont avec Folk,
Guitare et Harmonica,
Tout cela crée le rythme et surtout,
Joue des vers libres tout bas.
Relatant ses doutes, ses amours,
Alternant couplets, refrains,
Cette chanson vaut bien le détour
Car ces jamais ne sont pas vains.
Suivons ce rythme si entraînant,
Ces mots simples, convaincants,
Au grand jamais cette mélodie
Ne perdra son sens ni sa vie.
16.03.2009
http://www.deezer.com/track/2714487
Chronique lycéenne
Au grand jamais il n'écoutera
Ce que lui dicte son cœur,
Car toujours Bensé préfèrera
Garder ses passions par peur.
En 2008 naît sa chanson,
Comme lui dans la musique,
Sa famille lui donne le ton,
Sa passion et son tic.
Ses quelques rimes vont avec Folk,
Guitare et Harmonica,
Tout cela crée le rythme et surtout,
Joue des vers libres tout bas.
Relatant ses doutes, ses amours,
Alternant couplets, refrains,
Cette chanson vaut bien le détour
Car ces jamais ne sont pas vains.
Suivons ce rythme si entraînant,
Ces mots simples, convaincants,
Au grand jamais cette mélodie
Ne perdra son sens ni sa vie.
16.03.2009
Evans Dablord-
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Re: Texpiration : l'ensemble des oeuvres écrites du Tyran
Tu es très fort pour les rimes, Evans ! ^^
Magalie Rowen-
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Localisation : Seule entre la terre et le ciel...
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