Veranda Bolsd
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OBSÈQUES | La fin du serial-meurtres...

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Noémie David
Gabriel Disraeli
Evans Dablord
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OBSÈQUES | La fin du serial-meurtres... Empty OBSÈQUES | La fin du serial-meurtres...

Message par Evans Dablord Sam 20 Sep - 22:51

[Suite de Un soir peu ordinaire]


[Lundi / Printemps / 2008
20h24]

Evans avait passé la journée chez lui, dans sa chambre, sur son lit. Il lançait une balle en l’air, la rattrapait et la relançait. La balle en mousse rebondissait contre le plafond comme des gouttes d’eau tombant dans un évier. Il ne décida de se lever qu’une heure avant le début de l’enterrement. Ouvrant l’armoire, il sortit un costume noir qu’il posa sur son lit. Il se changea lentement, repensant sans cesse au corps de Nicolas, revivant en boucles le duel qui l’avait opposé à Severus et qui avait finalement tué ce dernier. Lorsqu’il fut prêt, il sortit de la chambre et alla se peigner. Il descendit ensuite les escaliers pour se rendre dans le salon. Il récupéra sa cape noire, qui était posée sur une chaise, et la mit sur son dos. Finalement, il prit les clés de la maison, sortit et ferma la porte. Il alla jusqu’au bout de l’allée et, lorsqu’il fut à l’extérieur du champ de protection, il se téléporta à Godric’s Hollow.

Il réapparut sur la place du village, pleine de sorciers se dirigeant petit à petit vers l’église. Lorsqu’il pénétra dans celle-ci, tous les regards se tournèrent vers lui et le suivirent jusqu’à sa place, au premier rang de l’allée de gauche. On l’oublia quelques minutes après lorsqu’entèrent les demi-sœurs Snape, filles du Mangemort. Cependant, cette fois, les regards étaient remplis de crainte et de colère. Elles se placèrent aussi au premier rang, dans l’allée de droit. Evans leur jeta un bref coup d’œil mais n’osa pas les saluer, se sentant coupable de la perte de leur père. Enfin, le ministre de la Magie, Charles Gomirez, entra, suivi par une dizaine d’officiels du ministère. Il alla directement vers le bout de l’édifice en contournant la rangée des trois cercueils, fit signe au prêtre de se décaler et se plaça face aux allées. Il sortit ensuite sa baguette et prononça la formule du sonorus.
- Bonsoir à tous ! Comme vous le savez, aujourd’hui est un grand jour pour le monde magique ! commença-t-il sans se préoccuper de la présence des filles du Mangemortesque. Comme vous le savez, Severus Snape, la principale menace des sorciers se donnant pour rang « Mangemortesque », a été tué cette nuit par le professeur Dablord, Président du Mangenmagot, Aurortesque et enfin Directeur de l’école de Sorcellerie qui transmet à nos enfants notre savoir.
Le ministre montra Evans de son bras droit, suscitant quelques instants d’applaudissements.
- Malheureusement, continua Charles, irrité par la longueur des applaudissements, deux élèves ont été tués, ce qui va bien entendu entraîner une enquête de plusieurs semaines sur la sécurité de l’école. Snape n’aurait jamais dû pouvoir pénétrer dans l’enceinte du château, surtout quand on sait que celui-ci compte plusieurs aurors parmi ses professeurs, dont les professeurs McGonagall, Vongs, et bien entendu Dablord. Je s…
Evans se leva et se dirigea vers le ministre.
- Je peux ?
Charles haussa la tête et laissa la place à l’auror.
- Je pense que l’heure n’est pas à savoir qui est responsable de cet incident, monsieur le ministre. Quand on sait que j’ai longtemps été accusé de complot contre le ministère et de complicité avec les mangemorts à cause de la situation de mon frère, vous devriez, monsieur le ministre, et avec tout le respect que je vous dois, vous asseoir et vous taire avant de dire davantage de bêtises. En dehors du fait que Severus Snape ait été le meneur des mangemorts et qu’il ait réussi à pénétrer dans l’enceinte de Veranda Bolsd, il ne faut pas oublier que ses filles n’ont rien fait de tel et que les regards que vous leur avez lancés lorsqu’elles sont entrées sont purement injustes et injustifiés.
Sa voix était pleine de colère. Au lieu de commémorer la mémoire de ceux qui étaient morts, l’assistance avait pratiquement commencé un jugement sur toutes les personnes présentes au moment de l’attaque.
- Stephen Japrenvit faisait partie de Gryffondor, reprit-il les larmes aux yeux. Il… Il s’investissait et était courageux. D’après la position qu’arborait son corps, il n’y a nul doute sur le fait que Stephen ait tenté d’arrêter Severus Snape. Malheureusement, son talent n’a pas suffit et… il est mort. Il est mort en tentant de sauver Nicolas Dablord, continua-t-il les yeux à présent totalement embués par les larmes. Un Serdaigle, à l’effigie de son père. Il tenta de rire, en vain. Lui est mort en voulant revenir. La dernière chose que je lui ai dite, c’était il y a quelques mois et ce n’était ni un « je t’aime », ni un « bonne journée ». Je ne l’ai revu que cette nuit, en bas des marches du château. Severus, lui, était… Il était…
Malgré toute la volonté dont il faisait preuve pour chercher à savoir ce qu’était réellement Severus, il n’y arrivait pas. Il fit signe aux filles du mangemort de venir et retourna s’asseoir à sa place, soit à côté du ministre.


Dernière édition par Evans Dablord le Sam 22 Aoû - 0:40, édité 1 fois
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Message par Gabriel Disraeli Lun 22 Sep - 22:01

[Lundi / Printemps / 2008
20h38]


Pourquoi faut-il qu’il pleuve ? Je suis là, la tête haute et le visage glacial fixant sans réellement le voir la foule qui se précipite à l’intérieur de l’église afin de se mettre à l’abri alors que la pluie s’abat férocement sur moi, glissant le long de mes cheveux, trempant le bandage qui entoure ma tête et dévalant mes joues. Je finis par calquer mes pas sur ceux de ma sœur et je suis à son niveau lorsque nous pénétrons à notre tour dans ce lieu « saint », attirant sur nous les regards odieux de ces gens « biens ». Je les ignore totalement et m’installe à ma place. Tout autour de moi est rassemblée la communauté sorcière, pleurant les deux jeunes héros que furent Stephen Japrenvit et Nicolas Dablord. Je suis probablement la seule à pleurer Severus Snape. Non, c’est faux et je le sais. Ma sœur, mon frère, Theodore et même les Cullen le pleurent avec moi. Mais ils ignorent tous la culpabilité qui me ronge. Je suis la seule responsable de ce massacre. J’entends les sanglots des personnes auprès de moi et je retiens difficilement un reniflement méprisant. Combien de ces personnes qui pleurent connaissaient réellement les deux valeureux adolescents disparus ? Très peu et je n’en fais certainement pas parti. J’aperçois un mouvement à ma gauche et je tourne la tête pour discerner le profil de mon professeur de Quidditch. Il a perdu son fils et tué mon père pourtant il est raide et semble totalement amorphe, probablement encore sous le choc. Et moi, je suis presque collée à lui et incapable de lui en vouloir. Je ferme péniblement les yeux alors que le Ministre continue son éloge sur la bravoure des deux jeunes élèves et des professeurs. Nous sommes en première ligne puisque nous faisons parti de la famille des victimes. Tous les autres sont derrière nous, écoutant les paroles du Ministre, pleurant les deux jeunes garçons et attendant que nous craquions. Mais je ne leur ferai pas ce plaisir, je ne craquerai pas. Pas devant eux en tout cas, je craquerai demain. Je sers les poings faisant crisser mes phalanges mais le son passe inaperçu derrière les pleurs bruyant des personnes présentes. Je sers les dents afin de ne pas hurler ma douleur alors que le monologue du Ministre s’éternise. Je sens à mes côtés que je ne suis pas la seule à trouver le temps long et avant que je n’aie le temps de réellement comprendre ce qu’il se passe, le Directeur coupe la parole du Ministre et prend sa place. Mais mes yeux ne quittent plus le cercueil de mon géniteur. Je m’attends presque à le voir s’ouvrir et que papa en sorte en ricanant. Après tout, il a toujours eu un humour décalé. Ou alors, j’attends peut-être juste qu’une main se pose sur mon épaule et qu’une voix grave m’appelle à nouveau « Mon Ange ». Mais je ne l’ai jamais été je le sais. Je ne suis pas un ange bien sûr mais surtout je n’ai jamais été le sien. Et je sais aussi qu’il ne reviendra pas. Il est mort, et on ne revient pas de la Mort, c’est bien connu. Et puis il est mieux là où il est. Perdue dans mes visions qui me font l’effet d’un cauchemar éveillé – et après tout c’en est probablement un, sinon je ne serai pas là – j’ai un sursaut involontaire lorsque la voix de mon professeur prononce le nom de mon père. Il fait un sermon à ces gens qui nous méprisent et n’a pas l’air de se rendre compte que c’est tout bonnement inutile. Nous sommes les filles du plus grand suivant de Voldemort et, pour la même raison qu’il m’a, lui-même, traîné devant la justice magique lors du procès de ma mère et de son mari, ils nous rejettent et nous haïrons pour le restant de notre existence. Il devrait savoir, en tant que Directeur, que de la même façon tous les Serpentard sont rejetés de la société s’ils ne possèdent pas de quoi soudoyer les sorciers dits « respectables » pour s’assurer un bon travail et une gentille petite vie, car ils proviennent de la maison du Serpent. Alors nous, filles d’un Mangemort traître à son maître qui n’a pas hésité à l’assassiner et à prendre sa place et qui en plus venons de cette maison formatrice de mages noirs, n’avons vraiment aucune chance d’avoir la moindre compassion de leur part. Et franchement dit, je m’en contrefiche. Qu’ils pensent ce qu’ils veulent de moi, ça ne m’arrêtera pas à vivre ma vie comme je l’entends. Fuck le monde. Il cherche ses mots afin de parler de Severus comme il le mérite mais n’y arrive pas. Il nous fait alors un signe pour que nous prenions sa place et fassions nous-mêmes les louanges de notre père. Aucune émotion ne transparait sur mon visage alors qu’il se place de nouveau à mes côtés et que je ne bouge pas d’un pouce. Je n’ai absolument rien à dire à ses hypocrites, qu’ils aillent tous pourrir dans les entrailles de l’Enfer. Le Ministre me lance un regard peu amène et attend une réaction, je le fixe, insolente, sans faire le moindre mouvement et je ne bougerai pas sauf pour sortir de cet endroit. Ma sœur semble tétanisée et je me demande distraitement si, elle, ira. Je jette un regard en coin, snobant l’autre crétin, au Directeur et je ressens le besoin irrépressible de lui parler, à lui et à lui seul.

« Merci. »


Ma voix n’est qu’un faible murmure brisé et il n’a aucune réaction mais je sais qu’il m’a entendu. Tout comme je sais qu’il connait la raison pour laquelle je le remercie. Non pas pour le speech qu’il a sorti à l’instant, ni même pour être la seule personne à ne pas nous haïr. La conversation que nous avons eue il y a quelque temps dans son bureau est probablement encore dans son esprit aujourd’hui. Celle où je lui disais que je préférais voir mon père mort que derrière les barreaux d’Azkaban. Je sais bien sûr qu’il ne l’a pas tué pour moi mais pour venger la mort prématurée de son fils. Mais il fallait que je le remercie même si la plupart de la salle a probablement entendu mon chuchotement plongée dans le silence comme elle l’était. Je souhaiterai rajouter quelque chose mais j’en suis incapable. La boule dans ma gorge m’en empêche et j’ai l’impression qu’elle ne s’en ira jamais. Alors je me tais et j’attends. J’attends que mon calvaire se finisse pour que je puisse aller déverser ma peine et ma colère à l’abri des regards indiscrets qui n’attendent que ça. Ce sera probablement ma damnation mais je m’y tiens, l’Enfer me tend de toute façon déjà les bras. Alors je le répète une nouvelle fois :
Je n’ai plus rien à vous dire.



[Petit changement dans ma manière d'écrire et ce sera comme ça pendant un moment, les explications du pourquoi du comment seront donnés plus tard]


Dernière édition par Gaïa Snape le Lun 22 Sep - 23:18, édité 1 fois
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Message par Noémie David Lun 22 Sep - 23:23

[Nan mais ça me l'a fait aussi sur un autre site !]

[Lundi / Printemps / 2008
20h40]


Noémie était là, devant le miroir d'une salle de bain de sa maison. Le directeur de Veranda Bolsd avait laisser les élèves rentrer chez eux pour se préparer à l'enterrement prévu à Godric's Hollow. La jeune fille était restée au château toute la nuit jusqu'au petit matin à regarder les corps inertes allongés dans l'infirmerie en attendant leurs cercueils. Ses yeux devenus bleu mer étaient rougit par la fatigue et plusieurs cernes se dessinaient sous ses paupières. Après avoir prit une douche qu'elle aurait espérée être réconfortante, elle s'était dirigée devant son miroir pour essayer de faire disparaître les cernes qui l'empêchaient de voir claire. Ayant abandonné de se maquiller, elle se dirigea dans sa chambre pour s'habiller d'une simple robe noir assez longue. Etant donné qu'elle devait se rendre à l'enterrement à pied, elle mit tout de suite sa cape noire sur son dos. Elle plaça la capuche sur sa tête et sortit de la maison.
Dehors, il pleuvait à torrent et le vent était présent. Il faisait très froid pour que ce jour soit au printemps. Si le calendrier ne le prouvait pas, elle aurait juré qu'elle était en Automne. Quand elle commença à marcher dans une rue précise, ses chaussures tapant les pavés de marbre du trottoir, elle ne vit personne. Cette rue de sorciers était aussi déserte que le Sahara pendant la nuit. Ce jour là, la Gryffondor se sentit pour la première fois plus seule que jamais. Elle essaya de se réchauffer en se frottant les bras, mais rien à faire.
Quand elle arriva enfin à Godric's Hollow, après environ une heure de marche, la circulation était la même que dans la ruelle sorcière. Les bâtiments, tous genres Gothiques, étaient presque indifférenciable s’il n’y avait pas ces numéros. Au loin, elle aperçue l’église de granite. Elle continua donc de marcher en cette direction tête baissé en regardant ses chaussures. Une fois arrivée, elle resta longtemps en plan devant l’entrée dont la porte avait était poussée pour éviter que la pluie rentre. Elle écoutait des paroles qu’elle reconnaissait bien : c’était la voix du Directeur de Veranda Bolsd, Evans Dablord. Elle se décida donc enfin à rentré quand celui-ci demanda aux filles Snape de prendre la parole.
Quand elle ouvrit la porte, les regards se tournèrent vers elle. Elle referma la porte derrière elle et voulut dire quelque chose comme un « Désolé » ou un « Excusez-moi », mais rien ne sortit de sa bouche. Elle resta quelques instants sans bouger puis bougea la tête dans tout les sens pour apercevoir une place de libre. Elle en trouva alors une au deuxième rang à droite entre Luna et Alyssa. Elle s’y précipita et s’assit en faisant un signe de tête à ses amies qui avaient un mouchoir dans la main. Elle en sortit un également et regarda les cercueils. L’un était noir, l’Autre rouge et le dernier bleu, ce qui laissait savoir quels corps reposaient dedans. Les portes de ceux-ci étaient ouvertes et elle regarda longuement le marbre rouge, à droite.
Puis elle tourna son regard vers les deux Serpentards, ne sachant quoi dire. Pour la première fois, elle ressentait de la pitié pour elle. Après tout, elles venaient de perdre leur père biologique, qui était le grand Mangemortesque de tout les temps, après Lord Voldemort. Elle se moucha dans le tissu blanc et se mit à pleurer silencieusement, avant de jeter un regard aux familles, sur le côté. Mais, la mort de devait pas être simplement le noir, le vide, la poussière, il devait bien y avoir une vie après la mort. Malheureusement, personne ne pourra jamais le savoir. Mais elle ne voulait pas avouer que Stephen était mort. Non, c’était impossible ! Autant impossible qu’elle s’appelait Jeanne d’Arc et qu’elle entendait des voix ! Non. Son ami était simplement dans un paisible sommeil que personne n’a réussi à réveiller. Mais, si ça ce trouve, il n’était réellement pas mort, peut être qu’il n’est simplement qu’en hyper hibernation et que, à un moment, il se réveillera. Peut être que les docteurs n’ont pas réussit à percevoir son souffle saccadé… Elle voulu se lever, mais ses jambes ne la tenait plus et elle retomba sur le banc. Elle ferma les yeux et les rouvrit après, en espèrent qu’elle se réveille un jour, que ce n’était qu’un mauvais rêve et qu’elle allait voir toute cette pièce de théâtre allait s’envoler autant que ces morts prématurées. Mais à la fin, la jeune fille arrêta ses suppositions et les larmes recommencèrent de tomber de ses yeux.


Dernière édition par Noémie le Dim 19 Oct - 22:03, édité 2 fois
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Message par Luna Lovegood Sam 18 Oct - 15:07

[Lundi / Printemps / 2008
20h24]



Luna était dans le dortoir des Gryffondors, au troisième étage de l'institut de sorcellerie. Elle jeta un oeil par la fenêtre: des groupes d'élèves de totues les maisons sortaient du parc, et se dirigeait vers la sortie, afin de se rendre à Godric's Hollow.
Ce lundi-là était un jour très particulier pour la jeune Gryffondor: son ami Srephen Japrenvit avait été tué, et on devait l'enterrer aujourd'hui.

Noemie, sa camarade avait déjà quitté la salle commune. Luna se dirigea vers son lit, et prit dans sa valise une robe de sorcière noire.
Elle ne prit pas la peine descendre pour manger dans la Grande Salle, et sortit de l'institut.

Elle suivit les groupes d'élèves qui partaient. Ses longs cheveux blonds flottaient dans le vent.Avec les professeurs, elle se téléporta vers le village sorcier.

Nombreux étaient les proches venus pour cet enterrement. Elle aperçut Monsieur Dablord, directeur de l'institut, qui avait perdu son fils en même temps que Stephen. Persphone et sa soeur étaient là elle aussi, pour leur père, qui avait été tué par le directeur de Veranda Bolsd.

A la grande surprise de Luna, Noemie n'était pas encore présente.

*Elle doit être très triste, mais elle viendra après*

Luna s'asseya à côté de Alyssa Searrs, et bientôt le discours du ministre de la magie se fit entendre dans l'église.
La porte s'ouvrit, et l'on vit Noemie rentrer dans la salle, et s'installer à côté de ses amies.
Le professeur Dablord prit la parole pour défendre les filles du Mangemort.
Luna sortit de sa poche un mouchoir blanc, et Noemie fit de même. Les deux Gryffondor pleurèrent longtemps en silence.


Dernière édition par Luna Lovegood le Dim 19 Oct - 20:50, édité 1 fois
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Message par Persephone Snape Dim 19 Oct - 14:54

[Pour la deuxième fois : luna, Gaïa ne prend pas la parole, elle ne bouge pas de sa place.
l’Autre de marbre rouge et l’autre de marbre bleu
Euh Noémie, les tombes sont en marbre, mais les cercueils eux, sont en bois. ]

[Lundi / Printemps / 2008
20h24]

Pour une fois, elles avaient été autorisées à rentrer chez elle un jour de classe. Hier après les cours Esmée et Lukas étaient venus chercher les filles Snape pour les ramener chez elle pour la nuit. Les deux jeunes filles avaient suivit le couple dans rien dire. Persephone s'était sentie bizarre en remettant les pieds chez elle. Cela faisait pratiquement un an qu'elle ni était plus venue. Elle se tient droite devant son miroir. La petite robe noire quelle porte fais ressortir son teint pâle, ses cheveux coiffé en un chignon serré dégage complètement son visage et les cernes sous ses yeux ne font qu'accentuer leur couleur verte. Elle n'a jamais autant ressemblé à sa mère qu'à cet instant. Elle retourne s'asseoir sur son lit et regarde les deux photos sur sa table de nuit, l'une de Severus, l'autre de Lily, elle s'empresse d'essuyer les larmes qui coule sur ses joues. La voix de Lukas au rez-de-chaussée l'a fait sursauter.

Maintenant elle se tient sur le parvis de l'église, les yeux fixés sur l'immense entrée. Les gens se précipitant à l'intérieur pour se protéger de l'intempérie, une masse noire silencieuse. Un coup de vent balaye la place. Elle se sert contre la jeune femme à son côté. La mère de son meilleur ami lui adresse un sourire doux et pose sa main sur son épaule, invitant la rouquine à avancer. Pers' jette un regard en arrière pour voir où est sa sœur. Les deux jeunes filles pénètrent ensemble dans l'édifice, Esmée et Lukas sur leurs talons. Leurs places leurs sont attribuées, en première ligne. La cérémonie débute par un discours du ministre. L'adolescente se tient droite, les yeux fixés sur les trois boîtes de bois alignées devant l'autel. Elle sent la colère des gens qui la fixe. Mais plus que les mots du ministère, c'est la douleur dune femme qui attire l'attention de la jeune fille. La mère de Stephen. L'adolescente reporte son attention sur l'une des boîtes, d'un rouge soutenu. Même si le Gryffondor était un enquiquineur, il ne méritait pas de mourir, pas maintenant. Une pression sur sa main la sort de sa contemplation. Elle relève la tête vers l'autel, Evans Dablord lui fait signe à elle et sa sœur d'approcher. Un regard vers sa grande sœur lui suffit à comprendre qu'elle ne la suivra pas. La rouquine dégage sa main de celle de Thomas et avance jusqu'à l'autel la tête haute. Ses talons résonnent dans l'église, elle monte les quelques marches et fait face à l'assemblée. La haine qui émane de la foule est palpable mais ne semble pas atteindre la Serpentard et c'est d'une voix claire qu'elle s'adresse à eux.


-Certes Severus n'était pas un sorcier modèle, loin de là.
Il était peut être même le pire d'entre nous. Un petit sourire se dessine sur ses lèvres. Mais au risque de vous surprendre, c'était un père exemplaire. Il nous a toujours enseigné que le blanc et le noir n'existaient pas et tout n'était qu'une nuance plus ou moins foncée de gris, et à faire nos propres choix. Même si ses choix sont condamnables, je suis fière de lui à présent, et rien de ce que vous direz ne salira sa mémoire à mes yeux. Et aujourd'hui plus que jamais, grâce à vous, je suis heureuse de porter son nom. Elle marque une pause, les réactions outrées de l’assistance fusant. Et si je dois ajouter une chose encore, c’est que je serai éternellement reconnaissante et redevable envers le professeur Dablord.

La jeune fille descend finalement de l’estrade, en passant entre les cercueils, elle laisse ses doigts courir sur le bois noir et froid de celui de son père. Elle regagne sa place sous le regard courroucé du Ministre. Pour toute réponse la Serpentard adresse un signe de tête et un sourire à l’homme. Après le joli petit discours, de la jeune Snape, le prêtre commença finalement sa cérémonie. Ne cessant de débiter des choses sur la vie après la mort et la résurrection. Pfff, foutaise, comme si Severus allait se relever. Il était mort et tout était finit maintenant. La cérémonie lui semble durer une éternité. Finalement le vieil homme finit son speech et un groupe d’homme en costume noir vient enlever les trois cercueils. L’assemblée se met soudainement à mouvement, pour suivre les trois hommes jusqu’à leur dernière demeure.


Dernière édition par Persephone Evans-Snape le Dim 30 Nov - 23:16, édité 1 fois
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Message par Evans Dablord Sam 25 Oct - 17:43

[J'avance, vous pourrez tout raconter de votre point de vue plus en détails si vous le souhaitez. Wink]


[Lundi / Printemps / 2008
20h42]

Evans alla s'asseoir à sa place rapidement, sans regarder plus longtemps l'assemblée et sans même remarquer l'indiscrète arrivée de Noémie. La seule chose qu'il vit vraiment, c'est les lèvres de Gaïa remuer un faible "merci", faible mais reconnaissant. Ceux qui auraient entendu auraient pu penser qu'elle le remerciait pour ce qu'il avait dit quelques instants auparavant, mais lui savait qu'elle parlait d'autre chose, d'une conversation qu'ils avaient eue dans son bureau un jour qui lui paraissait bien loin. Cette soirée-là, ils avaient discuté un bon moment de ce qu'il s'était passé et elle avait osé lui dire qu'elle préférait voir son père mort que derrière les barreaux d'Azkaban, à cotoyer la présence des détraqueurs. Elle savait aussi sûrement qu'il ne l'avait pas fait pour elle mais sous le coup de la colère, mais il l'avait fait et le résultat était le même.
Assis le plus droit possible, essayant de ne pas fondre en larmes malgré l'humidité de ses yeux qu'il ressentait déjà, il remarqua que Gaïa n'avait pas suivi Persephone. Il n'en fut pas surpris, tout comme la dernière phrase prononcée par Persephone. Elles avaient le même caractère, à quelques petites différences près. Toutes les deux le remerciaient d'avoir tué leur père. Même s'il essayait de se dire qu'il n'avait fait que son devoir d'auror, de Directeur et surtout de père, il se maudissait pour ce qu'il avait fait. Il essayait de se mettre à la place des deux jeunes filles et se rappela la perte de son propre père. A ce moment, il était légèrement plus âgé, mais il se souvenait parfaitement du vide qu'il avait ressenti et de ce qu'il avait fait ensuite. Il s'était enfui de Poudlard et n'était revenu qu'une quainzaine d'années plus tard en tant que professeur de Quidditch. A présent, il ressentait le même vide.
Evans resta plongé dans ses pensées durant toute la cérémonie religieuse qui avait succédé au discours de Persephone. Il ne refit surface que lorsque quelqu'un lui tapota sur l'épaule pour lui faire signe de se lever, ce qu'avaient déjà fait la plupart des personnes présentes et qui attendaient maintenant que les familles des défûnts suivent le cortège. Le professeur se leva, rajusta son costume et se mit en marche, aussitôt suivi par les soeurs Snape. Ils étaient à quelques centimètres les uns des autres, mais personne ne parla. Ils avancèrent en silence derrière les cercueils et le cortège funéraire se dirigea vers le cimetière. Il devait être près de dix heures du soir à présent, et le village était plongé dans le noir, en particulier le lieu où reposaient les morts. La longue procession s'arrêta près de trois trous, trois trous de la longueur d'un adulte creusés dans l'après-midi. Lorsque tout le monde fut là, le prêtre parla à nouveau et bénit les morts, puis on descendit les cercueils à l'aide d'une baguette. La pénombre et le silence auraient pu donner la chair de poule si toutes les personnes présentes n'étaient pas collées les unes aux autres. C'était la fin, non seulement de la vie de Severus, Stephen et Nicolas, mais aussi d'un règne, d'une période de l'Histoire de la communauté magique. Il n'y avait plus personne à la tête des mangemorts et des forces du mal, il manquerait à jamais deux élèves dans l'école et tout le monde se souviendrait toujours de cette nuit-là. Une rumeur se formerait sûrement, se déformerait à coup sûr, mais il y aurait toujours une trace de leurs esprits dans les murs du château. Dans une dizaine d'années, les nouveaux élèves parleraient sans doute d'une étrange nuit, il y avait bien longtemps, où un monstre avait attaqué deux statues, ou bien ce serait un fantôme qui aurait agressé les deux enfants du ministre de la Magie. Personne ne pouvait le savoir. D'ailleurs, une dizaine d'années plus tard, peut-être qu'Evans lui-même serait mort. Peut-être allait-il être assassiné le lendemain, ou peut-être mettrait-il fin à ses jours. Non, c'était impossible ; il devait d'abord accomplir quelque chose. Pour le moment en tout cas, il était toujours en vie et on mettait son fils sous terre. C'était sûrement la pire chose qui pouvait lui arrivait. Une longue file se forma alors, et chacun put bénir les trois cercueils. Enfin, les deux cercueils abritant les corps des élèves. Le troisième n'avait au-dessus de lui que les deux soeurs Snape. Les deux soeurs Snape, et Evans. Qu'il haïsse à jamais le Mangemortesque ou non, il ne voulait pas que les deux Serpentard se souviennent de lui comme un sorcier impitoyable.
Finalement, les cercueils disparurent sous la terre et tout le monde s'en alla petit à petit. La mère de Stephen partit dans les dernières personnes, et bientôt il ne resta que le Directeur, Gaïa et Persephone. Evans n'avait même pas osé parler à la mère du Gryffondor. Il le ferait peut-être, ou peut-être pas. Il verrait. Il y réfléchirait le moment venu. Il valait mieux pour le moment la laisser tranquille, comme il valait mieux laisser tranquiller les trois personnes se tenant face à la terre fraîchement remise. A 22h41, Evans ferma les yeux, les rouvrit, regarda quelques instants les deux jeunes filles et s'en alla. Le regard qu'il leur avait lancé n'était ni un regard accusateur, ni une marque de pitié. C'était simplement... C'était simplement un signe leur montrant qu'ils étaient tous les trois dans la même situation, que cela entraînerait des conséquences très différentes pour chacun d'entre eux, mais qu'ils s'en sortiraient. De différentes manières. C'était un "au revoir", un "bon courage", ou quelque chose dans ce style. Cela signifiait qu'ils seraient séparés pendant un bon moment, qu'ils ne se reverraient qu'ultérieurement, et qu'il fallait qu'elles tiennent le coup comme elles le pouvaient. Son regard signifiait tout cela et rien à la fois. Il était perdu. Le lendemain, il ne reviendrait pas à Veranda Bolsd, il le savait. Il ne reviendrait pas non plus au ministère de la Magie, ne rencontrerait pas les mangemorts pour essayer de les ramener sur le droit chemin ou les tuer, n'irait pas voir la demeure de son enfance, la mère de Stephen, Persephone, Gaïa ou les autres : il avait décidé de quitter le monde magique et n'avait pour le moment aucune intention de revenir.


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Maison de la famille Dablord]
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Message par Gabriel Disraeli Dim 30 Nov - 21:00

[Lundi / Printemps / 2008
22h50]


Ma gorge me fait si mal à présent et mes oreilles bourdonnent douloureusement. Surement le contrecoup de ma chute de la dernière fois. J’ai besoin de m’assoir voire même de m’allonger. Mais je reste à ma place sans bouger contrairement à Perséphone. Ma sœur monte sur l’estrade et entame son éloge à la gloire de Severus, hautaine comme il nous l’a toujours appris. Je ne peux m’empêcher de trouver son discours futile. A quoi bon essayer de leur faire comprendre ce qu’ils ne veulent pas entendre. Il est le méchant et ils sont les gentils. Et il est inconcevable pour eux qu’il ait été un « bon père ». Et c’est faux, Severus n’était pas un bon père. C’était le meilleur père que l’on puisse avoir et peu importe ce qu’il a fait, les personnes qu’il a tuées, je l’aime. Il a toujours été l’homme le plus important de ma vie, chacun de ses enseignements est ancré au plus profond de moi-même et me suivra pour le restant de mes jours. La douleur de ma tête m’empêche de comprendre le reste de ce qu’elle raconte et je ferme les yeux tentant de la refluer. Mais ça empire lorsque je rouvre les paupières. J’ai chaud, il faut que je sorte d’ici. Le prêtre succède à Perséphone mais je suis toujours incapable de suivre. Le sang bat à mes tempes et ma vue s’obscurcit de plus en plus. Je suis entraînée par la foule vers l’extérieur et j’accueille avec plaisir la fraicheur de cette fin de journée et la pluie qui s’abat à nouveau sur moi, humidifiant mes cheveux, mes vêtements et mon bandage qui avaient à peine eu le temps de sécher. Ma migraine reflue un peu et devient supportable. Je suis le cortège et contemple les cercueils être mis en terre. Pourquoi faut-il qu’il pleuve ? Je refuse de lui jeter de la boue. Je ne veux pas qu’ils l’éloignent de moi. Papa ! Finalement, après ce qu’il me paraît être une éternité, la cérémonie s’arrête. Le cortège s’en va enfin et s’éloigne sous cette maudite pluie. Je reste debout en silence, la tête moins haute que tout à l’heure, vêtue de noir comme tous les autres. La foule avance plus vite maintenant, ravie de mettre une distance certaine entre les vivants et les morts. Il ne reste plus que le Directeur, ma sœur et moi. Je sens le regard de l’homme sur nous et je retiens difficilement mes tremblements. Il n'y a plus personne maintenant. Les Cullen et mes amis sont rentrés comprenant que nous avons besoin d'être seules avec lui, une dernière fois. Quant au professeur Dablord, il est en train de s'éloigner à son tour. Ne reste plus que ma soeur et moi. Je ne lui jette pas un regard tandis que je crispe mes mains sur mon pantalon. Je ne peux pas rester ici plus longtemps. Je dois partir à mon tour. Il le faut. Je tourne le dos à mon père - et cela sonne comme une trahison à mes oreilles, je devrai être ici à sa place ou au moins me trouver à ses côtés - et remonte l'allée vers la place du village. Perséphone est restée derrière et c'est seule que je reprends la route en direction de la demeure familiale. Les larmes finissent alors par s’échapper doucement sur mes joues tandis que j’étouffe mes sanglots. Papa, je sais maintenant pourquoi il pleut...

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Message par Persephone Snape Lun 1 Déc - 0:08

[Lundi / Printemps / 2008
23h]

L'air frais de l'extérieur fait frissonner Persephone. Elle ouvre son parapluie et s'engage dans le cortège. Tout le long de la procession, la jeune fille garde les yeux sur ses pieds pour éviter de chuter sur les pavés irréguliers.
Arrivées dans le cimetière de Godric's Hollow, l'assemblée se divisent en deux groupe bien distinct, d'un côté les gens qui pleurent les deux jeunes étudiants, de l'autre le petit groupe de Serpentard qui déplore la mort de Severus. Persephone s'avance jusqu'à la fosse et regarde les quatre hommes descendre le cercueil de son père dans le trou. Seul le bruit de la pluie qui tambourine sur le bois noir lui parvient. Puis petit à petit on commence à jeter de la terre sur la boite. La rouquine a envie de crier et de les arrêter, mais elle est incapable de bouger ou de prononcer un seul mot. Elle reste la, les yeux rivés sur ce trou béant. Le gouffre enfin recouvert, les gens commence à partir, mais la jeune fille ne détourne pour autant le regard de cette motte de terre. Tout ce qui reste de son père. La vert et argent sursaute lorsqu'elle sent quelque chose lui piquer le doigt. Elle baisse les yeux sur sa main et déplie lentement ses doigts qui enserrent la rose qui est destinée a la tombe de son père. Elle pose délicatement la fleur sur la terre fraichement retournée puis se décide à rejoindre sa sœur. A mi-chemin elle s'arrête finalement devant une pierre blanche, sur laquelle on peut lire
"Le dernier ennemi à vaincre sera la mort". L'adolescente s'agenouille sur la pierre froide et redessine le nom gravé avec ses doigts " Lily Potter, Née Evans".


-Maman... Elle relève la tête vers la tombe de Severus deux allées plus loin.

La rousse se laisse finalement tomber sur les fesses, maintenant que plus personne n'est là pour la voir, elle peut laisser libre cours à son chagrin.
Ce n'est que lorsqu'elle grelotta qu'elle décida de rentrer. La nuit était déjà bien installée et la pluie s'était réduit à une fine bruine. C'est en claquant des dents et en tremblant de froid qu'elle retourne, presque machinalement, jusqu'à chez elle.
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Message par Lisandra Snake Jeu 4 Déc - 20:14

[Lundi: printemps/ 2008/ 00h]

Alors que tout le monde était partis, une jeune femme emmitouflé dans une cape noire et les cheveux attachés dans une queue de cheval, s'approcha des nouvelles tombes. Là, elle s'aggenouilla devant et deposa un rose blanche sur celle des deux jeunes éléves de l'ècole décédé. Elle ne les connaissait pas mais elle se doutait qu'il devait etre bon pour avoir tenté de contré l'illustre Severus Snape. Elle le rendait un dernier hommage pour leur courage exemplaire même si elle aurait aimé faire la même chose. Puis elle se redressa pour se poster devant la tombe de Severus Snape. Là, elle déposa une rose noire comme l'ébéne avant de caresser le nom inscrit sur la tombe.

- J'aurais aimé vous rencontrer pour pouvoir lire la peur dans vos yeux en decouvrant le nom de mon père. Tout comme j'aurais aimé qu'il est la même chance que vous. A savoir avoir sa porpore tomber malgré ses mefaits! Mais vous en avez decidé autrement. Je ne vous maudit pas, ni ne vous en veux! J'espère juste que là, où vous êtes, vous êtes enfin en paix avec vous même. Et puis, vous mort, qui peut m'arreter?!

La jeune femme se releva puis lança un regard circulaire sur le ciemtière devant elle avant de partir en direction d'un arbre ou un loup l'attendait. Le loup s'inclina devant la jeune femme avant de saluer les tombes d'un jappement. Ils partirant dans le vent et le froid de l'Angleterre.

Les roses deposés sur les tombes refletant l'âme de chaque personne, symbole du ying et du yang. Même si chez elle le noir prenait un peu le dessus sur le blanc. La vie était parfois etrange!!!


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Message par azuki slytherin Mar 9 Déc - 23:14

[Lundi/prinemps/2008/00h10]

Elle n'aurait pas dû se trouver là, surtout à cette' heure ci mais à vrai dire elle n'était jamais là où il fallait et quand il le fallait. Elle n'était pas à une bizarrerie prête et c'est pour cela que dans le calme froid de cette nuit de printemps sa silhouette déchirait le noir pâle de la nuit étoilée. Un pas après l'autre sans se presser, elle avançait, resserant de ses mains blanches les pans sombres de sa cape d'écolière protégeant ainsi son petit corps contre les assauts d'un vent naissant. Elle essayait de se faire aussi discrète qu'un chat mais résonnant sur le marbre des tombes le bruit de ses pas lui semblait assourdissant, comme si le génie ricanant qui se dérobait à la lumière des étoiles lui envoyait dans la figure en ricannt le reflet d'une scène déjà passée mais pas encore oubliée.

Elle ne voulait pas y penser mais bien malgré elle des flashs de l'entêrement de sa mère lui parvenaient. Plongé dans ses souvenirs, le sol et l'air lui semblaient de plus en plus glacials, comme si le froid de ce jour de novembre la rattrapait. Le paysage n'était pas le même mais il y a des similitudes dans les stèles que même le temps ne peut effacer et c'est dans cette lueur agonisante de pierre grisatre qu'elle retrouvait la douleur qui avait brisé son coeur d'enfant. Sa mère était morte trop tôt et lui aussi. Il y avait bien une phrase de sa mère qu'elle n'oublierait jamais. Au départ, elle n'avait pas bien compris son sens, elle était trop jeune et trop bercée d'illusion sur la vie.

" Les vivants ne sont que des morts à l'état larvaire"

Elle sourit dans le noir en s'asseyant délicatement à côté de la stèle qu'elle venait de rejoindre. Beaucoup de gens en entendant cette phrase prendrait sa mère une cinglée mais elle, elle le savait que sa mère n'était ni folle ni mauvaise ni tout ce qu'ils pourraient dire à son sujet, elle était unique. C'était cette différence qui la rendait bizarre aux yeux des autres mais elle s'en fichait et avait transmis cet état d'esprit à sa fille. Elles avaient choisi toutes deux d'être différentes et assumaient leur choix.

Elle laissa glisser sa main dans une caresse fugace sur la pierre tombale et se pencha légèrement comme pour faire une confidence à l'objet inanimé.

- On a choisi Severus, on a tous choisi et ton choix n'est pas pire que les autres. A vrai dire, je ne t'imagine pas vieux dans un fauteuil au coin de la cheminée. C'est peut être mieux ainsi, mêmesi ... même si j'aurais aimé un peu plus de temps.

Ses doigts se baladaient doucement sur les nervures grises qui sillonnaient la pierre et son sourire s'élargit un peu dans une de ses expressions de bien être qu'on ne trouve pas souvent. Elle resta là encore un peu plus longtemps comme si elle appréciait la compagnie d'un être cher sans toutefois lui demander quoi que ce soit. Un coup de vent un peu plus fort fourragea dans ces cheveux fraichement coupé et souleva sa cape dévoilant ses jambes nues légèrement couvertes pas le bas d'une chemise de nuit noire. Elle rit face aux étoiles, au vent et à tout le reste et remis la cape en place dérobant à la vue du génie caché ses jambes de femme-enfant.

Son regard se perdit en même temps que son rire et elle parla comme si elle s'adrssait au vide:

- Tu sais que je ne pleurerais pas Severus. Tu me connais assez pour ça. J'ai toujours préféré rire à la face du monde que de laisser une larme couler. Je ne sais pas trop si devant toi j'aurais pu... peut être, toi ou tes filles. Après tout à part Avena, vous seuls savez vraiment qui je suis au fond de moi derrière ce masque de petite fille gentille.

Un petit gloussement vint entrecouper la conversation avant qu' Azuki ne poursuivit:

- Je pourrais presque soupirer, tu peux donner la main à ma mère! Elle t'aurait plus tu sais et toi je sais pas ... peut être t'aurait elle supporter pour mon bonheur.

Un nouveau petit rire et Azuki se redressa, elle fit face à la stèle et marmonna:

- Il faut que je rentre maintenant, j'ai froid. Au revoir Severus, à jamais!

Remontant sa cape, elle s'éloigna pour ne redevenir qu'une silhouette dans la nuit. En passant le portail qui fermait le cimetière, elle chantonna:

- Fly in the sky, little boy...
and smile!

Elle ne savait pas d'où ça venait et ne chercherait pas. Ses pieds la ramenaient déjà vers le château et son dortoir. Ce soir, elle avait dit au revoir à une des seules personnes qui aurait pu voir ses larmes couler si elle n'avait pas juré à l'une d'elle de ne plus jamais le faire. D'une main distraite, elle frotta ses yeux, un peu humide mais sans plus et repris son chemin marmonnant doucement une chanson dont elle ne savait plus les paroles.
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