Deux coupables pour le prix d'un accusé...

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Evans entra dans la salle et s'assit au milieu des membres du Magenmagot. Il discuta avec quelques personnes, puis il sortit les dossiers. Il les relut rapidement et il demanda à quelqu'un de faire entrer les personnes qui attendaient dehors. Lucius entra et s'assit au milieu de la pièce, suivi de sa famille qui, eux, s'assirent sur les gradins. Evans attendit qu'il n'y ait plus un bruit pour prendre la parole.

- Monsieur Lucius Malefoy, vous êtes accusé d'avoir comploté avec Lord Voldemort et d'être en relation avec Severus Snape. Vous avez déclaré à plusieurs reprises lors des procès précédents que votre famille était menacée par le Maître des Tenèbres et vous avez nié être en contact avec le Mangemortesque.
Qu'avez-vous à déclarer ?

Missy, assise prés de Narcissa et Draco, retenait ses larmes et regarda son père.

Lucius se leva.

-Je ne suis pas coupable de ces accusations mais il est vrai que j'était un mangemort. Mais le mage noir menaçait ma famille.
Lucius eu un sourie.

-Et comme je sais que j'ai droit a un avocat je demande à mon avocat d'entrer.
Les portes s'ouvrire et pour l'étonnement de tout le monde cette avocat n'était pas attendu.

[euh...Evans, Voldemort menaçait TA famille ?????????????????????, x'D]

Gaïa suivait ce qu'il se passait dans la salle avec un air distant. En effet, elle avait l'impression que plus elle s'impliquait, pire c'était. Elle s'autorisa un sourire alors que Dablord remettait le vampire à sa place.

*Vlan dans les dents !*

Son sourire s'effaça bien vite, cependant lorsque l'homme fit référence à son père. Comme quoi tout tournait autours de lui, et donc de ses filles aussi. Elle se figea alors que son directeur citait une phrase qu'elle avait dite à Missy, un jour dans son bureau.

*Comment sait-il ?* pensa-t-elle confuse.

Le fait même qu'il ait fait référence à son discours sur le bien et le mal, avait comme prévenu Gaïa de ce qui allait ce passer ensuite. C'est pour cela qu'elle ne fut pas plus surprise que ça qu'elle soit demandée. Elle se forgea un masque de dureté tandis que les visages se tournaient vers elle. Elle se leva et descendit les marches qui la séparait de Lucius et des membres du Magenmagot, droite et hautaine. Elle s'arrêta à la barre et haussa un sourcil en direction d'Evans attendant la suite.

[x'D

En fait c'est juste que ton truc : "Nul n'arrête un jour d'être mangemort." Et bien je l'ai sorti dans mon bureau :

-Et on ne le deviens pas, on né ainsi. Mangemort n'est que le nom donné au mal qui repose dans le coeur des Hommes, rien de plus. Un Mangemort restera mauvais quoi qu'il advienne.

C'est pour ça, mon perso fait référence à ça. ^^]

Gaïa fixait son professeur d'un oeil noir en attendant qu'il prenne la parole. elle fut on ne peut plus surprise quand elle entendit un autre membre. Elle se tourna vers la personne qui la questionnait et écouta attentivement ce qu'elle disait.

-Non, c'est exact, fit-elle d'une voix étrangement calme après la première affirmation de l'homme.

Elle haussa un sourcil tandis que l'homme faisait référence à la relation entre sa soeur et son frère. Elle le fixa un instant et quand ce dernier lui demanda si elle se rapprochait des forces du mal pour se venger d'eux, elle eut un sourire amusé.

-Je sais que je ne vais pas répondre à votre question, mais il me faut vous détromper. Je ne me rapproche pas des forces du mal, Monsieur...

Elle fit une pause pendant laquelle elle lança un regard goguenard au Directeur de l'Institut.

-Je pense que votre question devrait être au conditionnel. Et pour y répondre, je n'ai aucun problème psychologique, tout du moins je n'ai encore rien remarqué, à cause de l'union entre mon frère et ma soeur.

Son sourire s'effaça et elle baissa la tête un moment avant de relever les yeux dans lesquelles une détermination sans borne semblait briller.

-Thomas est ma famille, et même si j'ai de nombreux différents avec Persephone, elle aussi. Ils sont donc par conséquent ce qui compte le plus dans ma vie. Jamais, je n'oserais leur faire du mal. Je serais capable de tout pour eux, même mourir s'il le faut.

Elle serra ses mains sur la barre et ses jointures devinrent blanche tandit qu'elle reprenait la parole en se tournant vers Dablord.

-Quant à mon père...

Elle ne put finir sa phrase car sa voix se brisa et elle ne réussit pas à retenir son sanglot. Ses yeux se remplirent de larmes mais elle continua de fixer son professeur.

*Tout ça est de votre faute...je me demande ce que tout ce beau monde dirait s'ils apprenaient que vous avez à leur insu et illégalement, caché un hors-la-loi qui se trouve être mon père, hein, Dablord ? Qu'est-ce qui se passerait ?* pensa-t-elle hargneusement.

Elle ne fit néanmoins pas part de sa réflexion et se contenta de reporter son attention sur le membre du Magenmagot qui l'interrogeait.

-Quant à mon père, reprit-elle, le simple fait qu'il m'ait...nous ait abandonné, veut tout dire, non ? Seriez-vous encore capable d'aimer un homme qui vous a trahis ?

Elle serra les dents et une larme coula le long de sa joue. Elle baissa le regard vers ses mains et tenta de se reprendre avant la suite des évênements.

Gaïa se retourna vers son ancien professeur d'enchantement et lui lança un regard noir quand elle parla.

*De quoi je me mèle ?*, pensa-t-elle en grimaçant.

Elle refit face à la cour et à Dablord qui fit signe auè membre du Magenmagot de continuer après que l'objection de Carmilla soit rejetée. Elle regarda l'homme surprise par sa question.

-Je vous demande pardon ? Je ne me sens absolument pas rejetée ! fit-elle avec véhémence. Et je ne me rapproche pas de Lucius pour me rapprocher de mon père ! Lucius a toujours été là lorsque j'avais besoin de lui, d'aussi loin que je m'en souvienne !

Elle fit une pause, pendant laquelle elle lança un regard des plus assassin à l'homme qui l'interrogeait.

-Vous êtes en train d'insinuer que la seule raison qui peut pousser quelqu'un à s'interresser à moi est le fait que je suis la fille du Mangemortesque ? C'est cela ? Est-ce que vous vous rendez compte de ce que vous êtes en train de dire ?

Elle frappa de son poing la barre avant de reprendre.

-J'aime Lucius ! Je l'aime parce que c'est un homme qui ferait n'importe quoi pour sa famille. Contrairement à la moitié d'entre vous, qui tiennent plus à leur réputation qu'à la sureté de leur famille et des gens qu'ils aiment ! Je suis la fille de Severus Snape, est-ce que ceci fait de moi sa partisante ? Le frère du professeur Dablord, ici présent, était un mangemort. Est-ce que le fait qu'il fasse parti de sa famille fait de lui un partisant de Voldemort ?

Il eut un moment de silence pendant lequel de nombreux membres du Magenmagot secouèrent la tête avec véhémence.

-Non bien sûr, que non. Alors le simple fait que Lucius s'interresse à moi ne prouve absolument pas qu'il est un partisant du Mangemortesque !

Elle se calma tandis qu'un homme protestait et réussit à se reprendre et à parler d'une voix neutre.

-Il est vrai qu'un Mangemort n'arrête jamais vraiment de l'être, s'il l'a été de gaité de coeur ! Ce qui n'est pas le cas de Lucius puisque sa famille était menacée ! Tout le monde fait des erreurs, fit-elle en lança un regard peu amène à son directeur, la preuve, j'ai un jour donné ma confiance à un homme qui ne la méritait absolument pas. Il en est de même pour Albus Dumbledore.

Elle reporta son attention sur l'homme qui posait toutes ces questions plus idiotes les unes que les autres.

-Je n'ai pas fait de dépression, fit-elle d'un ton catégorique. J'ai une santé plutôt fragile et j'ai le vertige. Je suis tombée de mon balai durant un cours de Quidditch et je me suis ouvert le crâne. Pendant un certain temps j'ai eu des migraines et des vertiges, ce qui est plutôt normal, il me semble lorsque l'on fait une chute de plus de 30 mètres, non ? Si ce n'est pas le cas, c'est que nous avons à Veranda Bolsd, une infirmière et un staff plutôt incompétents.

Elle s'arrêta afin de lança un regard satisfait à Dablord et ne le quitta plus des yeux.

*Alors, je leur dit ou pas ? Je me demande ce qui pourrait vous arriver...*

-Pour ce qui est de la soirée pendant laquelle j'ai disparue, c'est Evans Dablord qui s'est chargé de me soigner.

Elle fit une pause, releva un sourcil et se tourna vers les autres membres de la cour en souriant largement.

-Hé ! Mais, il a pris soin de moi, qui suis la fille de Severus Snape ! Peut-être fait-il parti de ses fidèles, lui aussi ? Après tout, c'est ce que vous venez de dire, non ?

Elle ne se délaissa pas de son regard satisfait et de son sourire ironique.

*Espèce d'abruti, tu n'es même pas capable de conduire une plaidoirie correctement ! Je viens de t'envoyer tes propres propos à la tronche.*

[Tu veux mourir, Evans... x'D]

Gaïa fixait Dablord dans les yeux et n'aima pas la lueur qu'elle y voyait. Lorsqu'il prit la parole, elle tressaillit violemment. Elle porta la main à son pendentif sans pouvoir ouvrir la bouche et un homme lui retira. Elle s'empêcha de lui sauter à la gorge et lança un regarda noir à son professeur.

-C'était il y a des années, j'étais encore une enfant à l'époque...

Elle suivit du regard le bijou, qui fut emporté à l'extérieur alors que l'homme disait qu'il était confisqué. Elle écarquilla les yeux et sa main vint d'elle même se crisper sur sa baguette dans sa poche. Elle ne fit aucun mouvement pour autant si ce n'est que sa main libre serrait fortement la barre. Elle lança à Evans un regard meurtrier et eut un rictus. Sans même faire cas de la question qui lui était posée, ni même de la présence des autres personnes dans la salle, elle déclara d'une voix glaciale qui aurait trembler n'importe qui :

-C'est ainsi que ça marche alors, Dablord ? A votre place, je ferais en sorte que ce collier reprenne sa place sans quoi il se pourrait bien que certaines choses, et je suis sûre que vous ne voulez pas qu'elles soient révélées devant cette cour, le soient.

Toujours sans quitter des yeux son professeur et et sans changer ni de ton ni de regard, elle continua pour les membres du Magenmagot, un sourire sardonique aux lèvres :

-Je n'ai pas eu le temps de tout vous expliquer au sujet de la soirée pendant laquelle le Professeur Dablord m'a soigné. Il ne m'en a pas laissé le temps et je pense qu'il vaut mieux que vous le sachiez...

*Si je dois couler, Dablord, je vous emporterai avec moi...je vous le promets*

[J'ai été élevé par Severus Snape...et, je me rappelle vaguement d'un pétage de câble à un mariage, moi... ^^ ]

Gaïa eut un rictus et elle plissa dangereusement les yeux.

-Rendez-moi mon collier...fit-elle à voix basse.

Elle se crispa et se mit peu à peu à trembler, la main toujours refermée sur sa baguette, prète à éviscérer l'homme face à elle, quitte à finir à Azkaban pour le restant de ses jours.

*Espèce d'enfoiré...je vais faire de ta vie un véritable enfer. Je te briserai.* pensa-t-elle ses yeux lançant des éclairs. *Je torturerai et tuerai ton gosse devant tes yeux avant de te faire subir le même sort*

La jeune fille semblait comme en transe, prète à tuer quiconque se mettrait en travers de son chemin. Elle ouvrit la bouche une nouvelle fois mais seul un râle en sortit faisant frissonner les quelques membres du Magenmagot qui n'étaient pas pas vraiment des hommes d'actions.

-Rendez-moi mon collier ! répéta-t-elle en hurlant tandis que ses yeux passaient du bleu au noir.

Il y eut un craquement sourd alors qu'elle venait de lâcher la barre et d'écraser son point dessus. Elle venait de se briser plusieurs doigts mais n'y fit pas attention, toujours furieuse contre Dablord.

[La dernière partie parait assez folle, mais tu peux demander à Pers' ça m'ait déjà arrivé ! ^^ Je me suis littéralement pété deux doigt en tapant dans un mur, de colère !!! ^^]

[Hé !!! J'étais en colère et soit je tapais dans le mur soit je tapais dans le tronche de ce petit c**... le seul truc c'est que le mur était plutôt dur...o_O"]

Gaïa, son regard meurtrier toujours en place fut à deux doigts d'égorger l'homme face à elle lorsqu'il sourit. Elle ne vit pas les deux hommes s'approcher et se retourna vivement lorsque l'un d'eux la toucha. Elle lacha sa baguette qui faillit basculer hors de sa poche et se débatit farouchement.

-Lâchez-moi !!!, s'écria-t-elle en mettant un coup dans le visage de l'un des membres de la Police Magique.

Ce dernier gorgna et redoubla d'ardeur à la mettre dehors. Une fois que ce fut fait, ils lui fermèrent la porte au nez et la jeune fille hurla en tapant sur la porte.

-Ouvrez-moi !!! Ouvrez cette foutue porte !!!

Elle tambourina encore un moment avant de se calmer et un lourd silence s'installa alors dans le tribunal et Lucius s'arrêta à mi-chemin entre les tribune et la barre. Il fixa la porte un moment. Ce n'était pas normal. Gaïa ne se serait jamais calmer comme ça, à moins qu'on l'ait assomé. Avant qu'il n'est pu ouvrir la bouche une voix étouffée se fit entendre de l'autre côté de la porte tandis que la Serpentard glissait le long du pan de bois.

-Très bien, je vais répondre à votre question, fit-elle, je n'ai jamais rencontrer Voldemort. J'ai dit que notre famille avait été menacé parce que c'est ce que Lucius a dit. Et je crois en lui...parce que je l'aime.

Elle fit une pause et pausa sa tête contre la porte se qui fit résonner un bruit sourd dans la salle.

-Pourquoi...demanda-t-elle d'une voix brisée. Pourquoi faites-vous cela, professeur ? Qu'est-ce que je vous ai fait ? Est-ce que vous faites de ma vie un véritable enfer juste parce que j'ai eu le malheur de naître dans le mauvaise famille ?

Elle s'arrêta à nouveau et retapa dans la porte mais le bruit semblait être comme une promesse d'abandon.

-Vous vous évertuez à briser une existence innocente juste parce que...j'ignore même pourquoi...Je ne suis pas responsable des actes de mon père...L'aimer ne veut pas dire que j'approuve ce qu'il fait...

Lucius voulu la rejoindre et commença à marcher vers la sortie avant d'être arrêté par les deux hommes qui avaient mis Gaïa dehors. La jeune fille se releva lentement posa sa main sur la porte et souffla :

-Vous tous dans cette salle, ne valez pas mieux que les Mangemorts que vous voulez arrêter...

D'un geste tremblant, elle effaça les larmes qui avaient coulé le long de ses joues avant de tourner les talons et de s'éloigner, faisant résonner ses bruits de pas à travers le couloir et la salle du tribunal. Quant à Lucius, après avoir réfréné son envie de lui courir après (il le faisait souvent en ce moment) il reprit sa marche vers la barre. Une fois à destination, il lança un regard hautain à ses juges.

-Il me semble que Gaïa à répondu à la question. Alors ?

Il croisa les bras sur sa poitrine et haussa aristocratiquement un sourcil. Il avait légèrement les nerfs à fleur de peau, il faut dire qu'il détestait qu'on s'en prenne à sa petite...

*non pas petite, elle a seize ans tout de même* se morigéna-t-il.

Bref, il détestait qu'on s'en prenne à sa belle-fille. Point ! Il arrêta là ses pensées, qui commençaient lentement à dévier sur des sentiers dangeureux et reporta son attention à la cour.

[je m'inspire un peu du tome 7]

Lucius se leva et se mit au centre. Il regarda Sanguina.

Il me semble Monsieur que ces questions ont été poser à mon ancien procé. Et le mangemagot était présent.

Il y eu des signes d'aprobation et des murmures parmis les membre.

Lorsque je me suis fait arrêter quand j'ai voulu prendre la prophétie. Voldemort quelques temps plus tard a,comme vous le savez, libéré les mangemorts en prison. Au moment où il est venu me chercher il venu il m'a sévérement punis et il m'a rappelé notre accord. IL ne tuais pas ma famille et je faisias ce qu'il voulais.

Evans regarda Narcissa, aussi furieux que stupéfait par les propos de la femme. Il se leva d'un bond et la coupa.

- Comment osez-vous madame Malefoy ? Ma famille n'a rien à voir dans cette histoire ! Mon frère a été condamné et malgré qu'il que se soit échappé d'Azkban il y a plusieurs mois de cela, je ne vois pas pourquoi vous le remettez sur le tapis ! De plus, je vous interdis de m'accuser d'un crime que je n'ai pas comis ! Je pourrais vous faire arrêter pour diffamation ! Ca serait dommage que toute la famille Malefoy finisse à Azkaban, vous ne trouvez pas ? finit-il en reprenant peu à peu son calme. Il se rassit et continua.
- Vous savez parfaitement que je n'étais pas à votre procès à cause d'affaires concernant les aurors et qui ne regardent pas cette assemblée. Maintenant, je vous prierai de ne plus vous éloigner du sujet pour qu'on en finisse rapidement.

Il se tut quelques secondes en feuilletant un dossier, puis reprit.

- Puisque vous étiez avec votre mari lorsque Lord Voldemort vous a menacés, vous et votre famille - chose non mentionnée dans les dossiers du dernier procès -, vous pouvez vous-même répondre à la question...
Comment le Maître des Ténèbres vous a-t-il menacés ? Quels ont été ses propos ? Où vous l'a-t-il dit ? Quand ? Nous resterons ici tant que vous ne répondrez pas correctement...