Texpiration : l'ensemble des oeuvres écrites du Tyran

Bon, je vous explique la situation : on a un poème engagé à rédiger en français (en respectant certains trucs, mais ça on s'en fout pour l'instant^^), et j'aurais besoin de votre avis. Je ne lui ai pas encore trouvé de titre (je ne sais même pas si la prof en veut un xD), mais j'ai mis 2h30 à l'écrire xD






[J'attends ton avis avec impatience azuki, vu que tu es le Maître Poète du forum^^ ]


P.S. : dites tout ce que vous pensez, que ça soit une bonne chose ou non !^^

moi j'aime bien, mais c'est normal qu'il n'y ait pas de rimes?

D'après toi ?

je pense que c'est noraml mais c'est pas un poeme alors!

*J'espère que tu vas avoir beaucoup de cours de français, tiens... -_-*

Sache, ma chère Luna, qu'un poème ne possède pas forcément de rimes, n'est pas forcément écris en vers, et n'a pas forcément des mètres réguliers (mais je suppose que tu n'as pas compris ce dernier bout de phrase).

oui en effet j'ai pas compris ton bout de phrase!!!
ah donc c'est bon il est bien ton poeme alors!

Merci Luna^^ xD

Et ces trucs là s'appellent des poèmes libre...

Bon ba moi je trouve que c'est super bien mais tu coupe un peu trop les phrase (ex : v. 8 et 9, v. 16 et 17, v. 23 et 24, v. 25 et 26, v. 27 et 28, v. 29 et 30 et v. 33 et 34)... Désolé de parler en vrs mais je ne savais comment vraiment dire... Mais sinon... Quelle imagination Evans ! Je suis sûr que si tu prennais quelques cours avec Azuki, tu serais un grand poète !

... Et quand on coupe les phrases, on appelle ça un enjambement !

Merci Noémie, pour les compliments comme pour les critiques^^
Mais je ne prendrai pas de cours avec 'zuki...



... Je risquerais de finir dans un asile !

XD ah oui ce sont les risques du métier...

bande d'enfoirés oui!! de toutes manières je t'en donnerais même pas! la poésie ça s'apprend pas ça se vit.

il est pas mal en soi, tu fais des rappels de rime à l'intérieur du texte, l'histoire est pas mal ficelée mais tes enjambement me parraissen trop nets, le dernier surtout la coupure après le "la" me chiffonne, m'enfin c'est mon avis.

juste une dernière remarque sur la longueur des lignes mais bon je sias que je suis une accro des phrases de dix kilomètres de long mais franchment pas mal du tout pour un de tes premiers essais.

seigneurs de la paix comme titre ... j'aurais ms en truc dnas le genre "inconscience" ou "opposition" me paraît plus engagé mais après c'est toi qui vois pas que je te plombe ta note!

voilà j'espère que j'ai encore posté à temps mais j'ai pas pu venir plus tôt désolé!

azuki slytherin a écrit:bande d'enfoirés oui!! de toutes manières je t'en donnerais même pas! la poésie ça s'apprend pas ça se vit.

Et puis 'faut avoir du temps ou être bien inspiré^^ xD

azuki slytherin a écrit:il est pas mal en soi, tu fais des rappels de rime à l'intérieur du texte, l'histoire est pas mal ficelée mais tes enjambement me parraissen trop nets, le dernier surtout la coupure après le "la" me chiffonne, m'enfin c'est mon avis.

Merci, mais je ne pouvais pas faire utrement pour le "la"^^

azuki slytherin a écrit:juste une dernière remarque sur la longueur des lignes mais bon je sias que je suis une accro des phrases de dix kilomètres de long mais franchment pas mal du tout pour un de tes premiers essais.

Mais moi je voulais des heptasyllabes, na !

azuki slytherin a écrit:seigneurs de la paix comme titre ... j'aurais ms en truc dnas le genre "inconscience" ou "opposition" me paraît plus engagé mais après c'est toi qui vois pas que je te plombe ta note!

Pour le titre, je n'étais pas très inspiré, c'est vrai, mais je le préfère quand même à "inconscience" ou "opposition" ^^

azuki slytherin a écrit:voilà j'espère que j'ai encore posté à temps mais j'ai pas pu venir plus tôt désolé!

Ouais ouais, on a toutes les vacances pour le finir^^

heptasyllables... la vache tu t'es bien fait chier mon coco!

et tu sais quoi si le titre ne te plaît pas t'as qu'à y penser pendant toutes les vacances nah!

^^ bon courage! je te laisse en espérant que l'inspiration te trouve!

azuki slytherin a écrit:heptasyllables... la vache tu t'es bien fait chier mon coco!

Pourquoi ? C'est plus facile que les octosyllabes.

azuki slytherin a écrit:et tu sais quoi si le titre ne te plaît pas t'as qu'à y penser pendant toutes les vacances nah!

^^ bon courage! je te laisse en espérant que l'inspiration te trouve!

Je ne vois pas pourquoi tu dis ça puisque le titre que j'ai trouvé me plait...

Bon, mon poème n'est plus si solitaire que ça maintenant^^
Il a bien fallu que je participe puisqu'azuki nous a lâchés.


Avada Kedavra

Un souffle de lumière s’envola vers moi,
Un rayon d’éclair vert et doré que je bois,
J’aurais pu le contrer de la même manière,
Mais j’aurais fait de la maison un gros gruyère.

C’est une particularité de ce sort,
Si puissant et imposant qu’il puisse être,
De pouvoir facilement apporter la mort,
Grâce à son cœur constitué de bois d’hêtre.

D’un seul geste de cet homme, ma vie disparut,
Brouillant ma vision de la scène pour finir,
Prendre part dans mon esprit et tout engloutir,
C’est bien le néant le plus profond que j’eus vu.

oui je croyait qu'Azuki nous aurait mis une oeuvre d'art ba... Nada !!!

Evans Dablord a écrit:
Mais je ne prendrai pas de cours avec 'zuki...



... Je risquerais de finir dans un asile !

c'est dingue comme tu as réussi à la cerner xD.

J'aime beaucoup ton poème evans et le titre aussi d'ailleur. Nah! ^^

Merci Pers' ^^

Et voilà, encore un poème à écrire.
Bon ben... j'envoie la sauce^^


A l’aube rougeoyant d’une journée d’automne,
Dans le ciel, lorsque minuit sonne,
S’éveillent alors deux lunes destinées
A être collées pour l’éternité,
Et, baillant, découvrent des statues grecs, nombreuses,
Ivoires, blanches, et pourtant dangereuses,
Ces gardiennes du cœur et des pensées,
Embouchure du fleuve ensanglanté.

Boca, tu es bien ce lien capitale,
Celui qui, Boca, réunit deux êtres opposés au mal,
Boca, voie de l’union et voix du monde,
Boca, étape finalement pour les mots voguant sur l’onde,
Boca, centre de la passion de la jeunesse,
Expression de la joie et de l’ivresse.

ba je trouve que c'est pas mal du tout!!

Merci Luna.

Comme je vous l'ai déjà dit (ou pas^^), cette année, en français, on écrit beaucoup de textes, de manière à, je suppose, développer non seulement notre appétit de lecteur mais aussi d'écrire, pour s'améliorer, accessoirement. Bref, en voici deux autres, et deux autres suivront après les vacances^^ (j'attends que ma prof les rende pour les taper^^)


Blason
(= poème faisant l'éloge d'une personne grâce à la synecdoque, qui consiste à prendre quelque chose pour un tout)

Ah, belles mains faites de terre et de branches,
Belles branches courtes et du tronc rapprochées,
Admirable tronc, symbole des années,
Je crains fort que tu te poses sur mes hanches.

Ah, belle surface du travail gravée,
Dur travail copié par la peau de tes doigts,
Fine peau comparable à celle du bois,
Mais j’ose espérer ne jamais la frôler.

Ah, belles extrémités enveloppées,
Par les déchets, les mortes et jaunes feuilles,
Bordées par un blanc opposé à l’orgueil.

Ah, je préfère oublier et m’éloigner,
Que de voir ou sentir tes mains répugnantes,
Et s’il le faut, trempe-les dans l’eau bouillante.

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Atelier d'écriture, Texte 1
Consigne : décrire son humeur du moment à travers la description d'un paysage.

Il fait froid. L’approche de l’hiver fait disparaître les feuilles mortes des arbres. Du coup, la vallée passe du jaune au blanc, ce blanc pur mais désertiques, caractéristiques de cette période de l’année. La neige recouvre tout le village, des routes à l’église, en passant par l’école. Cependant, il n’y a aucune trace de pas devant les bâtiments, aucune trace de vie. Au cœur de la vallée, on a l’impression que tout peut s’écrouler, de voir déferler une avalanche et de ne pouvoir s’en sortir. Pourtant, tout est calme et ça n’arrivera jamais. En parcourant le chemin menant au col, on peut apercevoir de temps à autres des oiseaux, de rares oiseaux disparaissant aussi vite qu’ils sont venus. Le sommet de la montagne paraît plus vide encore. De là, on a une vue plongeante sur le village. En se retournant, on peut voir le même village. Identique dans sa conception, mais différent. Différent par la couleur et l’activité. On aperçoit un groupe d’enfants jouant dans un tas de feuilles, et plus loin encore un autre groupe d’enfants disparaissant derrière un vieux bâtiment. Si on tend le bras, on a la sensation de toucher le village, mais c’est absolument impossible, car c’est une autre dimension qui n’est visible que dans les rêves.


Tant qu'on y est, l'ambiance était sympa, j'y retournerai^^ (et on était en petit groupe, une douzaine de personnes)
En plus la prof le fait en même temps que nous et elle avait plus de mal que nous pour cet exercice^^ (elle a fait 6 lignes, et on était plusieurs à en avoir fait 12-13)

[N'empêche, elle est sympa et ce n'est pas du tout l'ambiance d'un cours normal ! ]

ouai pas mal du tout du tout !!!

Merci Noémie.

Bon, j'en remets quelques-uns^^
Le premier ne vous est pas inconnu car c'est le texte que l'on devait écrire pour la 1ère épreuve du tournoi Verandal...
Le second date de la mi-novembre mais j'avais oublié de vous le taper^^ (d'ailleurs, il faut toujours que je tape un ou deux poèmes d'octobre... )
Le troisième date d'aujourd'hui.
On était 6 (prof comprise) à l'atelier d'écriture !
C'était sympa.
Et pour une fois, malgré le fait que j'ai mis 10 minutes à trouver l'inspiration, quand je l'ai eue, j'ai tout écrit à la suite !
Ah, au fait ! J'ai édité mon dernier message contenant des textes car j'ai rajouté la fin du 1er texte de l'atelier d'écriture.


La fin de Lord Voldemort

Alors que Queudver s’était rallié à moi, les Potter restaient toujours enfermés dans cette maudite maison, protégeant leur progéniture, censée me détruire. J’avais décidé que leur mort arriverait ce soir-là, à Halloween. Je m’étais donc posté dans un coin de la rue, à Godric’s Hollow, surveillant leur maison. Je restai une journée à cet endroit, puis, quand vint le soir, je m’avançai sans me presser vers le portail de la propriété. Je poussai la grille et je continuai mon chemin sans la refermer. Sortant ma baguette, je montai les marches du perron et je fis s’ouvrir la porte dans un grand éclat de lumière. Essayant de refermer le seul obstacle pouvant m’empêcher d’entrer, James Potter recula vers la cuisine. Il se trouvait sans baguette, désarmé. Pourtant, je ne fis preuve d’aucune compassion. Je levai mon arme vers l’homme et, sans laisser apparaître la moindre sensibilité face à cet acte, je le tuai grâce au sortilège le plus redouté dans le monde magique. J’entendais déjà la respiration étouffée de la mère de ma cible. Un sourire au coin du visage, je montai les marches de l’escalier menant à l’étage. Calmement, sans m’inquiéter d’une possible disparition de la femme et de son enfant. S’ils s’enfuient, je les retrouverai, ça ne fait aucun doute. Lorsque j’arrivai devant le long couloir, je vis la barricade qu’avait dressée Lily Potter, le dernier rempart se dressant devant mon but. Je levai à nouveau ma baguette et je fis exploser l’amoncellement de meubles. Je me remis en marche. Quelques pas seulement me suffirent à arriver devant la porte me séparant des deux derniers Potter. Elle aussi, je la fis exploser. Lily se dressa alors sur mon passage, criant de toutes ses forces. Un jet de lumière verte suffit à la tuer, de la même manière qu’était mort son mari. Et puis je fus devant Harry. Celui qui aurait dû, d’après la prophétie, me tuer. Quelles bêtises, ces prophéties. Pourtant, je me trouvais devant lui. Je devais y croire pour tout faire pour qu’elle ne se réalise pas. Ma baguette resta un moment levée vers l’enfant. Ce n’était pas de l’hésitation. Je savourais cet instant. Je dominais tout le monde magique. Tout le monde Moldu. Et puis je me décidai. Je prononçai la formule la plus impardonnable et redoutée de toutes. Je vis une lumière verte sortir de ma baguette – une conséquence à laquelle je m’étais habitué depuis longtemps. Et, alors que je pensais devenir définitivement invincible, je sentis ma conscience s’échapper de mon corps, mes particules se diviser. Je sentis mon âme s’envoler dans le village, laissant là l’Elu de la prophétie.

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Atelier d'écriture, Texte 2
Consigne : inventer un métier.

On part tout d’abord d’une source de chaleur. On la surveille, on en prend soin, et cela pendant plusieurs jours. On laisse ensuite tomber quelques grains de terre et la première planète artificielle est créée.
Créateur de galaxies, c’est un métier demandant beaucoup de patience. Une attention particulière doit aussi être portée sur le noyau du projet. C’est un travail unique, car seules quelques personnes dans le monde en sont capables. Il faut créer la base des planètes, les laisser reposer très longtemps – car le temps nécessaire peut être relativement court ou six fois plus long que pour les autres –, et enfin les personnaliser. Du gaz par-ci, de l’eau par-là… On rajoute parfois des anneaux, parfois des lunes, et parfois on les laisse vierges telles qu’elles se forment elles-mêmes. A chaque jour sa création, telle est la devise du métier. C’est pourquoi la semaine n’est pas consacrée aux planètes mais aux étoiles. La dernière étape est la plus difficile. Elle est cruciale. C’est une forme de magie, un don, quelque chose hors du commun. Il faut apprivoiser les créations du créateur, les rassembler, choisir leur place, si elles se déplacent ou non… Et puis on fait grandir la galaxie, on l’éloigne, on l’expulse. Finalement, lorsqu’elle disparaît de nos yeux – enfin, des yeux des créateurs, les galaxies étant invisibles aux simples mortels –, il ne reste plus qu’à rentrer chez nous et à en refaire une. Dans quelques centaines d’années, la prochaine sera prête.
Les galaxies n’apparaissent pas par hasard, c’est bien connu !

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Atelier d'écriture, Texte 3
Consigne : décrire un objet et/ou sa vie de son point de vue.

Alors que l’on enlève mon manteau, je sens un ballon se poser sur moi. Je me redresse légèrement sous la pression de quatre statues et je peux observer l’objet si lord que je retiens. Ce que je pensais être une balle est en fait Olivier. Il me rend visite tous les soirs et on reste côte à côte de nombreuses heures. Il me fait sentir son affection en me décalant de quelques millimètres, et c’est là une grande complicité qui s’installe. On ne parle pas beaucoup, lui et moi. Je dirais même que les fois où il m’adresse la parole sont rares. Tout est dans la confiance. Je le protège et il peut se reposer confortablement. En contrepartie, il me tient compagnie. Il m’arrive quelques fois de finir ma nuit par terre. Dans ces cas-là, je suis plutôt de mauvaise humeur pour le reste de la journée. Cependant, tous les matins, la même cérémonie recommence. Il me peigne, veille à mon bien-être et me redonne mon manteau. Le reste de la journée, je m’ennuie. Je parle aux lattes soutenant le sol. J’attends avec impatience le moment où Olivier viendra à nouveau s’occuper de moi. Et puis il renlève mon manteau. J’ai froid quelques secondes mais il me réchauffe rapidement. Il arrive de temps en temps – mais c’est beaucoup moins fréquent – que l’on change mes vêtements. D’après ce que j’ai entendu dire, on change « la taie d’oreiller ».