Re: M.V. II : Dernier rempart

par **Stéphane Fovrai** Sam 5 Juin - 21:34

Epilogue

Au-dehors, les résistants se faisaient déborder de toutes parts. Un groupe d’inferi se prenait à un garde poste de Pré-au-lard, pendant que les autres combattants tentaient de se débarrasser de leurs assaillants. Le parc était plongé dans le noir, mais de fortes lumières de couleurs provenant de sorts des combattants permettaient de voir le sinistre spectacle de l’école éventré avec des survivants aux prises de ces mort-vivants, certains corps jonchant les décombres se faisant dépecer par les affamés inferi.

Le directeur de l’école était lui aussi en sale posture. Produisant des sorts de plus en plus dévastateurs, les créatures croissaient sous le nombre, encerclant ainsi le sorcier qui n’avait plus que quelques secondes avant de succomber à une mort probable.

Dans les décombres de la bibliothèque, les rescapés aussi commencèrent à céder aux assauts des inferi. Noémie et Julius étaient appuyés contre un mur, fatigué, mais combattant toujours le bras levé et la gorge sèche. Les trois anciennes élèves de Serpentard aussi perdaient courage. Seule Mana semblait gorgé d’une macabre énergie face à un tel massacre, son collier fraichement déterré sautant sur sa gorge sous les hurlements qu’elle poussait en se jetant dans la bataille. C’est en la regardant combattre que Gabriel réalisa quelque chose… Ce collier, c’était le sien !

Gabriel se jeta alors sur la furie qui venait de faire exploser un crâne d’inferus. Celle-ci ne comprenant rien, toujours dans sa folie guerrière, ne prêta attention à l’adulte seulement quand Gabriel arracha le collier du cou de la môme.

- Eh c’est mon collier ! Rend le moi ! Tiens-tu tant à mourir !
- Stupefix !

Gabriel envoya voler l’élève et la propulsa figée dans un coin hors de portée des putrides. Tout le monde se retourna vers Gabriel certains avec un regard de peur, d’autres de désespoir, d’autres encore d’indifférence. Seul le bureaucrate Telford porta son regard sur le collier incandescent que venait de reprendre Gabriel, puis tourna aussi la tête vers Perséphone, où à son cou aussi brillait d’une intense lumière un collier similaire.

- Vos colliers ! Vos colliers brillent !!!

Noémie jeta encore un sort dont le souffle porta les inferi les plus proches à quelques dizaines de mètres. Les autres regardèrent les deux colliers et les deux sœurs en se demandant ce qu’il se passait. Ne prêtant plus l’attention qu’aux sœurs, Azuki se fit prendre par surprise par un inferi qui pencha la tête en arrière et s’apprêta à plonger ses dents dans la chair de la femme quand les deux sœurs eurent le même instinct.

- Non AZUKI !!!

Mais s’attendant à voir l’inferus mettre en pièce la commerçante de Pré-au-lard, tous furent surpris de voir ce dernier reculer. Azuki qui bondissait d’horreur, termina par s’évanouir dans les bras de Telford, et ne pu assister aux suites de cette scène.

- Vous ! Vous…vous… C’est vous !!! C’est VOUS qui les contrôlez !!!

Telford lâcha le corps inconscient de la femme sur le sol et pointa son doigt sur les deux sœurs qui ne revenaient toujours pas de voir de tels individus s’immobiliser durant leur assaut. Noémie et Julius tout aussi choqués ne bougèrent plus. D’ailleurs, tout l’environnement était pris d’un immobilisme inquiétant. Tout s’était stoppé autour d’eux. Les inferi cessèrent d’étriper les cadavres d’élèves et de personnels, les résistants s’étaient regroupés en unités compacte et ne bougèrent plus face aux putrides qui gardaient leurs immobilités, le regard fou faisant place au regard vide.

- C’est vous qui contrôlez ces cadavres ?

Prenant en compte la remarque de Julius, les deux sœurs refusèrent de le croire jusqu’à ce qu’elle décident de tester quelques expériences, en ordonnant aux inferus de faire certaines actions. C’est ainsi que la marée d’inferus exécuta à la suite une chorégraphie parfaite, faisant demi-tour sur eux, brandissant un bras, s’asseyant au sol. Tous obéirent aux deux sœurs Snape, à leurs grand étonnement et soulagement.

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Trois heures plus tard dans le bureau du département des accidents et catastrophes magique en présence de Charles Gomirez, ministre de la magie.

- Donc, reprenons. Telford énumérez les faits !
- Et bien, les faits sont que des inferi sont apparus des fondations de l’école et ont détruit tous l’établissement.
- Combien de victimes ?
- Nous avons 9 corps adultes et 17 corps d’élèves. Nous comptons aussi 3 disparus et 42 blessés dont 6 gravement. Pour l’instant nous avons différenciés les corps de plusieurs élèves mais d’autres n’ont toujours pas été identifiés, les corps ne sont pas reconnaissables…

Dans la pièce, le ministre était grave, le directeur de l’école en ruine, lui, était dans un coin sombre de la salle, la tête sur les genoux, assis au sol, l’air abattu. Julius et Noémie étaient tremblants sous une couverture chaude et un morceau de chocolat dans la main. Gabriel et Perséphone étaient entourés de plusieurs aurors à la baguette qui menaçait leurs tempes.

- Bon,… donnez-moi désormais votre point de vue en sachant que votre parole repose sur votre devoir de vérité.
- Les inferi sortaient des égouts et ont remontés par les escaliers bloquant ainsi tous les élèves et membres du personnel. Des élèves étaient restés dans leurs dortoirs, sauf trois d’entre eux qui m’accompagnaient. Donc nous sommes réfugiés dans la bibliothèque et de là nous avons réussis à rassembler des personnes de l’infirmerie et des dortoirs des étages supérieurs. Je sais juste qu’au bout d’un moment, cette personne, Gabriel je crois, a agressée une élève pour prendre un collier qui s’est mis à briller tout comme celui de l’infirmière de l’école, et elles ont dès alors je ne sais par quel processus, contrôlés les inferi. Elles ont demandés aux inferi de disparaitre, et apparemment tous se sont désintégrés, ou alors cachés quelques parts… Enfin nous avons fuis vers les renforts dans le parc. Voila.
- Ce sont donc les colliers qui ont quelque chose à nous révéler ? Donnez-moi ces colliers !

Un des aurors pris le collier de Perséphone, puis celui de Gabriel. Tout deux s’arrêtèrent de briller alors. Tous assistaient à ce phénomène, l’auror posa les bijoux sur une table. Le ministre fit appel à un expert en objet maléfique. Cet expert pris des gants de dragon et commença l’inspection des bijoux. C’est au bout d’un certains temps qu’il sortit sa baguette et lança le sort Revelio.

Les deux bijoux s’assemblèrent alors sous le regard de tous et recommencèrent à briller de cette aura verte, et commença à léviter. C’est alors que du néant jaillit une voix d’outre-tombe, celle qui fut familière à tous sauf Noémie, Julius et l’expert. C’était la voix du mangemortesque Severus Snape qui se faisait entendre.

"A mes filles, je lègue une partie de mes pouvoirs. Ce sera à ma mort qu’elles bénéficieront du pouvoir de contrôler les inferi qui sont cachés dans les cachots de l’école Veranda Bolsd. Je suis sur qu’elles en feront bon usage, et j’espère que ce sera ce Dablord qui en sera le premier, la victime. A mes filles, quand elles seront après ma mort de nouveau réunis dans l’enceinte que j’ai moi-même infecté, c’est aux retrouvailles des deux colliers et des porteuses que la marée se déversera sur les murs de l’école, et qu’elles pourront contrôler dans le but de ma vengeance."

Les deux médaillons tombèrent alors sur la table en se désolidarisant l’un de l’autre devant tout le monde.

- Ainsi, c’est donc le mangemortesque qui de son caveau lâche ses créatures sous contrôle de ses filles…

Les deux sœurs furent accusées mais le directeur Dablord plaida l’ignorance pour les deux sœurs et demanda à ce qu’elle soit libéré et les bijoux restitués, choses qui fut faite à contrecœur. L’école en ruine, Veranda Bolsd ne pouvait plus accueillir d’élèves, et les décombres furent laissés aux nombreux fantômes qui apparurent après le massacre. Le site fut classé comme monument de mémoire et cimetière pour de nombreuses victimes. Julius et Noémie furent rendus à leurs familles tout comme les derniers élèves survivants. Mana elle, repartit par ses propres moyens on ne sait où. Azuki se remit de ses blessures et repartit dans son pub où elle prit du repos. Le directeur, lui, assista à tous les enterrements des victimes de l’école et renonça à reprendre une quelque autre école, préférant disparaitre. Le professeur Delpierre fut au chômage et resta chez elle. Quant au professeur Fovrai, lui aussi sans travail et secoué par la perte d’un tel établissement pour lequel il avait de grands projets préféra disparaitre lui aussi, mais pas pour longtemps….

par **azuki slytherin** Dim 20 Juin - 23:20

La bataille faisait toujours rage, Veranda avait Parkinson, les Inferi étaient de plus en plus nombreux... Bref, ils étaient foutrement dans le merde ! Le pire dans tous ça, c'est qu'elle n'avait pas décidé de mourir maintenant alors oust saletés repoussantes.

* en même temps une saleté attirante... enfin bref Zuki reprends toi ou tu vas finir en casse-croute pour être en putréfaction...*

La jeune femme, jugeant que ce n'était pas vraiment une fin honorable en soit, se rapprocha sensiblement du groupe qui résistait encore et toujours aux bouloteurs de cervelles. On ne savait jamais, avoir quelqu'un à côté de soit pouvait être très utile dans certains cas... Non, jeter quelqu'un en pature à des monstres pour éviter de passer l'arme à gauche n'est pas égoïste, c'est avoir le sens des priorités ! Azuki était en train d'assurer ses priorités lorsqu'elle qu'elle entendit son amie hurler sur la psychpathe sanguinaire de service. Et oui, tout les psychopathes ne sont pas sanguinaires, parce que faire sortir une tâche de sang d'une chemise en soie blanche, je vous dis pas.

Bref, l'assistance eut le droit à un joli vol plané avant que Gaby ne récupère SON collier.

*Ouhouh, un son et lumière muet ! Ouh la belle bleue ! Ouah Pers' aussi, j'ai toujours dis que cette fille était une lumière *

Toute attentive à la lueur que dégageaient, dans une belle harmonie les bijoux de ses deux amies, Azuki ne sentit pas l'Inferus se rapprocher d'elle jusqu'à ce qu'il la saisisse avec ses pattes toutes posseusses avec l'idée bien arrêtée de la déguster avec la délicatesse d'un troll affamé. Elle entendit vaguement son nom être hurlé, perdue qu'elle était dans le regard bovin qui lui fasait désormais face. Allez savoir pourquoi un éclair de bonté frappé l'évadé du bocal qui la relâcha et se recula.

Il y eut un instant de flottement où Azuki regarda à droite puis à gauche, les yeux éxorbités, les lèvres pincées et tapotant ces index l'un contre l'autre. C'est complètement hallucinée qu'elle se retourna vers les survivants avant de hurler et de courrir vers eux. Elle ne fit cependant que quelques pas, c'est jambes étaient cotonneuses, sa tête semblait si lourde et de jolis petits points noirs venaient colorer sa vision.

*je vais tomber dans les cacahuètes... *

Ce fut le trou noir. Elle se réveilla à Sainte Mangouste, apparemment ils s'en étaient sortis grâce à une intervention magistrale, non programmée mais magistrale quand même, de ses deux amies. Tout ce foutoir n'était rien qu'un dernier pied de nez au Ministère de la part du seul, du grand, de l'unique Severus Snape. N'empêche qu'il aurait pu prévenir. Il lui avait fallu trois douches pour ne plus sentir les bas fonds de la tamise et elle y avait quand laissé un de ses ensembles préférés, non mais.

On eut la gentillesse de lui faire savoir que les deux soeurs avaient été acquittées. C'est donc avec un soupir, envoyant chier l'infirmière qui voulait la séquestrer qu'elle regagna son gentil petit appartement qui avait dû se sentir bien seul sans elle. La Serpentarde envoya chier tout le monde et entama un bouquin épais comme la porte d'Aix, installée dans son fauteuil, il lui faudrait au moins une semaine pour le finir. Une semaine de paix et que les emmerdeurs aillent bruler en enfer.

par **Evans Dablord** Ven 25 Juin - 15:55

Le professeur Dablord avait finalement décidé, dans l'urgence de la situation, de retenir les Inferi avec les quelques derniers volontaires le temps que les rescapés de l'invasion massive soient sains et saufs. C'était d'ailleurs une notion assez complexe : le Directeur considérait comme hors de danger toute personne en-dehors du château, alors que les Inferi étaient aussi présents dans le parc. Il ne l'avait cependant pas remarqué. Peut-être était-ce finalement une bonne nouvelle pour ne pas risquer de perdre espoir et ainsi continuer à se battre... Pourtant, les fondations de l'école tremblaient ; l'effondrement de la étonnamment si prestigieuse école de Sorcellerie était inéluctable, et la fuite bientôt indispensable, quel que soit le nombre de victimes oubliées derrière eux.

Par un étrange phénomène qu'il n'arrivait pas à comprendre, Evans fut bientôt à nouveau encerclé par les Inferi, qu'il croyait seulement devant lui, et ce près de la bibliothèque, deux étages au-dessus de la position qu'il occupait initialement. Les hideuses mains se rapprochaient de plus en plus de la nuque du sorcier, qui ne savait plus quoi faire. Comment survivre à un massacre inévitable ? Il aurait fallu un miracle, tout simplement. Malgré tout, l'auror continuait à se défendre, non seulement pour sa vie, mais aussi pour sa fierté, et surtout car c'était son devoir de tout faire pour contenir les Inferi. Après ce qu'il avait fait subir à ses élèves en mettant sur pied Veranda Bolsd, il leur devait bien ça... C'était néanmoins plus facile à dire qu'à faire. En sueur, lançant sort sur sort, Evans n'arrivait même plus à réfléchir ; c'était son subconscient qui prenait le relais. L'instinct de survie.

- PROTEGO ! EXPELLIARMUS ! CONFRINGO ! INCENDIO ! FLAMBIOS ! EXPULSO !

En plus de cela, il y avait un problème double : lorsqu'on expulsait loin de soit les créatures, elles revenaient aussitôt en plus grand nombre ; plus grave, il était impossible de tuer un être déjà mort. La seule solution aurait été d'annuler cette magie noire d'il-ne-savait-qui, et il n'avait pas revu le bibliothécaire fantôme Stephen.

Et puis le miracle vint. Bizarrement, sans absolument aucune raison, les Inferi du couloir où Evans se trouvait – ceux qui l'encerclaient compris – se mirent à... danser ? Osant à peine baisser sa baguette, le Directeur n'osa pas non plus fuir, consterné par la situation. Cela dépassait tout entendement. Malgré toutes les situations que le professeur avait déjà vécues à Veranda Bolsd, celle-ci en était de très loin la plus étrange. Enfin, l'armée d'envahisseurs se dissipa, volatilisa.

- Bon... Ben du coup j'me retrouve comme un con avec ma baguette... On ne leur a donc jamais appris qu'on n'abandonnait pas un duel comme ça ?!

Le calme à peine revenu, une réunion de crise fut organisée au ministère de la Magie. Plus qu'une réunion de crise, pour le professeur Dablord c'était le procès des dirigeants de Veranda Bolsd, lui en première ligne. Eh oui : il l'avait rapidement oublié à travers tous ces problèmes, mais Oliver Telford était au château lors de ce nouveau « léger incident »... Et comme à présent tout le monde le savait, l'inspecteur académique Telford était le signe de la réorganisation scolaire, voire du « reset automatique ». La bonne nouvelle, dans tout ça, c'est que maintenant Evans savait d'où provenait l'odeur de canalisation qui avait envahi le hall en début de soirée...

- Nous avons 9 corps adultes et 17 corps d’élèves. Nous comptons aussi 3 disparus et 42 blessés dont 6 gravement. Pour l’instant nous avons différenciés les corps de plusieurs élèves mais d’autres n’ont toujours pas été identifiés, les corps ne sont pas reconnaissables…

Assis dans un coin, tout au fond de la salle de justice, le Directeur du Bureau des Aurors écoutait à peine ce qui se disait. Seuls lui parvenaient des nombres, ceux des victimes de la journée. Seules se faisaient entendre, dans ce silence morbide, les accusations contre Veranda Bolsd. Evans sentait déjà revenir la troublante période qui avait suivi les meurtres de Stephen Japrenvit et Nicolas Dablord, son fils. Il fallait donc que tous les 4 ans il se passât un événement tel que celui-ci... Tous les 4 ans une série de meurtres à Veranda Bolsd... Tous les 4 ans l'impossibilité pour l'auror de protéger les élèves qu'il avait lui-même fait venir de toutes parts.

- A mes filles, je lègue une partie de mes pouvoirs...

Evans releva la tête. Il connaissait cette voix. Non, c'était impossible... Comment pouvait-il...

- ...Ce sera à ma mort qu’elles bénéficieront du pouvoir de contrôler les inferi qui sont cachés dans les cachots de l’école Veranda Bolsd. Je suis sur qu’elles en feront bon usage, et j’espère que ce sera ce Dablord qui en sera le premier, la victime. A mes filles, quand elles seront après ma mort de nouveau réunis dans l’enceinte que j’ai moi-même infecté, c’est aux retrouvailles des deux colliers et des porteuses que la marée se déversera sur les murs de l’école, et qu’elles pourront contrôler dans le but de ma vengeance.

Alors il était directement responsable... En s'opposant à la montée au pouvoir de Snape, l'auror n'avait fait que déclencher ce processus de destruction. Il avait d'ailleurs une double responsabilité : c'était en effet lui qui avait aussi engagé le défunt Mangemortesque à Veranda Bolsd comme Maître des Potions. Il n'aurait pas fait cela, Severus n'aurait jamais pu installer cette « assurance vie »...
Evans regarda soudain dans le vide. Il y avait un problème. « C’est aux retrouvailles des deux colliers et des porteuses que la marée se déversera sur les murs de l’école, et qu’elles pourront contrôler dans le but de ma vengeance. ». Severus parlait bien de Persephone et Gaïa, mais... Gaïa n'était pas revenue à Veranda Bolsd depuis plus de deux ans. A moins que...
Il soupira et remis sa tête dans ses bras. Qu'il avait été bête ! A trop rechercher la tranquilité absolue, il n'avait pas fait attention aux deux « amies » que Persephone voulait inviter le soir-même au château. Il savait bien qu'il y avait quelque chose d'étrange dans cette fille qui était apparemment « une ancienne élève de Veranda Bolsd » qu'il ne connaissait pourtant pas... Gabriel Disraeli n'était autre que Gaïa Snape. Tout concordait. Tout était donc de sa faute, du début à la fin... Sa négligence avait finalement été fatale à cette école seulement vieille de 7 ans... Quand on savait le temps qu'e Poudlard avait fait...

... Mesdemoiselles Snape et Disraeli sont donc reconnues coupables des chefs d'accusation suivants : destruction totale de l'école de Sorcellerie Veranda Bolsd, meurtre de 26 sorcières et sorciers, disparition de 3 sorcières et sorciers, atteinte à la vie de 46 sorcières et sorciers, atteinte à la sécurité de l'ensemble des résidents de l'école de Sorcellerie Veranda Bolsd, et enfin traumatisme irrémédiable de plusieurs fantômes.

C'était le moment, celui de se racheter, ou tout du moins de soulager sa conscience. Le professeur Dablord se leva alors, traversa la salle sous le regard intrigué de l'assistance et défendit comme il le put les filles de Severus Snape. Il lui fallut ainsi une heure pour qu'elles soient libérés et que les colliers magiques soient restitués à leur propriétaire.

Evans Dablord assista à chaque enterrement en lien avec l'attaque de Veranda Bolsd. Il présenta ses condoléances à chaque famille de disparu et s'assura que tous les adolescents souhaitant continuer leur apprentissage magique puissent être accueillis dans les écoles de Sorcellerie étrangères. Enfin, il usa du peu d'influence qu'il lui restât pour que tout adolescent victime de l'invasion des Inferi puisse, s'il le souhaite, obtenir un métier habituellement seulement disponible aux sorciers ayant suivi de très longues études, et ce sans formation préalable supplémentaire.

Ces dernières tâches accomplies, l'ancien professeur et directeur du Bureau des Aurors Dablord rangea et nettoya de fond en comble sa maison. Il sortit pour la dernière fois sa fidèle valise noire et la remplit intégralement de vieux vêtements usés. Le lundi suivant, on remarqua l'absence du sorcier au ministère de la Magie. On ne revit jamais Evans Dablord.

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