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Maison de la famille Snape

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Gabriel Disraeli
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Message par sanguina Dim 21 Jan - 18:42

[c'est bon je suis là]

Sanguina fit apparaître un brancard puis y mit le directeur. Elle fit fit voler le brancard et se dirigea vers l'école laissant les deux vampires au sol et ligottés.

*je te tuerai severus snape*
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Message par Gabriel Disraeli Lun 1 Déc - 0:19

[Mardi / Été / 2008

05h18]

Je passe une main nerveuse dans mes cheveux, mes pas me portant difficilement. Ma nuit à été insupportable. Je n'ai que très peu dormi étant rentrée tard de l'enterrement. Je me suis réveillée aux premières lueurs de l'aube sans pouvoir me rendormir. J'ai donc décidé de me lever et de prendre l'air. C'est pourquoi je me retrouve finalement dans le jardin à une heure aussi matinale. J'ai mal. Mal à la tête, au cœur, partout. Mon corps tout entier n'est qu'un amas de douleur. Mais je n'arrive pas à pleurer. Plus depuis hier soir lorsque je remontais l'allée. Et cette boule dans ma gorge ne cesse de me lanciner. Depuis hier, je n'ai pas prononcé un mot. Esmée n'a pas cessé de s'inquiéter de mon silence. Quant à Lukas, lui, il était derrière chacun de mes pas, prêt à me rattraper à la moindre chute. Je me suis très vite enfermée dans ma chambre, supportant difficilement les fantômes de mon passé. Dans chacune des pièces de la maison, la silhouette de mon père se dessinait sur les murs. Même dans ma chambre, mais le silence de la pièce me ramenait à la réalité avec la violence d'un dolori. Il est mort. Le soleil levant m'éblouit et je suis contrainte de fermer les yeux. La brise matinale fait voleter mes cheveux et j'entends le son d'une voix familière. J'écarquille les yeux et me retourne vivement mais je suis seule. Je porte une main à mon cou et la fait glisser le long de mes clavicules jusqu'à ce qu'elle retombe à mon côté. Je tends mes mains vers le ciel paumes ouvertes rapidement suivies par ma tête. Je fini par tomber à genoux dans la boue, la bouche ouverte en un cri silencieux, des spasmes me secouant violemment. Ma gorge me brûle atrocement et le hurlement que j'ai tenté de pousser n'a pas voulu sortir. Je réessaye une nouvelle fois mais aucun son ne passe. Pourquoi suis-je incapable de crier ma douleur ? Papa ! Je tente de l'appeler, de prononcer son nom mais je ne peux pas. Je n'entends rien. Est-ce que je suis devenue sourde ? Non, c'est seulement ma voix que je n'entends pas. Je n'ai plus de voix. Je me redresse en titubant et part m'assoir sur le petit mur qui fait le tour du jardin. Mes genoux sont plein de boue mais je m'en fiche. Je veux comprendre. Mais il n'y a rien à comprendre. Parce que je sais pourquoi je suis soudainement devenue muette. J'ai mal tout simplement. Je passe ma main sur mes yeux et chantonne une chanson. Enfin, chantonne, mes lèvres bougent mais aucun son ne sort. Et aucun son ne sortira avant un moment. Je me fiche d'avoir perdu ma voix car plus important encore, j'ai perdu mon père. L'être le plus cher à mon cœur. Alors tant que la douleur sera là, je sais que je ne parlerai pas. Que j'en serai incapable. Je pensais pourtant que la mort de Severus me ferai moins de mal que son enfermement à Azkaban. J'ai surestimé mes capacité. C'est pire. J'ingore combien de temps j'ai passé dans le jardin mais le soleil et déjà haut dans le ciel maintenant et j'entends des bruits de pas s'approcher de moi. Le vent continue de jouer avec mes cheveux et je ne me retourne pas. A quoi bon ? Plus rien ne compte désormais. Si ce n'est ma douleur.
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Message par Persephone Snape Jeu 4 Déc - 0:22

[Mardi / Été / 2008
11h00]

Lorsque Persephone ouvrit les yeux, la matinée était déjà bien avancée. La rouquine se retourna en grognant et attrapa son réveille. Les aiguilles marquaient 11heures. Avec un soupir elle bazarda ses couvertures à grands coups de pieds. Puis s'assit sur son lit. Elle avait mal au crâne, enfin pas qu'au crâne, elle avait mal partout en fait. L'adolescente avait l'impression qu'un troupeau de centaure lui était passé dessus. Elle se releva en gémissant et manqua de perdre l'équilibre, elle resta debout un petit moment sans bouger, à attendre que la pièce se stabilise enfin. Quand sa tête ne lui tourna plus, elle avança jusqu'à sa psyché et retint un cris d'horreur. Elle avait le teint encore plus pâle que la veille. Ses cernes avaient plus l'apparence d'hématomes qu'autre chose. A force de pleurer, son maquillage avait coulé, ses cheveux ressemblaient à un sac de foin et sa petite robe qu'elle n'avait pas prit la peine d'enlever hier en rentrant était toute froissée, et couverte de boue. La Serpentard retira ses vêtements et bazarda tout dans un coin de sa chambre. Elle prit sa trousse de toilette et se faufila dans la salle de bain, pour tenter de reprendre figure humaine.
Après une bonne vingtaine de minutes, elle sortie finalement de la salle de bain et retourna dans sa chambre. Elle enfila un jeans et un corsage kaki puis attacha ses cheveux en une queue de cheval haute. Une fois prête l'adolescente descendit les escaliers et se dirigea vers la cuisine. Esmée était en train de préparer le repas. La femme se tourna vers la jeune fille.


-Bonjour ma chérie, bien dormie ?

La rousse hésita un moment. Elle n'avait pas vraiment dormi. Elle était rentrée particulièrement tard du cimetière et avait directement filé dans sa chambre, où elle avait passé une bonne partie de la nuit à pleurer, avant de finalement s'endormir, totalement exténuée, sur les coups de 3h du matin.

-Si on veut,
prononça-t-elle d'une voix rauque. La nuit a été…plutôt longue.

Elle passa derrière Esmée et sortie une tasse du placard au dessus du plan de travail et attrapa la cafetière. La mère de son ami lui frôla la joue avec un doux sourire. Pers’ rendit son sourire à la femme. Enfin du moins elle tenta, car le sien avait quelque chose de faux et de forcé. Elle détourna les yeux de la compagne de Lukas et se servit un café avant de reposer la cafetière à sa place. L’adolescente s’appuya sur le plan de travail et regarda Esmée continuer la préparation du déjeuner. Pers’ apprécier énormément la mère des Cullen. Esmée avait toujours été comme une mère pour elle. Et pour sa sœur aussi. La générosité et l’amour maternelle de cette femme était sans égale. Esmée se retourna vers Persephone alors que celle-ci avait les yeux rivés sur une photo accrochée sur un panneau en liège, au dessus de la table.

-Au fait ma grande. Elle s’essuya les mains sur son tablier. Lukas voulait attendre le repas pour vous l’annoncer à ta sœur et à toi, mais je suis trop impatiente de le dire. Elle eut un petit rire. Lukas et moi avons décidé de racheter la maison, comme ça Gaïa et toi pourrez la garder.

Elle adressa un sourire radieux à la jeune fille puis se replongea dans son boulot. La cadette des Snape fixa le dos de son interlocutrice, ses yeux s’embuèrent mais elle parvint cependant à retenir ses larmes. Elle posa sa tasse sur le plan de travail et enserra la taille de la jeune femme.

-Merci Esmée, nous vous remercierons jamais assez pour tout ce vous faites. Je t’ai toujours considéré comme ma mère.

Elle déposa un baisser sur le sommet du crane de la femme, reprit sa tasse et sortie de la cuisine par la porte fenêtre, qu’elle referma derrière elle. Elle resta un moment à regarder le petit jardin quant elle aperçue sa sœur assise sur le muret, faisant dos à la maison. La rouquine hésita un moment puis avec un soupire avança jusqu’à son ainée.
Gaïa resta le regard fixé sur l’horizon quand elle entendit les pas de Persephone. L’adolescente s'éclaircit la gorge.

- Tu avais raison…

La brunette se retourna et dévisagea sa petite sœur avec surprise, ne comprenant pas où elle voulait en venir. Persephone détourna la tête pour fuir le regard de sa sœur aînée et se mit à fixer le champ qui jouxté leur maison.

-oui tu avais raison à propose de…de papa et moi. Je suis désolée, désolée si la dernière fois que je l’ai vu, je lui ai cherchais des noises. Désolée d’avoir passé la plus grande partie de ma vie en colère contre lui.
Elle déposa sa tasse sur le muret et posa ses mains à plat. Pour ce que j’en sais, il est mort en croyant que je le haïssais. Sans qu’elle puisse se retenir, les larmes se mirent à couler d’elles mêmes sur ses joues. Alors oui, tu as raison quand tu dis que ce que je fais maintenant c’est trop peu. Elle hésita un moment, pas sure de vouloir continuer. Elle s'essuya les yeux et fit face à sa soeur. C’est trop tard. Il me manque, je me sens coupable et je vais pas bien, c’est vrai. Mais pas plus que toi pour ce que j’en sais.

Elle fixa sa soeur pendant quelques secondes puis tourna les talon et retourna dans la maison afin d'aider Esmée.
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Message par Gabriel Disraeli Ven 5 Déc - 0:47

[Mardi / Été / 2008
11h49]

Mes cheveux volètent violemment autours de ma tête et s'emmêlent mais je ne fais rien pour les retenir. Assise sur le muret, mes pieds frôlent à peine l'herbe au sol et je m'amuse à donner des coup de pieds dans le vide pendant que la personne se rapproche. Mes mains, posées de chaque côtés de mon corps sur le mur, se crispent à l'entente de la voix de ma sœur. C'est donc elle qui m'a rejoint. Je tourne mon visage vers elle et la regarde, étonnée. Je dois avouer ne pas vraiment comprendre où elle souhaite en venir. En quoi ais-je raison ? Je ne peux lui demander d'exprimer le reste de sa pensée et je n'ai pas envie qu'elle sache que je suis incapable de parler. Pas tout de suite. Pas maintenant. La connaissant, elle va me prendre en pitié et sera constamment derrière mon dos à essayer de servir d'interprète ou je ne sais quoi. Je n'ai pas besoin d'interprète. Je trouve plutôt ironique que le dernier mot que j'ai prononcé soit un remerciement et cela à l'attention de l'assassin de mon géniteur. Je continue de la regarder et retiens une moue soulagée quand elle reprend finalement après avoir détourné la tête. Mon soulagement s'évanouit à la vitesse de l'éclair quand je l'entends prononcer le mot : "papa". Je fronce les sourcils mais elle ne le voit pas. Elle continue sans plus se soucier de mon silence et m'assène ses regrets à coup de couteau. Chacun de ses mots me fait mal, mais je ne peux pas lui dire de se taire. Ses larmes coulent tandis que mes yeux restent désespérément secs, même sa peine n'arrive pas à me faire pleurer. Elle se sent coupable de ne pas avoir obéi plus tôt à notre père. Se rend-t-elle seulement compte qu'en fait, c'est elle qui avait raison sur toute la ligne ? A le suivre aveuglément, je me suis intoxiquée à sa présence. Maintenant qu'il est mort, je suis brisée. Persephone, elle, a une chance de s'en sortir, ce que je n'ai pas. Déjà, lorsqu'il nous avait abandonné, elle a mieux supporté la nouvelle que moi. Elle s'est plus facilement habitué au fait que nous ne le reverrions probablement jamais. Alors que moi, j'ai passé mon temps à me morfondre dans mon coin. Je l'ai revu à de nombreuses reprises sans même que ma sœur le sache, sans que personne ne le sache si ce n'est le Directeur. Mais la seule chose que cela m'a apporté au final, c'est la douleur et la culpabilité qui me ronge de l'intérieur. Je n'ai jamais été très expressive. De ce point de vue là, je suis le portrait craché de mon père. Des inadaptés sentimentaux, voilà ce que nous sommes. Ce que je suis. Ce qu'il était. Ma sœur se retourne vers moi me ramenant à la dure réalité. Je ne suis pas la seule à me sentir coupable mais elle n'a rien à se reprocher contrairement à ce que j'ai pu lui laisser entendre. Maintenant que le dernier membre de notre famille - si tant est que l'on peut appeler ça une famille - est mort et qu'il ne reste plus que nous deux, c'est à moi de prendre soin d'elle. Je me dois d'être la grande sœur responsable qui s'occupera de tout pour le confort de la plus jeune. Mais je ne veux pas. Tout ce que je veux c'est pouvoir me morfondre en paix. Elle finit par se taire et après un dernier regard s'éloigne. Je la regarde partir et me sens prise d'une hilarité nerveuse et incontrôlée. Elle est persuadée que je vais mal et c'est vrai, mais elle est incapable de voir à quel point je vais mal. Regarde-moi Persephone ! Tu veux m'aider dans cette épreuve ? Alors regarde-moi ! Regarde l'étendue de ma douleur ! Je saute à bas du muret et ouvre la bouche mais comme je pouvais m'en douter aucun sons ne franchi la barrière de ma gorge. Aucun cri ne brise le silence du jardin alors que Persephone à pratiquement atteint la maison. La colère prend le pas sur mon hilarité et je veux qu'elle se retourne et me voit. Il faut que j'attire son attention, d'une manière ou d'une autre. La tasse à mes côtés est la seule chose qui soit susceptible de l'alerter. Alors je l'empoigne férocement et la fracasse sans remords sur le mur. Elle se brise et les morceaux de céramiques volent dans tous les sens, m'écorchant la main et la joue. Pourtant, le vent soufflant dans ma direction a déporté le bruit qui n'atteint pas Persephone et elle entre dans la cuisine sans se retourner. Je sers les poings et la fixe refermer la porte-fenêtre derrière elle. Juste avant qu'elle ne soit totalement refermée, Aislin, la chienne de Carlys que Esmée et Lukas gardent lorsqu'il est à l'institut, réussi à s'enfuir dans le jardin et court vers moi. Seules quelques foulées lui permettent de se retrouver à ma hauteur et elle me lèche doucement les genoux pleins de boue. Je la regarde faire un petit moment, puis plonge ma main dans son épaisse fourrure grise. Ma colère s'estompe et le besoin que j'avais que Persephone remarque que je suis muette me parait stupide et égoïste. Elle le saura bien assez tôt. Je continue de caresser Aislin et le bruit que fait la porte fenêtre s'ouvrant me parvient grâce au vent qui souffle de plus en plus fort. Je relève les yeux de Aislin qui a fini de nettoyer mes genoux maintenant et j'aperçois Lukas qui s'avance vers moi. Je ne bouge pas et me contente d'observer son avancée. Sa démarche est lente et dégage une classe sans borne. Il arrive à ma hauteur et regarde par-dessus mon épaule avant de baisser son doux regard doré sur moi. Sa main dégage les quelques cheveux, qui tentaient de lutter face au vent, collés à mon visage. Je ferme les yeux et tente de ne rien faire pour trahir mon soudain handicap. La chienne à mes pieds aboie joyeusement puis fonce vers la cuisine d'où proviennent des bruits de vaisselles. Lukas se déporte légèrement sur la gauche, me permettant de voir ce qui ou plutôt celui qui a attiré Aislin loin de moi. Sin dans toute sa splendeur. Il nous regarde mais reste sur le pas de la porte, ne semblant pas oser venir nous déranger.


-Esmée a préparé à manger. Te joins-tu à nous ? m'interroge alors Lukas.

Je reporte mon attention sur l'homme à mes côtés et reste silencieuse. De toute façon, je ne peux pas lui répondre alors je me contente de hocher la tête doucement. La main de Lukas se pose sur mon dos et il me pousse vers l'avant. Je le sens sortir sa baguette et tourne la tête vers lui. D'un coup de baguette, les morceaux de tasse qui jonchaient le jardin disparaissent et il la range sans même sourciller. Il ne me demande pas ce qui a bien pu se passer pour qu'il y est une tasse cassée dans le jardin. Il doit avoir une petite idée sur la question, après tout. Je me laisse mener par Lukas vers la cuisine et lorsque nous atteignons finalement la porte-fenêtre, Carlys me prend vivement dans ses bras.

-Gaïa...

Il est étonnant de voir que dans certaines situations dramatiques, nous avons l'étrange réflexe de nous focaliser sur des détails des plus insignifiants. Je viens donc de remarquer que Carlys n'a que très peu souvent prononcé mon prénom en entier. D'aussi loin que je m'en souvienne, il m'a toujours appelé Gab' ou Gaby. C'est d'ailleurs à lui que je dois ces surnoms. Il finit par me relâcher et passe sa main sur mon visage, fronçant les sourcils lorsque ses doigts frais parcourent l'entaille de ma joue. je ferme les yeux sous la caresse puis lui prends la main et nous pénétrons, Lukas, 'Lys et moi-même dans la cuisine où nous attendent déjà attablés Esmée, Edward et Persephone. Il va être dur de faire en sorte qu'ils ne devinent pas mon "léger" problème.
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Message par Persephone Snape Sam 6 Déc - 22:53

[Mardi / Été / 2008
12h30]

Persephone était assise sur le plan de travail à regarder Esmée quand Lukas entra dans la cuisine, il s’approcha d’elle puis l’embrassa sur le front.

-Bonjour Pers’
-Bonjour Lukas.

L’homme continua son chemin et sortie dans le jardin. La rouquine balança ses pieds dans le vide. Les yeux rivés sur la jeune femme.


-Tu as besoin d’aide Esmée ???

- Oui, pourrais-tu juste me passer un saladier et préparer la salade.

L’adolescente sauta de son perchoir et attrapa un saladier dans le placard qui se trouvait au dessus de sa tête. Elle le tendit à Esmée puis s’approcha de l’évier pour préparer la salade. Elle mit la bonde et remplie la vasque d’eau, puis y jeta les feuilles. Alors qu’elle avait les mains dans l’eau on sonna à la porte.

-Merlin…Entrez !!!

Elle n’avait pas si tôt finit sa phrase que Carlys et Edward faisait leur entrée dans la pièce. Pers’ releva la tête en direction des deux garçons.

-Salut Carlys, coucou Ed’ !!!

Les jumeaux saluèrent leur mère ainsi que la cadette des filles Snape, puis Carlys se dirigea vers le jardin, tandis que Edward se rapproché de Persephone. Il lui adressa un sourire et se mit a jouer avec les cheveux de la jeune fille.

-Ca va Pers’ ?
-Ca peut aller. Elle releva la tête vers son ami et lui adressa un pâle sourire. Oh tu as coupé tes cheveux !!!

Le jeune homme qui jusqu’à présent arboré de longs cheveux cuivrés, les avait désormais courts et bataille. Il passa une main dans ses cheveux avec un air suffisant sur le visage.

-Ca te plait ?

Pour toute réponse la jeune fille aspergea le roux d’eau. Elle finit de préparer la salade et mit le tout dans le saladier qu’elle tendit à Edward pour qu’il aille le déposer sur la table. Esmée sortie la tourte du four et appela tout le monde à table. Pers alla s’asseoir, Edward vint se placer à côté d’elle et Esmée se mit en bout de table. Lukas se plaça à l’autre bout, Carlys en face de son frère, laissant la chaise en face de Persephone à Gaïa.
Persephone dévisagea sa sœur pendant un instant. Cette dernière semblait bizarre, elle ne décrochait pas un mot. Même si Gaïa n’avait jamais été particulièrement loquasse, sa petite sœur trouvait sa étrange. Elle avait surtout trouvé étrange que sa sœur ne réponde rien lorsqu’elle lui avait parlé dans le jardin ce matin. L’adolescente tendit le saladier à son aînée, qui le prit sans rien dire, les yeux fixés sur son repas. Le repas se passa sans encombre. Les Cullen discutaient de choses et d’autres, les deux jeunes filles se contentant de participer de temps à autres. Enfin Persephone surtout, sa sœur restant toujours aussi muette. D’ailleurs Pers’ ne fut pas la seule à trouver le mutisme de Gaïa étrange, Lukas et Esmée semblaient également avoir remarqué que quelque chose clochait. La rouquine ouvrit la bouche pour dire quelque chose à son ainée mais Le père des jumeaux fut plus rapide qu’elle.

-Les filles, j’ai quelque chose d’important à vous annoncer.
Les deux jeunes filles tournèrent leur regard vers l’homme. Etant donné le décès de votre père, et le fait que vous soyez mineure, la maison va être mise en vente. Je sais que vous tenez à cet endroit, et toi tout particulièrement Gaïa, c’est pourquoi nous avons racheté la maison pour que vous puissiez la garder.

Pers’ adressa un sourire à l’homme en bout de table.

-Merci Lukas, Esmée m’avait déjà mise au courant tout à l’heure. Et je l'ai déjà dit à Esmée, franchement, nous vous remercierons jamais assez pour ce que vous faites pour nous deux.

La Serpentard fixa sa soeur pendant un moment, dans l'attente d'une quelconque réponse de sa part...
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Message par Gabriel Disraeli Sam 6 Déc - 23:56

[Mardi / Été / 2008
12h48]


Lukas part s'assoir en face de sa femme en bout de table, sans faire plus attention à Carlys et moi. Le brun me tire en direction de la table, sa main fermement accrochée à la mienne. Il se place face à Edward et je me retrouve à devoir m'assoir face à ma soeur. Je n'ai qu'une envie, c'est de fuir à toutes jambes. Mais ma dignité en prendrait un sale coup. Alors j'imite l'un des jumeaux Cullen. Merlin ne doit vraiment pas me porter dans son coeur s'il me fait subir un tel supplice. Mais je suppose que je le mérite pour avoir osé engendrer le carnage de Veranda. Je ferme les yeux afin de réfrener les pensées qui m'assaillent. Je ne pouvais pas savoir ce qu'il se passerait. Il m'étais impossible de prévoir les actions de père suite à ma désertion... Qui est-ce que j'essaye de convaincre au juste ? Je dois être la personne qui connait le mieux l'homme qu'était Severus Snape. Je savais très bien qu'il n'apprécierait pas que je lui pose un lapin et qu'il viendrait me chercher par la peau du cou. Mais je l'ai fait quand même. Une sale petite égoïste, voilà ce que je suis. Le saladier passe devant mes yeux et je reviens à l'instant présent. Je prends le plat en silence et me sers de la salade. Je n'ai pas faim. Je le fait passer ensuite à Carlys sans même lever les yeux de mon assiette. Tous autours de moi, discutent de choses et d'autres et je reste foutument silencieuse. Ce n'est pas comme si je pouvais y changer quelque chose, mais il vont finir par se douter que je ne vais pas bien. Je sens d'ailleurs les regards peser sur moi. Lukas prend alors la parole et je tressaille violemment. Pourtant ça n'a rien à voir et je me détends faiblement. Faiblement, car l'annonce qu'il fait a tout pour me surprendre. Ils ont racheté la maison ? Pour nous, pour moi ? Mes mains se crispent sur le tissu de mon short et je me mets à trembler. Les larmes me montent aux yeux mais je refuse de pleurer devant eux. Il est étrange que dans une telle situation - et avec ce qu'il s'est produit - ma fierté face encore des siennes. Il faut que je m'en aille et vite ! Je me redresse d'un bond ébranlant la table. Mon verre d'eau que je ne me rappelle pas avoir rempli, se renverse et se répend sur la nappe mais je n'y fais pas plus attention. Je pivote et fonce hors de la cuisine, bousculant au passage ma chaise et Sin qui s'était redresser. Le fracas que produit ma chaise en échouant au sol est assourdissant à mes oreilles alors que je monte les escaliers quatre à quatre. Quelqu'un me suit, j'ignore qui mais quelqu'un me suit. J'entre dans ma chambre et referme la porte avec force avant de m'y adosser de tout mon poids. Je porte une main à ma bouche tandis que les larmes coulent librement le long de mes joues. Mes jambes flageolantes se dérobent sous moi et je me retrouve à terre, prostrée. La porte s'ouvre légèrement, trop peu pour qu'une personne s'engouffre dans la pièce mais bien assez pour me voir couchée au sol. Ma respiration est haletante et je me replis sur moi-même, ramenant mes jambes dans une position foetale. Cette fois, la personne qui m'a suivi réussi à pénétrer dans ma chambre et je ferme les yeux. Vas-t-en, qui que tu sois, vas-t-en ! Je veux rester seule ! Une main fraiche se pose sur mon front brulant et je soupire d'aise. Papa... Une brusque inspiration me fait ouvrir les yeux et je tombe sur le regard effaré de Carlys. Je remarque alors que j'ai voulu parler et prononcé le nom de mon père mais que seules mes lèvres ont bougé. Aucun son n'a filtré. Il fronce les sourcils et secoue la tête. Je sais ce que seront ses prochaines paroles. il va me demander de lui parler, parce que comme les autres, il a remarqué mon étrange silence. Mais je ne peux pas Carlys. Je ne peux pas te parler, je ne peux parler à personne. Désolée, car ma douleur est au-delà des mots.
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Message par Carlys Cullen Sam 13 Déc - 1:11

[Mardi / Été / 2008
12h57]


Carlys se réveilla de bonne heure et s'étira entre ses draps de flanelle. Il passa une main pâle sur ses yeux avant de les ouvrir. L'or en fusion de son regard balaya le plafond de sa chambre avec lassitude. La clanche de la porte émit un léger cliquetis en s'abaissant puis Edward pénétra dans la chambre de son frère. Le brun ne fit pas le moindre geste et se contenta de regarder l'avancée du rouquin. Une fois arrivé au pied du lit, son jumeau se glissa sous la couette à son côté. Ils se regardèrent un moment dans une sorte de duel silencieux avant que Carlys ne soupire en rendant les armes. Il détourna les yeux et reprit sa contemplation du plafond. Edward eut un léger sourire et lui ébouriffa les cheveux.


-Tu comptes rester couché toute la journée ou bien vas-tu sortir ta jolie frimousse hors de ce lit ?


Carlys étendit son bras flanquant un coup à son frère qui bascula au sol et se réceptionna sur ses pieds avec l'aisance que donne l'habitude. Il eut un rire bref avant de reprendre son sérieux.

-Maman a laisser un mot, elle souhaite que nous les rejoignons chez les Snape.

-Chez les Snape...


Le roux ne répondit pas et baissa le regard. Comme lui, il avait encore du mal à se dire que Severus était mort. Gaïa et Persephone avait perdu leur père et c'était quelque chose d'horrible. Le brun se redressa en songeant que Gaïa n'étais déjà pas facile à vivre en tant normal, alors maintenant que Seveurs était mort, il allait en baver. Il grimaça en se rendant compte de l'égoïsme de ses paroles. La jeune fille venait de perdre la personne qu'elle aimait le plus au monde et lui osait penser qu'elle serait impossible ? Il S'extirpa hors de son lit avec fureur, surprenant son frère. Carlys partit prendre sa douche puis descendit au salon où ses frères et sœurs étaient regroupés. Eryn dormait sur les genoux d'Emrys pendant que ce dernier parlait à voix basse avec William. Kaitlyn et Michael, eux, étaient assis en silence et fixaient sans réellement le voir le feu de cheminée. Edward, qui était adossé au chambranle de porte, lui fit signe de le rejoindre. Le brun s'exécuta et fut en seulement quelques pas auprès de son jumeau.

-Es-tu prêt ?

Carlys haussa la tête avant de la secouer dans l'autre sens. Non, il n'était pas prêt, il ignorait comme les filles allaient réagir et lui-même ne savait pas quoi faire dans une telle situation. Il s'essaya dans un fauteuil de libre et Edward le suivit. Ils restèrent silencieux pendant que Carlys tentait d'analyser ce qui pourrait se passer. Au bout d'une bonne heure, il ignorait toujours comment les filles Snape réagirait mais il était pratiquement l'heure de manger et il fallait que Edward et lui y aille. Il soupira et se leva en époussetant son pantalon. Courage...fuyons, comme elles le disaient. Il passa une main fébrile dans ses mèches noires et fit signe à son frère d'y aller. Il prit de la poudre de cheminette, la jeta dans le feu et s'y engouffra. Il ressortit dans le salon des Snape et s'avança de quelques pas afin que Edward, qui le suivait, ne lui tombe pas dessus. Ils quittèrent le salon pour la cuisine où des bruits de vaisselles se faisaient entendre. Quand ils entrèrent, ils virent Persephone en train d'aider leur mère mais aucun signe de leur père et de Gaïa. Le jeune brun fit un vague signe de tête en réponse au salut de Persephone et embrassa sa mère avant d'aller dans le jardin. Il vit son père en train de parler avec la brune et Aislin accouru vers lui en le reconnaissant. il flatta son chien, le regard fixé sur la jeune fille. Lorsque son père et elle furent à sa hauteur, il la prit dans ses bras et la serra contre lui.

-Gaïa...

Après quoi, il la relâcha et ils entrèrent tous les trois dans la cuisine. Sin conduisit Gaïa à la table et ils s'assirent pour manger. Le Serpentard ne cessait de jeter des coups d'œil anxieux à sa voisine de tablée, mal à l'aise face à son silence. Il se serait au moins attendu à ce qu'elle le salut, si pas chaleureusement au moins légèrement. Ensuite tout s'enchaîna si vite qu'il avait du mal à bien comprendre. Ses parents avaient racheté la maison pour les filles et la réaction qu'eut Gaïa le désarçonna. Elle tremblait violemment et s'enfuit hors de la cuisine. Ses réflexes prenant le dessus, Carlys la suivit au pas de course. mais quand il voulut ouvrir la porte de sa chambre, la jeune fille l'en empêcha. Il grogna.

-Gaïa ! Ouvre-moi !

Seul le silence lui répondit et il tenta une nouvelle fois d'ouvrir la porte. Cette fois, elle céda et il découvrit l'ainée des Snape prostrée à terre. Il s'approcha d'elle doucement et posa sa main sur son front. Ses lèvres remuèrent et un souffle lui effleura la joue sans qu'il entende le moindre son. Il haleta surpris et se redressa afin de la regarder. Son esprit élaborait toutes sortes d'hypothèse plus saugrenues les unes que les autres afin d'expliquer le silence de la jeune fille. Il trembla et parla d'une voix basse et rendue rauque par la tension.

-Gaïa, parle-moi.

A nouveau, il ne reçu absolument aucune réponse. La brune continuait de la fixer sans un mot et Carlys écarquilla les yeux. Non, c'était impossible, elle avait encore parlé la veille de l'enterrement alors que Severus était déjà mort. Alors, elle refusait juste d'ouvrir la bouche.


-Gaïa, je t'en prie. Parle-moi !

Il en avait besoin. Pour le rassurer, il fallait qu'elle lui parle. Elle se redressa en position assise et secoua la tête. Elle ouvrit la bouche, ses lèvres bougèrent, son souffle se heurta à la joue du jeune homme mais aucun son ne sortit. Sin ferma les yeux avec force et se passa la main dans les cheveux avec lassitude. Ainsi, elle avait si mal. Il posa son regard doux sur Gaïa et la prit dans ses bras avec possessivité. Elle était bien plus fragile encore qu'il ne l'avait pensé. il se leva, l'entrainant avec lui et la mena jusqu'à son lit. Là, il l'aida à se coucher, se plaça à ses côtés et l'a pris dans ses bras.

-Tu reparleras, Gaïa. Tu reparleras...pour moi.

Il fit cette promesse ne faisant pas attention à la porte restée ouverte et la présence de quelqu'un derrière.


Dernière édition par Carlys Cullen le Mar 30 Déc - 16:33, édité 1 fois
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Message par Persephone Snape Dim 28 Déc - 0:37

[Mardi / Été / 2008
14h]

Persephone se recula pour éviter l’eau qui glissait lentement vers elle, elle regarda sa sœur sortir en courant de la cuisine. La jeune fille se leva pour rattraper son aînée mais fut devancée par Carlys. Elle se laissa retomber sur sa chaise et se tourna vers Lukas.

-Je suis désolée Lukas, je…
-Ce n’est pas grave Pers’. L’homme lui adressa un sourire et retourna à son repas.
-Je vais quand même aller voir ce qu’elle a.

La rouquine se leva et sortie à son tour de la pièce. Elle grimpa les escaliers en silence. Seule la voix inquiète de son ami lui parvenait. Elle traversa le couloir et s’arrêta dans l’embrassure de la porte. Carlys lui tournait le dos et lui cachait complètement sa sœur.

-Gaïa, je t'en prie. Parle-moi !

Elle vit le jeune homme aider Gaïa à se relever et la mener jusqu’à son lit puis s’allonger à ses côtés. Les derniers mots du garçon résonnèrent aux oreilles de la jeune fille. Elle resta quelques secondes a fixer sa sœur et son ami quand les pas d’Edward dans les escaliers la ramenèrent sur terre. Elle referma violement la porte de la chambre de sa sœur et repoussa Ed’ qui était déjà arrivait à sa hauteur.

-Qu’est ce qui se passe ?
-Rienrien, t’inquiète.


Elle entraina le jeune Cullen dans sa chambre et referma la porte derrière elle. L’adolescent se laissa tomber sur le lit de Persephone et fixa cette dernière. La Serpentard alla s’asseoir sur le rebord de fenêtre qui faisait face à la porte et se mit à jouer avec les franges d’un des petits coussins qui étaient posaient sur le rebord, les yeux rivés dehors. Elle sentit le jeune se rapprocher d’elle et posait sa main sur son épaule.

-Pers’, tu vas me dire ce qu’il se passe.

La rouquine ne bougea pas, elle continuait de fixer les enfants du voisins qui jouaient devant leur maison.

-Rien je te dis Ed’. Disons que ma sœur et moi avons fait face à pas mal de chose depuis ces derniers jours. Et elle n’a pas la super forme. Cette litote la fit sourire. Tu sais à quelle point elle tenait à Severus, elle se sent mal c’est tout. Elle a besoin d’être un peu seule. La nouvelle de ton père la surprise, rien de plus. Ca réaction était peut être un peu extrême, mais c’est Gaïa.

Elle tourna ses grands yeux verts vers son meilleur ami et poussa un soupir en croissant le regard doré du garçon et détourna aussitôt les yeux. Il lui avait toujours était difficile de mentir à Edward et encore plus lorsqu’elle le regardait. Mais elle se doutait fort que sa sœur n’aurait pas apprécié que Pers’ aille raconter ce qu’elle avait vu. Elle se releva et alla farfouiner dans le tiroir de sa table de nuit. Au bout de quelques minutes elle en sorti un paquet de carte qu’elle brandi victorieusement et le lança au roux.

-Ça te dit une partie ???
-Volontiers.

Persephone adressa un sourire au garçon et ouvrit la porte de sa chambre.

-Je vais chercher Gab’ et ton frère et on te rejoint dans la cuisine.

Elle frappa à la porte de la chambre de sa sœur tandis que Edward descendait. Elle patienta un moment mais eut le droit pour toute réponse au silence. Elle posa la main sur la poignet quand la porte s’ouvrit, laissant apparaître Carlys.

-Qu’est ce qui se passe Pers’ ?

La jeune fille jeta un coup d’œil rapide à sa sœur avant d’adresser un sourire au brun. Mais son sourire sonnait faux.

-Vous descendez faire une partie de cartes avec nous ??? Ca fait un moment que je t’ai pas mis une dérouillé mon Carlys.
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Message par Carlys Cullen Mar 30 Déc - 16:31

[Mardi / Été / 2008
14h08]


Étroitement enlacé avec Gaïa dans le lit de cette dernière, Carlys sursauta violemment lorsque la porte fut refermée avec force. Il se dévissa le cou afin de jeter un œil à l’entrée de la chambre mais la porte était fermée et il n’y avait personne d’autre que Gaïa et lui dans la pièce. A travers la porte, il entendit la voix de son frère parler à Persephone mais il ne réussi pas à comprendre ce qu’ils se disaient alors que les voix s’éloignaient. Il sentit Gaïa se tourner près de lui et il reporta son attention sur elle.


-Ca va ? chuchota-t-il d’une voix douce.

Comme il s’y attendait la jeune fille ne lui répondit pas et se contenta de le fixer. Il soupira et ferma les yeux. Ca lui faisait mal de la voir ainsi à un point inimaginable. Plus encore qu’il aurait pu l’imaginer. Si tant est qu’il est pu imaginer une telle chose. Il grimaça et reposa son regard dans celui de la brunette. Ses yeux bleus étaient encore humides de larmes. Il passa tendrement sa main sur les joues de Gaïa et ouvrit la bouche afin de briser le silence qui régnait dans la pièce quand on frappa à la porte. Il retint un grognement et s’extirpa difficilement des draps. Ces derniers semblaient vouloir le retenir ou alors c’était juste lui qui se compliquait la vie. Il traversa la chambre avec lenteur, les yeux de Gaïa lui vrillant le dos. Il ouvrit la porte et tomba face à face avec Persephone.


-Qu’est ce qui se passe Pers’ ?

Il la vit regarder par-dessus son épaule afin d’apercevoir sa sœur et il réfréna son désir de protection envers Gaïa qui se serait résumé à claquer la porte au nez de la rouquine et s’enfermer dans la pièce jusqu’à la fin des temps afin que Gaïa n’ait plus à faire face à des évènements douloureux quels qu’ils soient. Quand la cadette des Snape lui proposa une partie de cartes, Carlys se fit la réflexion que ce serait une bonne idée. Seulement, Gaïa était muette. Et pour le moment, personne ne le savait. Fallait-il qu’il prévienne la famille de la brune ou devait-il faire comme si de rien n’était et attendre qu’ils s’en rendent compte par eux-mêmes ? Il fit signe à Persephone d’attendre à la porte et retourna près du lit où Gaïa s’était assise. Il s’agenouilla et posa doucement sa main sur la sienne. Il parla à voix basse, faisant bien attention à ce que Gaïa ne soit pas effrayée.

-Pers’ et Ed’ veulent faire une partie de cartes. Te joins-tu à nous ?
Il haussa un sourcil lorsque les doigts de la jeune fille tapotèrent sa poitrine puis reprit en comprenant ce qu’elle voulait « dire ». Seulement si tu viens. Cette fois la main de Gaïa entoura son propre cou et elle lança un regard vers la porte. Non, ils ne savent pas encore.

Ca lui faisait bizarre de parler ainsi. Il devait essayer de comprendre ce qu’elle voulait dire et il n’était même pas sûr de bien deviner ses intentions. Le coup d’œil étonné qu’elle lui lança, le renseigna sur le fait qu’il devinait assez bien pour le moment. Il lui sourit et se redressa souplement. Il lui tendit sa main et elle la prit avec hésitation. L’aidant à se relever, Carlys posa ses mains sur la taille de la Serpentard qui rougit légèrement. Il retint un ricanement et l’entraina vers la sortie. Ils rejoignirent Persephone qui était restée sur le pas de la porte et descendirent les escaliers sans un mot. Gaïa parce qu’elle ne pouvait pas parler et Carlys parce qu’il ne voulait pas attirer l’attention de Persephone sur sa sœur. Elle apprendrait bien assez tôt qu’il y avait quelque chose qui clochait. Il se passa une main dans les cheveux, l’autre toujours accrochée à celle de Gaïa. Une fois au rez-de-chaussée, ils entrèrent dans la cuisine. Edward était attablé, mélangeant les cartes avec l’aisance de l’habitude. Il leur sourit puis entreprit de distribuer les cartes pendant que sa mère leur préparait des milk-shakes en chantonnant. Ils s’assirent tous les trois autours de la table et Aislin vint poser sa tête sur les jambes de son maître. Des verres atterrirent à leurs côtés et les jumeaux se jetèrent sur leurs milk-shakes au chocolat tandis que Persephone s’attaquait au sien avec plus de réserve. Noix de coco si Sin ne se plantait pas et il n’eut pas besoin de regarder pour savoir que Gaïa, elle, en avait eu un au citron. Sa mère s’éclipsa de la cuisine et il ne resta plus que les quatre adolescents et Aislin.
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Message par Persephone Snape Sam 22 Aoû - 2:48

[Vendredi/ Ete/ 2009
18h30]


Elle était enfin arrivée. Elle était épuisée, elle avait plus de 14h00 d'avion dans les pattes, elle était totalement éreintée. Elle n'avait qu'une envie, dormir. Elle était réveillée depuis 2h du matin et n'avait pas beaucoup dormi durant le voyage. Elle avait privilégié les transports Moldus plutôt que la magie pour partir. De toute façon, depuis sa sortie de l'institut de Salem, elle délaissait la magie.
C'est donc à 2h du matin qu'elle s'était glissée en douce du lit, sans réveiller son fiancé. Elle avait rapidement enfilé un short en jeans et un débardeur, sur lequel elle avait passé un petit gilet et avait enfilé une paires de baskets. Puis elle était descendue à la cuisine. C'est là sur le plan de travaille qu'elle avait laissé le petit mot pour Edward. La jeune femme avait prit son sac à main puis, sans se retourner, elle était partie.
La rouquine avait remonté la rue principale jusqu‘à la station service. Elle avait marché d’un pas déterminé, sans même un regard en arrière. Arrivée à la station, la sorcière appela un taxi. En attendent son chauffeur, la jeune femme était allée se rafraichir dans les toilettes du fast-food en face. Après quoi elle alla se prendre un café au comptoir et sortie pour attendre sa voiture. Une demie heure plus tard, les roues du taxi crissèrent sur le gravier du "diner". Persephone quitta son banc et grimpa dans la voiture. Le chauffeur, un homme d’une cinquantaine d’année bedonnant, moustachu et coiffé d’une casque de baseball se retourna vers la sorcière.


-Où elle veut aller la demoiselle.
-A l’aéroport de Detroit s’il vous.
-Bien ma p’tite Dame.

L’homme fit demi tour sur la parking et s’engagea sur la route déserte. Persephone ferma les yeux et se laissa bercer par la musique qui sortait des haut-parleurs, "Highway to Hell". Elle commença à somnoler quand le véhicule s’immobilisa. La rousse ouvrit les yeux, elle était arrivée à l’aéroport de Detroit.

-Et voilà ma p’tit Dame, ça vous fera 15$. L’homme lui adressa un sourire dans son rétroviseur.

Persephone attrapa un billet de 20$ dans son porte monnaie et le tendit à l’homme.

-Gardez la monnaie.

Elle sortie et resta un moment sur le trottoir à fixer les portes en verres du bâtiment. Elle sembla hésiter un moment, se retournant pour vérifier si le taxi était réellement parti. Mais le véhicule avait déjà disparu. Elle poussa un soupire résigné puis pénétra dans le grand édifice. Malgré l’heure il y’avait beaucoup de monde dans l’aéroport. La jeune femme s’avança jusqu’au guichet des différentes compagnies. Elle s’arrêta devant la compagnie Britair, une jeune femme brune, les cheveux coiffés en un chignon et vêtue d’un tailleur bleu sombre lui adressa un sourire charmant.

-Bonjour Mademoiselle, que puis-je pour vous ?


La jeune sorcière rendit son sourire à l’hôtesse tout en sortant son passeport et son porte feuille.

-Je voudrais un billet sur le prochain vol en partance pour Londres.


L’hôtesse pianota sur son ordinateur et redressa la tête vers Pers’.

-J’ai un avion pour Londres à 5h du matin. Il fait une escale à Paris.
-C’est parfait, je vais prendre un billet
-Aller-retour.
-Non !
La violence avec laquelle elle avait répondu la surpris. Non, un aller simple.
-Bien Mademoiselle, le billet est à 1000$.
-C’est parfait !


Persephone tendit son passeport à la jeune femme en face d’elle, puis la somme du billet. Après quelques minutes l’hôtesse lui remit sa carte d’embarquement ainsi que son billet, et lui expliqua où trouvait la porte d’embarquement. La rouquine la remercia puis partie en direction de la cafétéria. Après tout elle avait une bonne heure à tuer avant que son avion ne décolle et elle avait envie d’un bon chocolat chaud. C’est ainsi que la rouquine passa les deux heures avant son embarquement.

Le vol jusqu’à Paris se déroula sans encombres. La classe économique était loin d’être la plus confortable et la plus calme, mais c’était le prix à payer lorsqu’on décidé de partir sur un coup de tête. Aussitôt assise à sa place la jeune femme mit le casque fournie dans l’avion sur ses oreilles regarda les 2 films qu‘on lui proposé. Elle s‘endormit pendant le second film, une comédie romantique quelque peu ennuyeuse. Elle ne se réveilla qu’à son arrivée dans la capitale française.
Pers’ atterrit à Londres vers 15h. Lorsqu’elle posa le pied hors de l’aéroport, un léger sourire illumina son visage. Elle se sentait bien, de nouveau chez elle. Tout les remords qui l’avaient envahit hier lorsqu’elle avait fuit son futur époux, venaient de fondre comme neige au soleil lorsqu’elle avait posé le pied sur sa terre natale. Elle héla un taxi et lui donna sa destination. Elle s’endormi dans la voiture avant même qu’elle ne s’engage sur l’autoroute. C’est la voix du chauffeur qui la tira de ses rêves. Elle régla la course à l’homme puis s’extirpa de la voiture.

Et maintenant voilà où elle en était. Seule, devant la maison où elle avait grandit. La bâtisse n’avait pas était très entretenue durant ses trois dernières années. Les Cullen avaient certes payé des gens pour garder un minimum en état, mais la peintures extérieures cloquait par endroit, le bois des fenêtres avait moisis et quelques tuiles manquaient au toit. Heureusement les vitres était encore intacte. La rouquine joua machinalement avec son trousseau pendant quelques minutes, se dandinant d’un pied sur l’autre. Finalement elle introduisit la clé dans la serrure. Elle du jouer un moment avec avant qu’elle ne cède et qu’elle réussisse finalement à ouvrir la porte.
La première chose qui l’assaillit fut l’odeur de renfermé et de moisi qui régnée dans la maison. Malgré ça elle referma la porte et commença son tour d’inspection. Tous les meubles du rez-de-chaussée étaient recouverts par des draps qui malgré les taches d’humidités et de moisissures laissé voir une basse blanche. La jeune sorcière entra dans le salon et retira la protection d’un des fauteuils en cuir. Un nuage de poussière s’envola, la faisant éternuer. Une fois la poussière dissiper elle constata que son ancien fauteuil avait servit de festin à quelques rongeurs. Elle laissa le drap tomber par terre et sorti de la pièce.
Elle déposa son sac à main près de la petit commode de la porte d’entrée et grimpa les escaliers qui menaient aux chambres. Les marches se plaignaient à grand cris à chacun des pas de la jeune femme. La moquette qui recouvrait le sol était entièrement moisi. Pour ce qui était de l’état des pièces, il était à peu de chose prêt identique aux pièces du rez-de-chaussée. Les meubles étaient grignotés, moisis ou vermoulus. Les araignées et autres insectes en tout genre avaient élu domicile un peu partout dans les coins.
Bref, Persephone était bonne pour tout racheter et réparer. Mais pas ce soir. Ce soir elle n’avait envie que d’une chose, se coucher dans un vrai lit. Elle redescendit chercher son sac à main en bas, ferma la porte d’entrée à clé et remonta dans son ancienne chambre au petit trop. Elle sortie sa baguette de son sac, jeta un sort de nettoyage dans la pièce et alla ouvrir les fenêtres. La rouquine s’assit sur le rebord de la dite fenêtre pendant que son sort agissait. Elle avait mal partout, vraiment, c’était la dernière fois qu’elle voyageait en classe éco. Lorsque son sortilège prit fin elle se redressa, s’étira et referma la fenêtre. La jeune femme tira le store puis fit apparaitre un pyjama tout propre au pied de son lit. Elle bazarda les vêtements qu’elle avait porté durant tout son voyage par terre et enfila sa chemise de nuit. Et s’est avec joie qu’elle se glissa sous les draps propres et frais de son grand lit. Que c’était bon de se retrouver chez soit. La maison était calme. Seuls lui parvenait le bruit des voisins qui dinaient dehors, ou des enfants qui jouaient au ballon devant chez eux. A cette instant elle se sentait satisfaite et bien. Certes la maison avait vraiment besoin d’un bon gros retapage, mais elle s’occuperai de tout ça demain. Comme par exemple appeler le plombier, et l’installateur pour le téléphone, le technicien pour le câble, il fallait aussi qu’elle retourne en ville acheter une nouvelle télé, oh et prévenir pour qu’il lui remette le gaz, et puis…
C’est en faisant la liste des corvées qui l’attendaient le lendemain que Persephone s’endormit. La jeune femme plongea dans un sommeil sans rêve, un sourire léger aux lèvres. Demain elle pourrait enfin commencer une nouvelle vie…

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
[Samedi/ Eté/ 2009
14h00]


Persephone avait fait une grasse matinée mémorable ce matin. Elle avait dormi jusqu’à pratiquement midi. C’était les rires et les cris des enfants au dehors qui l’avaient tiré de ses rêves. La rouquine s’étaient étirée en ouvrant les yeux et était restée un moment allongée dans son lit, le regard rivé sur le plafond. Le soleil filtré par les stores en tissus éclairé la pièce d’une lueur orangée. Visiblement il allait faire beau aujourd’hui. Finalement au bout d’une demie heure la jeune femme rejeta sa couette à grand coup de pieds et sortie du lit. Elle enfila ses chaussons et attrapa son portable sur la table de nuit. Une petite enveloppe clignotait dans le coin supérieur droit. La rousse grogna et les effaça sans même les lire, elle prit sa baguette puis elle descendit jusqu’à la cuisine.
Bon finalement la pièce était encore relativement habitable, à part quelques taches de moisissures sur les murs. Pers’ déposa son téléphone sur le plan de travail et utilisa sa baguette pour se faire chauffer de l’eau. Puis elle ouvrit les placards à la recherche de café, mais rien, mise à part un vieux paquet de crackers au fromage moisis et quelques cafard. La jeune femme pesta et claqua la porte. Il fallait qu’elle aille faire des courses. Elle se résigna donc a aller s’habiller, elle monta dans sa chambre et sortie un jeans et un T-shirt à l’effigie des Tigers de Détroit. Elle attacha ses cheveux en une tresse, prit une paire de lunette de soleil, son sac à main et sortie de la maison en direction de Pré-au-Lard.
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Message par Gabriel Disraeli Lun 27 Sep - 22:07

Gabriel se passa une main agitée de tics nerveux sur le front en ressortant du Ministère. Son entretient avec Reynolds venait de se terminer et la jeune femme avait fuit le plus vite possible l’endroit. Elle était venue au Ministère, au début, pour s’entretenir avec Christopher Wright au sujet de sa boutique mais s’était fait alpaguer par un certain Arsène Reynolds qui souhaitait s’entretenir avec la fille aînée de Severus Snape. Elle s’était vite rendue compte que l’homme n’était pas n’importe qui, il était le successeur d’Evans Dablord. Voilà que le chef des Aurors l’avait en ligne de mir. Et il était assez flippant pour faire taire ‘La Voix’, ce qui n’était pas peu dire. Bien sûr, il avait fallu qu’il lui propose un marché totalement stupide et Gabriel étant qui elle était, l’avait envoyé sur les roses sans la moindre délicatesse. Des fois, elle avait vraiment la langue trop bien pendue. Cela aurait pu très mal finir pour elle. En plus, ‘La Voix’ avait voulu qu’elle accepte. N’importe quoi. La jeune Disraeli avait la vague impression que ce démêlé avec ‘La Voix’ n’allait pas rester sans représailles. Elle n’avait vraiment pas aimé l’espèce de sentiment de déchirure qu’elle avait ressentit lors de son vertige. Qui plus est, ‘La Voix’ était restée incroyablement silencieuse depuis l’incident. En somme, elle aurait mieux fait de rester couchée.

Et pour ne pas arranger ses affaires, sa réserve de remontants était vide et la soirée était trop avancée pour qu’un magasin quelconque soit encore ouvert. De plus, Gaby n’avait pas envie d’aller dans un pub, elle voulait oublier ses problèmes, seule. Il y avait bien un endroit où elle était sûre de trouver ce dont elle avait besoin, seulement le risque qu’elle tombe sur sa sœur était bien trop élevé à son goût. Elle soupira et tourna dans une ruelle dans laquelle elle s’enfonça afin d’être hors de vue d’un quelconque moldu avant de transplaner. Une fois arrivée, elle resta interdite devant ce qu’il lui faisait face. Elle pivota sur elle-même et lâcha un juron en reconnaissant la petite bâtisse de pierre. Elle était pourtant sûre d’avoir pensé à son joli petit magasin de potions et non pas à la maison de son enfance au moment de disparaître. Elle vérifia distraitement que tous ses membres était à sa place, la désartibulation n’était pas vraiment une chose qu’elle souhaitait expérimenter. Elle gardait tout de même un œil sur la maison, afin de ne pas se faire surprendre par une certaine rousse caractérielle. Quand il devint évident qu’elle n’avait rien laissé derrière elle, elle regarda plus amplement la demeure et remarqua que personne ne semblait s’y trouver pour le moment. Si sa sœur n’était pas là, cela ne coûtait rien de faire un saut, histoire de récupérer une bouteille de brandy et quelques affaires qu’elle avait pu laisser. Forte de cette résolution, elle traversa les sortilèges de protection facilement et passa le portail avant de remonter l’allée jusqu’à la porte d’entrée. Gabriel sortit sa baguette de son holster après un coup d’œil pour s’assurer que personne n’était dans le quartier – vu l’heure, les voisins étaient surement en train de dîner - et en toucha de l’extrémité la poignée qui émit un léger cliquetis. Elle rangea sa baguette et ouvrit la porte.

L’endroit avait…changé.

L’espace d’une seconde, la jeune femme se demanda si elle se trouvait bien là où elle pensait se trouver. Cela ne ressemblait en rien à son souvenir. Elle resta là, dans l’embrasure de la porte, un pied à l’intérieur et un à l’extérieur, prête à faire demi-tour et s’enfuir au moindre signe de sa sœur et les yeux détaillant l’entrée. Mais le silence régnait et la douce atmosphère de la maison n’avait pas changé. Elle était chez elle. Seule. Elle fit un pas hésitant à l’intérieur et referma doucement la porte derrière elle. Elle inspira profondément, essayant ses mains moites sur son jean et ferma les yeux. Un peu de courage lui ferait le plus grand bien, et ce courage se trouvait dans la cave. Elle partit donc d’un pas rapide vers le bureau de son père avant de se figer devant la porte. Cela faisait des années qu’elle n’avait pas pénétré dans la pièce. Le bureau avait toujours été le sanctuaire de Severus. Elle ne voulait pas y entrer ! Mais en même temps, la trappe dans le bureau était la seule entrée de la cave. Gabriel grimaça et attrapa la poignée d’une main tremblante. Elle l’abaissa et poussa la porte.

La salle était toujours la même. Les murs écrus étaient cachés pas les étagères noires disposées contre, qui croulaient sous les livres, la plupart traitant de potions. Au milieu de la pièce, un chaudron en étain trônait devant une paillasse en carrelage blanc recouverte d’ustensiles servant à la préparation des potions – elle-même sous l’une des deux fenêtre du laboratoire et calée entre deux étagères disposant d’ingrédients et de fioles pleines et étiquetées – et enfin le bureau en bois sombre était placé faisant face au chaudron sur le côté gauche de la pièce tandis qu’un seul fauteuil était dispatché du côté droit devant la deuxième fenêtre qui donnait sur le jardin. Sous le bureau, un tapis dhurrie écru et chocolat posé sur le parquet flottant noir cachait la trappe menant à la cave. La pièce était extrêmement sombre, les stores des fenêtres étant fermés pour conserver les ingrédients de potions hors de la lumière du jour. C’était, somme toute, un laboratoire comme un autre.

Pourtant, un labo pareil, Gaby en rêvait. Elle se secoua et ressortit sa baguette, d’un mouvement souple, le bureau glissa contre une étagère et le tapis se dégagea dévoilant l’accès à la cave. Gabriel s’approcha de la trappe, glissa sa main dans l’interstice permettant d’attraper le crochet et souleva le tout. Les escaliers menant à la cave apparurent dans son champ de vision. Elle les descendit sans un regard en arrière et dans le plus grand silence. Il était étonnant que ‘La Voix’ ne se soit pas manifestée alors qu’elle était dans son antre. Elle n’allait pas s’en plaindre mais cela restait étrange.


- Lumos, souffla-t-elle.

Le bout de sa baguette s’illumina et éclaira d’une faible lueur l’étroite descente d’escaliers. Gabriel continua son chemin sans plus se soucier de ‘La Voix’, ni même des ses péripétie de l’après-midi, focalisée sur son but. Une fois arrivée en bas, deux choix s’offrirent à la jeune femme. Le premier était une longue trouée qui partait tout droit depuis l’escalier et menait au portail de la maison. C’était un passage que Severus avait lui-même créé à utiliser pour fuir la résidence en cas d’attaque, tel le paranoïaque qu’il était. Le deuxième choix était celui qui intéressait Gabriel. Il s’agissait d’une porte en bois encastrée dans le mur à gauche de l’escalier qui, quand on l’ouvrait, débouchait sur la cave à liqueur. Le paradis de l’ivresse. Gabriel prit bien soin de refermer la porte derrière elle et admira ce qui lui faisait face. Elle n’y était jamais entré jusque là, et devait avouer que son père avait le mérite d’être un sacré collectionneur. Certaines bouteille était plus vieilles encore que l’ancienne Serpentard. Du bout des doigts, elle frôla l’étiquette d’un Cognac Delamain datant de 1979. Et celle d’un Armagnac Larressingle, vingt ans d’âge. Elle eut un sourire et s’arrêta devant une étagère rassemblant différents brandy. Elle prit un Macieira et alors qu’elle allait l’ouvrir, remarqua des escaliers qui semblait monter sur la gauche de la porte qu’elle venait de franchir. Y avait-il un autre accès à la cave que celui qu’elle connaissait ? C’était pourtant impossible, Severus avait un jour dit, il y des années de cela, à Lucius lors d’un dîner avec les Malfoy que la trappe était sous son bureau pour éviter que Perséphone et Gaïa décident d’aller jouer avec les bouteilles. Il était impossible pour des enfants sans baguettes de bouger le meuble et soulever la trappe. De plus, la pièce était constamment fermée à double tour. Alors, que faisait cet escalier ici et où menait-il ?

Curieuse, Gabriel, s’y dirigea et monta les marches une à une, la bouteille de brandy dans une main, la baguette dans l’autre. Très vite, elle se retrouva devant une porte qu’elle poussa doucement, et écarquilla les yeux en voyant face à elle le bureau de Severus. Depuis quand y avait-il une porte sous l’escalier ? Et depuis quand ladite porte menait-elle à la cave ? De toute évidence, sa sœur semblait avoir fait pas mal d’aménagement dans la maison. Décidée à voir tout ce que sa sœur avait pu changer, Gaby commença sa petite visite de la maison. Elle était moins tourmentée à l’idée d’être de retour à la maison que ce qu’elle avait pensé de prime abord. Elle éteignit sa baguette et la rangea dans son holster puis ouvrit sa bouteille et prit une gorgée au goulot. Le liquide la fit grimacer et lui donna la chair de poule comme à chaque fois qu’elle buvait mais elle savait qu’elle finirait par s’y habituer. Elle ouvrit la porte à sa droite et vit que les toilettes n’avaient pas bougé. Une autre gorgée et elle se dirigea vers le salon, un coup d’œil lui appris que les meubles avaient été changé mais la configuration restait essentiellement identique à son souvenir. La cuisine avait, elle aussi, la même apparence si ce n’est un ou deux meubles qui avait dû être remplacés. Elle repoussa la porte derrière elle afin d’avoir accès au frigo et l’ouvrit dans l’espoir de se trouver quelque chose à grignoter. Elle dénicha finalement un saladier de Jelly au citron vert, se prit une large cuiller qu’elle se mit dans la bouche avant de la planter dans la Jelly – et la cuiller resta bien droite quoique oscillant de temps en temps – et emporta le tout à l’étage.

La chambre de Perséphone ne l’intéressant pas le moins du monde, elle passa directement à l’inspection de la salle de bain. Elle poussa la porte du pied et rien n’ayant changé, décida de passer directement à sa chambre. Obligée d’ouvrir la porte avec le coude, la jeune femme ne vit pas tout de suite le carnage. Lorsqu’elle se retourna, elle ne dut la survie de la bouteille et du saladier qu’à sa stupeur qui l’empêcha de lâcher ses victuailles et de hurler à la mort. Sa chambre, ou plutôt ce qui avait, un jour, était sa chambre avait été transformé en dressing. Ses affaires avaient disparu et à la place les vêtements de Perséphone s’étalaient joyeusement. Une porte communicante reliait le dressing à la chambre de Perséphone. Reprenant difficilement contenance, Gabriel avala une grande lampée de brandy afin de faire passer l’information et, préférant ne pas aller voir à quoi ressemblait la chambre de Severus, mit cap vers le grenier. Elle tira sur la ficelle qui pendait du plafond devant la chambre de Perséphone et la trappe s’ouvrit. L’échelle qui y était attaché descendit et Gaby grimpa difficilement, encombrée et légèrement soûle. Une fois arrivée en haut, elle grimaça et renifla avant de poser sa bouteille sur le sol poussiéreux et se pencha afin de récupérer l’échelle qu’elle tira vers elle. La trappe se referma.

Voilà où se trouvaient ses affaires. Sa sœur avait tout emmagasiné dans la cave comme Gabriel s’y attendait. De grands draps blancs avait été posé sur les meubles afin qu’ils ne s’abîment pas et des cartons étaient entassés dans un coin. Son nom figurait sur certains au-dessus des mots ‘vêtements’ et ‘divers’. Au fond un mouvement attira son attention et Gabriel s’approcha de deux portraits accroché au mur. L’un représentait sa grand-mère paternelle dans une robe bleu marine et l’autre était vide. La femme dormait à point fermé, Gaby supposa donc, qu’elle avait du remarquer le résident de l’autre portrait au moment où il quittait sa peinture. Ses deux œuvres ne lui disait rien et la jeune femme se demanda un instant pourquoi son père les avaient entreposés dans le grenier avant de ne plus y faire attention, son regard venant d’être attiré par un drap qui recouvrait quelque chose posé entre les deux portraits. Elle s’approcha et marcha alors sur quelque chose qui émit un craquement. Surprise, elle releva son pied et découvrit ce qui fut une araignée de taille généreuse.


- Woopsy Daisy ! s’exclama-t-elle avant d’éclater de rire et de reprendre une gorgée de sa boisson.

Elle se désintéressa du cadavre et reprit son avancée en titubant. Devant la chose, elle posa son saladier de Jelly au sol, prit une cuiller, bu et posa la bouteille. Les mains maintenant libres, elle attrapa un pan du drap et tira dessus découvrant un miroir plein pied. D’un réflexe ralenti par l’alcool, elle s’empêcha de regarder sa réflexion et se retourna d’un mouvement brusque qui la fit vaciller et tomber à genoux dans un bruit sonore.

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Message par Persephone Snape Mar 12 Oct - 19:55

Persephone réapparut quelques secondes plus tard dans le Westminster Park. Plus précisément près du grand terrain de football. Pour une fois elle n’avait pas trop raté son coup et se trouvé à proximité d’une sortie. Elle remonta l’allée pour sortir du parc et déboucha sur la route principale.
Après 10minutes de marche, elle arriva dans sa rue. Elle prit à gauche dans Hazel Road. Arrivée devant la maison elle sortie ses clés de son sac et les introduit dans la serrure. La porte s'ouvrit immédiatement.

*-bizarre j'étais persuadée d'avoir fermé à clé en partant.*

Elle se tourna rapidement vers le système d'alarme pour le désactiver mais s'aperçut qu'il n'était pas enclenché. La rouquine ferma lentement la porte et déposa ses affaires par terre. La porte qui n'était pas fermée à clés et l'alarme non enclenché commencé à l'inquiéter. Ce n'est quand se dirigeant vers les escaliers qu'elle remarqua que la porte du bureau de son père était ouverte. Ça ce n’était carrément pas normale. Depuis la mort de Sevy, personne n'avait mis les pieds dans le bureau. Pas même les ouvriers qui s'était occupé de la rénovation de la maison. La jeune femme fit volte-face et se jeta sur son sac, elle saisit sa baguette.
Elle hésita un moment avant d'avancer vers l'antre de son père. Après tout si la porte était ouverte c'était la preuve que quelqu'un était entré. Mais qui ? Un moldu ? Impossible vu les sortilèges repousse moldus qu'elle avait mis en place. Un ancien disciple à Severus ? Dans ce cas là, il valait mieux qu'elle prenne ses jambes à son cou et qu'elle aille prévenir la police magique. Et si c'était l'esprit de son père qui était revenu ?

*-Faut que tu arrête les films d'épouvantes ma fille*

La jeune Snape prit une grande inspiration et entra dans le bureau, baguette tendu devant elle...il n'y avait pas un chat dans la pièce. L'endroit était tel qu'elle se le rappelait. A l'exception du bureau. Ce dernier avait été glissé contre une étagère et le tapis était replié, laissant voir la trappe qui menait à la cave. Trappe qui était ouverte. La situation était de plus en plus étrange car le nombre de personne connaissant l'existence de ce passage se comptait sur les doigts de la main. Il y avait Severus, mais il était mort. Lucius et Narcissa, mais tout les deux prenaient en ce moment de petites vacances à l'ombre. Enfin il y avait sa sœur, mais il était tout bonnement impossible que se soit-elle. Pers' s'approcha lentement de l'ouverture et s'accroupit pour inspecter le petit escalier qui menait jusqu'au sous-sol de la maison. Une odeur de moisi et de renfermé lui fit froncer le nez.


-Lumos.

Elle tendit le bras pour pouvoir inspecter un peu mieux l'escalier, mais ne vit rien. Bien, elle n'avait pas trop le choix, il fallait qu'elle descende. C'est avec un grognement que la demoiselle se faufila dans l'escalier étroit, baguette toujours en avant, marchant sur la pointe des pieds pour ne pas faire claquer ses talons. Une fois au bas des marches elle éclaira le passage qui menait à l'extérieur de la maison. Vu la poussière au sol, personne n'était passé ici depuis des lustres. Elle resta un moment au croisement, oreille tendu tentant d'apercevoir le moindre bruit. Mais rien, si visiteur il y avait eut, il n'était plus là. Elle prit la direction de la réserve de son père, poussa la lourde porte en bois et pénétra dans LA cave de Severus. Bizarrement l'air ici n'était pas vicié comme dans le corridor, comme si la pièce avait été ouverte récemment. La rouquine inspecta l'endroit. A première vu rien n'avait bougé, mis à part les traces de pas sur le sol en terre battue, et qui menait jusqu'à l'escalier qu'elle avait fait aménager.
La jeune Snape suivit les traces et remonta jusqu'au corridor. Elle éteignit sa baguette et l'abaissa. Vilement s'il y avait eut quelqu'un, il était partit...il faudrait tout de même qu'elle revoit la sécurité de la maison. Et peut être qu'elle prévienne la police magique. Quoique ça ce n'était pas une très bonne idée. De un elle n'était plus vraiment dans les bonnes grâces du ministère depuis les évènements de Veranda mais surtout elle avait gardé beaucoup des affaires de son père et il n'était pas sur que le ministère apprécie le fait que le laboratoire de l'ancien mangemortesque ainsi que toutes ses potions existent toujours. Dommage que le professeur Dablord ait disparu, peut être qu'il aurait pu l'aider lui...peut être.
Comme elle n'avait rien trouvé, Persephone décida qu'il était temps pour elle d'aller prendre son petit déjeuner. La demoiselle se dirigea en direction de la cuisine. Elle déposa sa baguette sur le plan de travail et alla allumer la bouilloire. Pendant que l'eau chauffait elle se versa du café soluble dans sa tasse. Elle entendit quelque chose gratter à l'étage.

*-foutu rats...Va falloir que je fasse quelque chose contre ça.*

Elle attrapa le paquet de pain de mie dans le placard et alla jusqu'au réfrigérateur chercher un pot de confiture. La jeune femme se figea, la encore quelque chose n'allait pas. Il lui manquait le saladier de Jelly qu'elle avait fait la veille. Un bruit plus fort se fit entendre au dessus d'elle. Elle relâcha la porte du frigo et saisit sa baguette magique avant courir vers les escaliers. Elle monta les marches deux à deux. Une fois sur le palier du premier elle alla inspecter les pièces une par une, baguette en avant, près à pétrifier au premier mouvement. Quoique vu la discrétion dont elle faisait preuve, son « visiteur » aurait tout le temps de la pétrifier, ou pire avant même qu'elle n'est pût esquiver le moindre mouvement. Mais rien, il n'y avait absolument personne, que ce soit dans sa salle de bain, sa chambre ou son dressing, rien non plus dans la chambre et la salle de bain de Sevy.
Elle eut un petit rire en sortant de la pièce. Voilà qu'elle commençait à devenir parano, comme son père. Le moindre bruit et elle s'imagine que quelqu'un à fait effraction dans la maison. Elle allait redescendre à la cuisine quand cette fois il n'y avait plus de toute possible, elle avait entendu un bruit, comme un gémissement venant du grenier. Elle resserra ses doigts autour de sa baguette et fixa la ficelle de la trappe pendant quelques secondes. Après tout ce n'était peut être que les portraits qui discutait entre eux. La rouquine se secoua, il fallait tout de même qu'elle aille vérifier, et au passage faire taire ses deux tableaux.
Elle avança lentement vers la trappe et se hissa sur la pointe des pieds pour attraper la ficelle du passage. Elle fit deux pas en arrière alors que les escaliers descendaient. Un air chaud et une odeur de poussière lui parvinrent alors qu'elle montait les marches. Perséphone tira sur la chainette de l'ampoule au dessus de sa tête et une lumière blafarde éclaira l'endroit. Le sol bruit qui lui parvenait était un léger ronflement. La jeune sorcière fit volte face, prêt à s'attaquer à un pauvre portrait sans défense, mais elle stoppa net. La bouche ouverte, tel un poisson sortit de l'eau, le doigt tendu et les yeux écarquillés de stupeur. Ce n'était pas les deux portraits entreposés là qui faisaient tout ce raffut, non, il y avait quelqu'un. Une personne était endormie, recroquevillée devant un immense miroir, avec à ses côtés, le cadavre d'une bouteille d'alcool et un saladier.

*Bordel qui c'est ça ?*

La demoiselle s'avança du corps lentement, baguette en avant. Elle en fit le tour afin de lui faire face. Une fois face de l'intrus Persephone plaqua sa main sur sa bouche. Mais que faisait-Elle ici. Comment était Elle entrée et surtout pourquoi ? Voilà plus de 2 ans qu'elles ne s’étaient pas parlé. La jeune femme resta quelques minutes à fixer sa sœur ainée. Cette dernière était roulée en boule sur le sol poussiéreux du grenier et ses longs cheveux noirs cachaient une partie de son visage. Elle portait une vieille chemise noire trop grande, ainsi qu'un pantalon noir, trop grand également. Il fallut un moment à Pers' pour se rendre compte, que les vêtements dont était vêtue son ainée était en fait des vêtements d'homme.
La rouquine s'accroupit et tendit la main vers l'épaule de Gabriel. Elle s'arrêta à mis chemin et se redressa.


-Par l'enfer Gabriel qu'est ce que tu fais ici ?!

Elle avait lâché cette phrase d'un ton froid où perçait une certaine colère. Cette attitude froide et distante convenait mieux à la cadette des Snape. Surtout après ce qu'elle avait dit à sa sœur lorsqu'elle était à l'hôpital Godshill.
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Message par Gabriel Disraeli Dim 24 Oct - 1:14

Gabriel prit la bouteille et but une nouvelle gorgée, fière d’avoir pu éviter sa réflexion malgré la brume dans laquelle nageait son cerveau. Elle tenta de se relever au moment où une voix se fit entendre. Ah, ‘La Voix’ était revenue. D’habitude c’était le contraire, elle ne l’entendait plus quand elle était soûle. Pourtant quelque chose était différent. La jeune femme n’aurait su dire quoi, mais elle avait l’impression qu’elle ne l’entendait pas de la même manière. Comme s’il manquait l’écho qui accompagnait la présence de ‘La Voix’ dans sa tête. Le son était moins étouffé, plus présent qu’il ne l’avait jamais été. Elle fixa sa bouteille et réalisa qu’elle venait de s’en siffler la moitié. La moitié d’une bouteille de brandy et Severus lui parlait encore. Bon sang ! Si même ça ne l’aidait plus, où allait le monde, franchement ? Elle grimaça significativement et poussa la bouteille sur le côté. D’une main fébrile, elle remit une mèche de ses cheveux derrière son oreille et se crispa quand ‘La Voix’ reparla.

- Gaby, fit Severus, regarde-moi.

NON ! Il était hors de question qu’elle le regarde et… une minute ! Il était mort et enterré ! Elle ne pouvait pas le regarder, puisqu’il n’était pas là ! Depuis le temps, il avait probablement même dû se décomposer. Fallait qu’elle arrête la bibine, si ça lui faisait avoir des délires pareils. La jeune femme lança un regard noir à la bouteille et se redressa difficilement sur ses jambes. Une fois debout et relativement stable, sans même regarder sa réflexion dans la glace, elle attrapa un pan du drap tombé au sol afin de le reposer sur le miroir mais se figea quand, du coin de l’œil, elle aperçu une grande main posée contre la paroi du miroir. Sans pouvoir s’en empêcher, son regard remonta le long du bras pour se poser sur le visage d’une version jeune de son père. A vue de nez, Gabriel ne lui donnait pas plus de 20 ans et ses cheveux étaient plus courts que ceux de l’ancienne Serpentard et lui arrivaient aux épaules. C’était son portrait craché et si elle n’avait pas la preuve sous les yeux que c’était bel et bien un garçon, la jeune femme se serait demandé s’il elle ne voyait tout simplement pas son propre reflet. En effet, le jeune homme portait une chemise verte à carreaux, totalement identique à celle de Gabriel mais en version plus masculine et dont les trois premiers boutons étaient ouverts permettant à la brune d’apercevoir un torse pâle et imberbe. Il portait aussi un jean noir tombant sur des rangers et ses yeux étaient d’une couleur bien plus sombre que celle de Gabriel, ils paraissaient noirs. Il semblait aussi faire une bonne tête de plus que la jeune femme.

- Bonjour, mon Ange. Fit l’homme dans le miroir, un sourire carnassier aux lèvres.

Les yeux de la brune s’écarquillèrent dangereusement et elle retomba à genoux, les larmes dévalant ses joues alors que la réalisation la frappait de plein fouet. Devant elle, son père la regardait de haut, bien ancré sur ses pieds, son rictus toujours en place, l’air fier de lui. Terrifiée et tremblante, la jeune femme posa ses mains sur la surface de la glace, comme pour vérifier sa solidité.


- Papa… souffla-t-elle avant de secouer la tête, tu n’es pas réel !

- Oh mais si, mon Ange, je le suis.

- Non ! Tu n’es que le fruit de mon imagination tordue, tu n’es pas réel ! TU N’ES PAS REEL !
Finit-elle par crier tentant de se convaincre elle-même.

Dans le miroir, son père grimaça et fit un pas en arrière comme frappé, puis il ricana et avança ses deux bras vers Gabriel comme pour la serrer contre lui. Et devant les yeux ébahis de la jeune femme, ses mains traversèrent la glace et se posèrent sur ses joues. Il effaça, les larmes de la brune du pouce et se pencha un peu plus en avant, ses doigts glissèrent sur le cou de Gabriel.


-Tu vois, souffla-t-il avec douceur, je suis réel. Ne t’inquiètes pas, mon Ange, tu ne sentiras rien.

Et avant que l’ancienne Serpentard puisse réagir, ses mains se serrèrent sur la gorge de sa fille et le sourire de l’homme s’intensifia. Réalisant que son père voulait l’étrangler et commençant à manquer d’air, Gabriel tenta de se débattre mais la prise de Severus était ferme et dans sa tentative désespérée, elle bascula en arrière et son crâne fit la rencontre d’un coin de meuble de façon si violente, qu’elle sombra dans l’inconscience. La dernière chose qu’elle entendit, fut le rire machiavélique de Severus Snape.

Reprenant difficilement conscience, sa main se posa sur le sol et d’une poussée, le garçon réussi à se redresser. Il jeta un coup d’œil critique sur le miroir mais n’y voyant que son propre reflet, eut un reniflement méprisant et se détourna de sa réflexion. Son regard s’attarda sur le saladier de Jelly et la bouteille de brandy au sol. Il ne s’approcha même pas de l’immonde gélatine verte et attrapa la bouteille afin d’en prendre une gorgée qui lui brûla la gorge en descendant. Parfait, il en avait vraiment besoin après avoir passé toutes ses années à se faire entendre de sa fille sans jamais pouvoir se dégourdir les jambes. Mais maintenant, maintenant qu’il avait pris possession de son corps, tout allait être différent. Et le fait qu’il n’ait pas l’air d’avoir plus d’une vingtaine d’années était un avantage considérable. Après tout, quand bien même la ressemblance avec le Severus Snape de 35 ans - qui était mort depuis pratiquement 5 ans, rappellons-le - était plus que frappante, qui irait penser qu’un gamin de 19 ans ait quoique ce soit à voir avec le Mangemortesque ? Personne de saint d’esprit. Son rictus de triomphe s’élargit si possible et il se dandina, mal à l’aise dans les vêtements, féminins et largement trop petits, de sa fille.

Il se dirigea alors vers la trappe du grenier afin de se rendre dans sa chambre. Severus descendit les marches de l’échelle avec rapidité et ne prit même pas le temps de refermer derrière lui. Il ouvrit la porte de sa chambre à la volée et poussa un soupire de soulagement. Ça, au moins, ça n’avait pas changé. D’un pas conquérant et ferme, il se dirigea vers son placard et l’ouvrit avant de prendre un pantalon noir et une chemise tout aussi noire. Leste, il se changea entièrement, jeta les vêtements de sa fille dans un coin de la pièce avec ses chaussures et enfila une paire de rangers qui prenaient la poussière dans son placard. L’homme lissa machinalement sa chemise avant de se diriger vers la salle de bain attenante à sa chambre et de s’admirer.

Il devait à présent penser pratique. S’il voulait être tranquille, il lui fallait un nouveau nom. Il était mort, grâce à sa crétine de fille, et à son humble avis, personne n’apprécierait qu’il se balade en ville tout en proclamant s’appeler Severus Snape. Changer son nom de famille uniquement était impossible à cause de sa ressemblance avec son ancien lui. Il devait trouver autre chose. N’avait-il jamais voulu appeler le fils qu’il n’avait jamais pu avoir, Alexus ? De plus, la famille de sa mère avait fini par s’éteindre et plus personne aujourd’hui ne portait le nom de Prince. Ce qui faisait que personne n’allait venir lui réclamer quoique ce soit. Ensuite, si jamais on le questionnait, il pouvait toujours dire qu’il souffrait d’amnésie et que la seule chose dont il se souvenait était qu’il était un sorcier et s’appelait Alexus. Dans le monde magique, on laissait les amnésiques de côtés puisque qu’aucun médicomage n’avait encore trouvé de solution efficace pour les soigner. Fort de sa nouvelle identité, il décida d’aller se balader quand soudainement une violente migraine l’obligea à s’accrocher au lavabo. Une grimace sur le visage, il redressa les yeux afin de voir son reflet et jura fortement en voyant que les traits de son visage commençaient à redevenir féminins. Gaïa semblait reprendre connaissance et avec, le contrôle de son corps. Bien sûr, ça avait été trop beau pour être vrai.


- Par le diabète de Merlin ! siffla-t-il.

Retenant un gémissement de douleur, Alexus tituba vers le grenier. Au moment où il attrapa la corde pour refermer la trappe, il entendit la porte d’entrée s’ouvrir et se figea, penché au-dessus du trou. Retenant un nouveau juron, il écouta le bruit des pas de son autre fille s’éloigner pour revenir en trombe vers l’entrée puis repartir dans une allure plus mesurée et ses talons ne claquant plus. Quand le bruit des pas de Perséphone furent totalement étouffés, il lâcha un gémissement et referma la trappe menant au grenier en faisant le moins de bruit possible. Le jeune homme s’adossa à un meuble, la main crispée sur son crâne et la respiration haletante. Il n’avait pas pensé que cela serait aussi douloureux. Il traîna les pieds vers le miroir, ses chaussures grattant contre le vieux plancher du grenier. Une fois devant l’imposant psyché, la douleur fut si intense qu’il tomba à genoux dans un bruit sourd, grinçant des dents. Il se recroquevilla sur le sol, gémissant, et entendit le cliquetis annonçant l’ouverture de la trappe avant de sombrer à son tour dans l’inconscience.

Une voix forte et froide résonna dans son crâne et Gaby grimaça de douleur alors que la troupe de centaures qui y avait élu domicile faisait trois fois le tour avant de ressortir par son oreille droite. Il lui fallu quelques secondes pour découvrir que la voix n’appartenait pas à son père mais à sa sœur. Et alors qu’elle se redressait et clignait des yeux, rendant sa vue un peu plus claire, elle distingua Persephone debout devant elle, les mains sur les hanches. Gabriel se fit l’impromptue remarque que plus les années passaient et plus elle ressemblait à sa mère, celle-là avant de se demander ce qu’elle pouvait bien faire chez elle. Elle ouvrit la bouche, pour lui faire part de ses questions mais se figea la bouche ouverte et les yeux agrandis par la peur. Elle passa une main tremblante et moite sur son cou et siffla de douleur, les souvenirs de ce qu’il s’était passé quelques instants auparavant refaisant surface avec la force d’un ouragan. Gabriel se tourna vivement vers le miroir à côté d’elle mais ne vit que le reflet de sa sœur et le sien. Pas de Severus tentant de l’étrangler. Juste sa sœur la regardant comme si elle avait fini par griller son dernier neurone et elle, les yeux rougis par les larmes et des traînées salées le long de ses joues. Est-ce qu’elle l’avait rêvé, assommée par l’alcool ? Pourtant, la douleur de sa gorge n’était pas le fruit de son esprit. Celle-ci était aussi tangible que la douleur de son crâne. Ce qui voulait dire qu’elle n’avait pas imaginé son père, il avait été là. Ce miroir…

- Qu’est-ce que c’est que ça ?! s’écria-t-elle en pointant la glace du doigt, sa voix cassée par l’effroi qui menaçait de la submerger.

Elle recula, trébucha et se rattrapa difficilement au meuble sur lequel elle s’était cognée quand le reflet du miroir avait voulu la tuer. Elle tremblait de tous ses membres et était à deux doigts de se mettre à pleurer.
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Message par Persephone Snape Jeu 11 Aoû - 22:45

La rouquine dévisagea sa sœur avec lassitude puis se pencha vers le miroir pour voir se que Gabriel y avait vu. Tout ce que la jeune femme pouvait voir c'était son propre reflet et celui de sa sœur aînée prostrée près d'une commode. Perséphone se tourna vers le portrait de sa grand-mère qui tendait le cou pour essayer d'apercevoir ce qui avait bien pu terroriser l'ainée des Snape, la vieille femme regarda la plus jeune de ses petites filles et haussa les épaules.
La jeune femme dégagea les mèches qui lui tombaient devant les yeux et avec un soupir se tourna vers sa sœur. De la voir ainsi recroquevillée et tremblant comme si elle avait vu un fantôme, elle ne put s'empêcher de se demander pourquoi diable le directeur de l'institut psychiatrique avait laissé sortir Gaby. De toute évidence la pauvre fille était toujours aussi cinglée.


-Y'a rien Gabriel, il ne s'agit que de ton reflet et du mien.

Elle esquissa un pas vers son ainée et buta dans une bouteille d’alcool qui trainait au sol. Pers' se baissa pour la ramasser et lu l'étiquette. Il s'agissait d'une bouteille de Brandy qui provenait de la cave de son père. Elle poussa un nouveau soupir.

-Je vois...la jeune sorcière tendit la main à la première-née des Snape pour l'aider à se relever. Viens, je vais te préparer du café, ça ira mieux après. Elle poussa Gab' vers la trappe pour l'inciter à descendre. Et on sera mieux pour discuter.

Alors que la brune descendait l'échelle avec précaution, Perséphone retourna vers le miroir récupérer le saladier vite qu'avait laissé sa sœur. C'est alors que, du coin de l'œil, elle perçut un mouvement sur sa gauche. Elle sursauta pensant qu'il s'agissait d'un rat, mais lorsqu'elle releva la tête, la rouquine constata qu'il s'agissait en faite de l'occupant du tableau. La demoiselle était toujours étonnée de voir ce portrait de son père à 20ans. Le garçon se tenait appuyé contre le cadre, les bras croisés sur son torse, il affichait un sourire narquois et un regard de défi.

-Tu ne changeras jamais Papa. Lui lança la jeune femme avec un sourire

Pour toute réponse, le jeune homme eut un ricanement. Persephone secoua la tête et s'apprêta à descendre quand des pas précipités et des bruits de chutes se firent entendre dans les escaliers. La cadette des Snape descendit quelques barreaux de l'échelle pour voir ce qui se passait. Elle vit Gabriel trébucher sur la dernière marche, se relever vivement, ouvrir la porte d'entrée à la volée et courir comme si le diable était à ses trousses, dans la rue. La rousse descendit jusqu'au rez-de-chaussée et resta un petit moment sur le paillasson. Fixant la silhouette de sa frangine qui disparaissait. Elle secoua la tête en refermant la porte d'entrer. Peut être devrait elle essayer de la faire suivre par un psy.
Elle remonta jusqu'au grenier récupérer le saladier et la bouteille de Brandy. Severus regardait la jeune femme, un sourcil haussé, d'un air de dire « qu'est ce que c'était que ce bordel ».


-T'as fille ainée est complètement barge

La jeune femme eut droit à un nouveau ricanement de la part du portrait. Elle n'y prêta pas plus attention que ça et descendit du grenier. Elle referma la trappe puis se dirigea vers la cuisine pour pouvoir enfin prendre son petit-déjeuner.
Une fois son petit-déjeuner terminé la rouquine alla mettre son bol dans le lave-vaisselle puis se dirigea vers le salon. Vu la courte nuit qu'elle venait de passer, elle avait bien envie de piquer un petit somme devant la télé. La demoiselle s’allongea sur le canapé et zappa de chaine en chaine. Mais elle avait bien du mal à se concentrer sur l'image. La fuite précipitée de Gabriel la préoccupait quand même. Certes les deux jeunes femmes ne s'entendaient pas vraiment, mais elles pouvaient quand même discuter sans s’entretuer. Non ? Après tout, tout ce que Perséphone voulait, c'était proposer quelque chose à son ainée. La jeune femme se passa la main dans les cheveux et se mit à fixer le plafond. Bah elle irait la voir à la boutique un de ces quatre à la boutique.
Mais il y avait aussi la soirée qu’elle venait de passer avec Stéphane qui accaparée ses pensées. La jeune femme n'aurait jamais cru apprécier ce petit moment volé et elle se surprit même à espérer que ça se reproduise. La rousse se redressa avec un soupir et éteint la télé. C'était inutile qu'elle se force, elle n'arrivait pas à se concentrer sur ce qui se passait à l’écran. La sorcière se dirigea dans le couloir et attrapa son sac. Elle sortie de la maison, avec un peu de chance, le fait d’aller faire un tour lui changerait les idées.
Persephone Snape
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